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CHAPITRE 25 1, 2. a Comment une mĂšre rĂ©agit-âelle naturellement aux pleurs de son bĂ©bĂ© ? b Quel sentiment est encore plus fort que la compassion dâune mĂšre ? AU BEAU milieu de la nuit, un bĂ©bĂ© se met Ă pleurer. ImmĂ©diatement, sa mĂšre sâĂ©veille. Depuis quâil est nĂ©, elle a le sommeil lĂ©ger. Et puis, elle a appris Ă interprĂ©ter ses pleurs ; elle sait sâil veut tĂ©ter, ĂȘtre bercĂ© ou recevoir quelque autre soin. Chaque fois, elle rĂ©pond prĂ©sent ! Son cĆur ne peut rester indiffĂ©rent aux besoins de son enfant. 2 La compassion dâune mĂšre pour le fruit de son ventre est lâun des sentiments humains les plus tendres qui soient. Mais il nâest rien comparĂ© Ă la tendre compassion de notre Dieu. Pour vous aider Ă vous rapprocher de JĂ©hovah, voyons ce quâest la compassion et comment il la manifeste. Quâest-âce que la compassion ? 3. Quelle idĂ©e le verbe hĂ©breu traduit par â faire misĂ©ricorde â ou â avoir pitiĂ© â emporte-ât-âil ? 3 Dans la Bible, la compassion sâapparente Ă la misĂ©ricorde. En hĂ©breu et en grec, plusieurs mots expriment lâidĂ©e de tendre compassion. Câest le cas du verbe hĂ©breu raáž„am, souvent traduit par â faire misĂ©ricorde â ou â avoir pitiĂ© â. Un ouvrage de rĂ©fĂ©rence explique que raáž„am â exprime un profond et tendre sentiment de compassion, tel celui qui sâĂ©veille en nous lorsque nous voyons affaiblis ou souffrants ceux que nous aimons ou qui ont besoin de notre aide â. Ce verbe, que JĂ©hovah sâapplique, est proche du nom traduit par â matrice â qui sert Ă dĂ©signer la â compassion dâune mĂšre â*. â Exode 3319 ; JĂ©rĂ©mie 3326. Une femme oubliera-ât-âelle le fruit de son ventre ? â 4, 5. Comment la Bible utilise-ât-âelle les sentiments dâune mĂšre envers son bĂ©bĂ© pour illustrer la compassion de JĂ©hovah ? 4 La Bible Ă©voque les sentiments dâune mĂšre envers son bĂ©bĂ© pour illustrer la compassion de JĂ©hovah. En IsaĂŻe 4915, nous lisons â Une femme oubliera-ât-âelle son nourrisson, pour ne pas avoir compassion [raáž„am] du fruit de son ventre ? MĂȘme celles-lĂ oublieront ; ... mais moi, je ne tâoublierai pas. â Darby. Cette image forte dit toute la compassion de JĂ©hovah pour ses serviteurs. 5 Il est difficile, en effet, dâimaginer une mĂšre oubliant de nourrir et de soigner son bĂ©bĂ©. Petite crĂ©ature sans dĂ©fense, il a besoin jour et nuit de son attention et de son affection. La nĂ©gligence maternelle existe nĂ©anmoins, particuliĂšrement en nos â temps critiques â marquĂ©s par lâabsence dââ affection naturelle â. 2 TimothĂ©e 31, 3. â Mais moi, dĂ©clare JĂ©hovah, je ne tâoublierai pas. â Sa tendre compassion pour ses serviteurs nâest jamais prise en dĂ©faut. Elle Ă©clipse le sentiment naturel le plus tendre que nous puissions concevoir, la compassion dâune mĂšre pour son petit enfant. On ne sâĂ©tonnera donc pas quâun commentateur ait Ă©crit, concernant IsaĂŻe 4915 â Câest lâune des manifestations les plus fortes, sinon la plus forte, de lâamour de Dieu dans lâAncien Testament. â 6. Comment la tendre compassion est-âelle perçue par plus dâun humain imparfait, mais que nous assure JĂ©hovah ? 6 La tendre compassion est-âelle une marque de faiblesse ? Plus dâun humain imparfait a dĂ©fendu cette thĂšse. Pour le philosophe SĂ©nĂšque, contemporain de JĂ©sus et grande figure intellectuelle de Rome, â la compassion est [un] Ă©tat morbide â. Partisan du stoĂŻcisme, il prĂŽnait un calme dĂ©nuĂ© de sentiment. Le sage, enseignait-âil, peut aider les malheureux, mais sans cĂ©der Ă la pitiĂ©, sous peine de perdre sa sĂ©rĂ©nitĂ©. Cette morale Ă©gocentrique excluait toute compassion sincĂšre. JĂ©hovah est lâantipode de ce portrait ; il est, nous assure-ât-âil dans sa Parole, â plein de tendre affection et compatissant â. Jacques 511, note. Du reste, comme nous allons le voir, la compassion nâest pas une faiblesse mais une qualitĂ© forte, essentielle. ConsidĂ©rons comment notre PĂšre aimant la manifeste. Quand JĂ©hovah tĂ©moignait de la compassion Ă une nation 7, 8. Quelles souffrances les IsraĂ©lites subissaient-âils en Ăgypte, et comment JĂ©hovah a-ât-âil rĂ©agi ? 7 La compassion de JĂ©hovah apparaĂźt dans la maniĂšre dont il a traitĂ© la nation dâIsraĂ«l. Ă la fin du XVIe siĂšcle avant notre Ăšre, des millions dâIsraĂ©lites sont retenus en esclavage en Ăgypte. Les Ăgyptiens leur rendent la vie amĂšre par un dur esclavage dans le mortier dâargile et les briques â. Exode 111, 14. Dans leur dĂ©tresse, les IsraĂ©lites implorent le secours de JĂ©hovah. Que ressent le Dieu de tendre compassion ? 8 Il est profondĂ©ment Ă©mu. â Vraiment, dit-âil, jâai vu lâaffliction de mon peuple qui est en Ăgypte et jâai entendu leur clameur Ă cause de ceux qui les poussent au travail, car je connais bien les douleurs quâils subissent. â Exode 37. JĂ©hovah ne peut voir souffrir ses serviteurs ni entendre leurs appels Ă lâaide sans souffrir avec eux. Comme nous lâavons vu au chapitre 24, il Ă©prouve de lâempathie, cette facultĂ© de sâidentifier Ă autrui. Et lâempathie est voisine de la compassion. Mais sa compassion ne se cantonne pas aux sentiments ; elle le pousse Ă agir. â Dans son amour et dans sa compassion, il les a lui-âmĂȘme rachetĂ©s â, relate IsaĂŻe 639. â Ă main forte â, JĂ©hovah libĂšre les IsraĂ©lites dâĂgypte DeutĂ©ronome 434. Puis il les nourrit miraculeusement pendant des annĂ©es, avant de les faire entrer dans un pays fertile qui sera dĂ©sormais le leur. 9, 10. a Pourquoi JĂ©hovah a-ât-âil souvent dĂ©livrĂ© les IsraĂ©lites aprĂšs leur installation en Terre promise ? b De quelle oppression JĂ©hovah a-ât-âil dĂ©livrĂ© IsraĂ«l Ă lâĂ©poque de Yiphtah, et pourquoi lâa-ât-âil fait ? 9 La compassion de JĂ©hovah ne sâarrĂȘte pas lĂ . Une fois installĂ©s en Terre promise, les IsraĂ©lites connaissent de nouveau la souffrance Ă cause de leurs incessantes infidĂ©litĂ©s. Chaque fois quâils reviennent Ă la raison et crient vers lui, JĂ©hovah les dĂ©livre. Pourquoi ? Car il a pitiĂ© de son peuple. â â 2 Chroniques 3615 ; Juges 211-16. 10 Transportons-ânous Ă lâĂ©poque de Yiphtah. Les IsraĂ©lites sâĂ©tant mis Ă servir de faux dieux, depuis 18 ans JĂ©hovah laisse les Ammonites les opprimer. Enfin, les IsraĂ©lites se repentent. La Bible raconte â Ils enlevĂšrent du milieu dâeux les dieux Ă©trangers et ils servirent JĂ©hovah, si bien que son Ăąme sâimpatienta Ă cause du malheur dâIsraĂ«l. â* Juges 106-16. Ă prĂ©sent que son peuple a manifestĂ© un repentir sincĂšre, JĂ©hovah ne peut supporter plus longtemps de le voir souffrir. Le Dieu de tendre compassion charge Yiphtah de dĂ©livrer IsraĂ«l de ses ennemis. â Juges 1130-33. 11. Que nous apprend sur la compassion la maniĂšre dont JĂ©hovah a traitĂ© les IsraĂ©lites ? 11 Que nous apprend sur la tendre compassion la maniĂšre dont JĂ©hovah a traitĂ© la nation dâIsraĂ«l ? Tout dâabord, quâelle ne consiste pas seulement Ă sâattrister, par sympathie, du malheur des autres. Rappelez-âvous la maman qui rĂ©agit aux pleurs de son bĂ©bĂ©. De mĂȘme, JĂ©hovah nâest pas sourd aux appels de son peuple. Sa tendre compassion le pousse Ă soulager ses souffrances. Par son comportement envers les IsraĂ©lites, JĂ©hovah nous enseigne aussi que la compassion nâest pas faiblesse, puisquâil a traduit ce tendre sentiment en actions Ă©nergiques et dĂ©cisives. Mais JĂ©hovah ne tĂ©moigne-ât-âil de la compassion Ă ses serviteurs quâau plan collectif ? La compassion de JĂ©hovah pour les individus 12. Comment la Loi attestait-âelle la compassion de JĂ©hovah pour les individus ? 12 La Loi que Dieu avait donnĂ©e Ă la nation dâIsraĂ«l atteste sa compassion pour les individus. Prenez les pauvres. Conscient que des difficultĂ©s imprĂ©vues pouvaient plonger lâun des leurs dans la pauvretĂ©, JĂ©hovah commandait expressĂ©ment aux IsraĂ©lites â Tu ne devras pas endurcir ton cĆur et tu ne devras pas fermer ta main devant ton frĂšre pauvre. Tu devras absolument lui donner, et ton cĆur ne devra pas ĂȘtre avare quand tu lui donneras, car, Ă cause de cela, JĂ©hovah ton Dieu te bĂ©nira dans toutes tes actions. â DeutĂ©ronome 157, 10. Les IsraĂ©lites avaient Ă©galement instruction de ne pas moissonner complĂštement les lisiĂšres de leurs champs ni de ramasser ce qui restait, ces glanures Ă©tant rĂ©servĂ©es aux dĂ©favorisĂ©s LĂ©vitique 2322 ; Ruth 22-7. Quand la nation appliquait ces lois pleines de sollicitude, les pauvres du pays nâavaient pas besoin de mendier leur nourriture. Nâest-âce pas une confirmation de la tendre compassion de JĂ©hovah ? 13, 14. a Comment les paroles de David nous donnent-âelles lâassurance que JĂ©hovah se soucie de nous en tant quâindividus ? b Montrez par un exemple que JĂ©hovah est prĂšs de ceux qui ont â le cĆur brisĂ© â ou â lâesprit Ă©crasĂ© â. 13 De nos jours Ă©galement, notre Dieu dâamour se soucie de chacun individuellement. Aucune des souffrances que vous pouvez subir ne lui Ă©chappe, soyez-âen certain. David a Ă©crit dans un psaume â Les yeux de JĂ©hovah sont vers les justes, et ses oreilles vers leur appel Ă lâaide. JĂ©hovah est prĂšs de ceux qui ont le cĆur brisĂ© ; et il sauve ceux qui ont lâesprit Ă©crasĂ©. â Psaume 3415, 18. De ceux-lĂ , un commentateur dit quâil est dans leur nature â dâavoir le cĆur brisĂ© et lâesprit contrit, de se sentir indignes et jetĂ©s Ă bas par le pĂ©chĂ© ; ils se tiennent en piĂštre estime et doutent de leurs mĂ©rites â. Peut-ĂȘtre sâimaginent-âils que JĂ©hovah est loin, peut-ĂȘtre se croient-âils trop insignifiants pour quâil sâintĂ©resse Ă eux, mais ils se trompent. Les paroles de David nous donnent lâassurance que JĂ©hovah nâabandonne pas ceux qui â se tiennent en piĂštre estime â. Notre Dieu compatissant sait que, dans ces moments-âlĂ , nous avons plus que jamais besoin de lui, et il est prĂšs de nous. 14 Voyez cette femme qui sâest prĂ©cipitĂ©e Ă lâhĂŽpital avec son fils de deux ans atteint dâune laryngite suffocante. AprĂšs examen, les mĂ©decins ont dĂ©cidĂ© de garder lâenfant jusquâau lendemain. OĂč la mĂšre a-ât-âelle passĂ© la nuit ? Sur une chaise dâhĂŽpital, au chevet du bĂ©bĂ©. Son petit garçon Ă©tait malade, et sa place Ă©tait prĂšs de lui. Pouvons-ânous en attendre moins de la part de notre bon PĂšre cĂ©leste ? Ne nous a-ât-âil pas faits Ă son image GenĂšse 126 ? LâĂ©mouvant Psaume 3418 nous assure que lorsque nous avons â le cĆur brisĂ© â ou â lâesprit Ă©crasĂ© â, JĂ©hovah, en pĂšre dĂ©bordant dâamour, â est prĂšs â de nous, toujours compatissant et disposĂ© Ă nous aider. 15. Par quels moyens JĂ©hovah nous aide-ât-âil individuellement ? 15 Comment nous aide-ât-âil individuellement ? Il ne supprime pas forcĂ©ment la cause de nos souffrances. En revanche, il a prĂ©vu de nombreux moyens pour secourir ceux qui lâimplorent. Sa Parole, la Bible, renferme des conseils pratiques dâune grande efficacitĂ©. Dans la congrĂ©gation, il a placĂ© des surveillants spirituellement qualifiĂ©s qui sâefforcent de reflĂ©ter sa compassion en soutenant leurs compagnons Jacques 514, 15. Enfin, Ă©tant Celui qui entend la priĂšre â, il donne â de lâesprit saint Ă ceux qui le lui demandent â. Psaume 652 ; Luc 1113. Cet esprit, en nous insufflant la â puissance qui passe la normale â, peut nous permettre dâendurer jusquâĂ ce que le Royaume de Dieu fasse table rase de tous les problĂšmes 2 Corinthiens 47. Comment ne pas ĂȘtre reconnaissants Ă JĂ©hovah pour toutes ces dispositions ? Rappelons-ânous quâelles sont des marques de sa tendre compassion. 16. Comment JĂ©hovah a-ât-âil donnĂ© toute la mesure de sa compassion, et en quoi cette disposition nous concerne-ât-âelle individuellement ? 16 Câest, bien sĂ»r, en offrant comme rançon la personne quâil avait de plus chĂšre que JĂ©hovah a donnĂ© toute la mesure de sa compassion. Il a consenti Ă ce sacrifice par amour, afin de nous ouvrir la voie du salut. Nâoublions pas que la rançon sâapplique Ă nous individuellement. Le pĂšre de Jean le baptiseur, Zekaria, avait prĂ©dit Ă juste titre quâelle magnifierait â la tendre compassion de notre Dieu â. â Luc 178. Quand JĂ©hovah refuse sa compassion 17-19. a Comment la Bible nous enseigne-ât-âelle que la compassion de JĂ©hovah nâest pas infinie ? b Quâest-âce qui a Ă©puisĂ© la compassion de JĂ©hovah pour son peuple ? 17 Nâen dĂ©duisons pas que la compassion de JĂ©hovah soit infinie. La Bible montre, au contraire, quâil la refuse Ă bon droit Ă qui sâoppose Ă ses voies justes HĂ©breux 1028. Voyons pourquoi en considĂ©rant de nouveau le cas de la nation dâIsraĂ«l. 18 Bien que JĂ©hovah ait dĂ©livrĂ© les IsraĂ©lites de leurs ennemis Ă maintes reprises, sa compassion a fini par atteindre ses limites. Ils sâentĂȘtaient Ă pratiquer lâidolĂątrie, allant jusquâĂ introduire leurs idoles immondes dans son temple ĂzĂ©kiel 511 ; 817, 18. Par ailleurs, â sans cesse ils raillaient les messagers du vrai Dieu, mĂ©prisaient ses paroles et se moquaient de ses prophĂštes, jusquâĂ ce que la fureur de JĂ©hovah monte contre son peuple, jusquâĂ ce quâil nây ait plus de guĂ©rison â. 2 Chroniques 3616. Ayant atteint le stade oĂč plus aucune compassion nâĂ©tait raisonnablement possible, ils ont provoquĂ© la juste colĂšre de JĂ©hovah. Avec quelles consĂ©quences ? 19 JĂ©hovah ne pouvait plus Ă©prouver de compassion pour son peuple. â Je nâaurai pas compassion, je nâaurai pas de regret et je nâaurai pas pitiĂ©, dĂ©clara-ât-âil, rien ne mâempĂȘchera de les supprimer. â JĂ©rĂ©mie 1314. JĂ©rusalem et son temple furent dĂ©truits, et les IsraĂ©lites emmenĂ©s en captivitĂ© Ă Babylone. Quel drame quand des pĂ©cheurs sâenfoncent dans la rĂ©bellion au point dâĂ©puiser la compassion de Dieu ! â Lamentations 221. 20, 21. a Que se passera-ât-âil quand la compassion de Dieu sera Ă©puisĂ©e ? b Quelle disposition compatissante Ă©tudierons-ânous dans le chapitre suivant ? 20 Quâen est-âil de nos jours ? JĂ©hovah nâa pas changĂ©. Par compassion, il a chargĂ© ses TĂ©moins de prĂȘcher la â bonne nouvelle du royaume â sur toute la terre Matthieu 2414, et il aide tous ceux qui acceptent sincĂšrement ce message Ă le comprendre Actes 1614. Mais cette Ćuvre aura une fin. OĂč serait la compassion si JĂ©hovah laissait subsister indĂ©finiment lâactuel monde mĂ©chant, avec toutes ses souffrances ? Sa compassion Ă©puisĂ©e, il exĂ©cutera son jugement sur ce systĂšme de choses. MĂȘme alors, câest par compassion quâil agira â compassion pour son â saint nom â et compassion pour ses serviteurs fidĂšles ĂzĂ©kiel 3620-23. Il Ă©liminera la mĂ©chancetĂ© et instaurera un monde juste. Au sujet des mĂ©chants, il avertit â Mon Ćil ne sâapitoiera pas, et je nâaurai pas compassion. Leur voie, je la ferai venir sur leur tĂȘte, Ă coup sĂ»r. â â ĂzĂ©kiel 910. 21 Pour le moment, JĂ©hovah continue dâĂ©prouver de la compassion pour les humains, fussent-âils sur le chemin de la destruction. Au pĂ©cheur qui se repent sincĂšrement, il offre son pardon, disposition compatissante sâil en est. Comme nous le montrera dans le chapitre suivant lâĂ©tude de quelques belles images bibliques, ce pardon est total.
Dieusilence tu nous as parlé : LumiÚre dans nos yeux, Ferment dans notre pain. 1- Touche nos oreilles, Nous entendrons. Souffle sur nos lÚvres, Nous parlerons. Donne ta lumiÚre, Nous brillerons.
Il nous arrive parfois de ne pas recevoir de rĂ©ponses Ă nos priĂšres, et ce, en dĂ©pit de notre persĂ©vĂ©rance et de notre patience. Dieu nous a-t-Il oubliĂ© ? Quâa-t-on fait de mal pour quâIl dĂ©cide de nous ignorer ? Contrairement Ă ce que beaucoup pensent, le silence de Dieu nâest pas forcĂ©ment quelque chose de nĂ©gatif et lâabsence de rĂ©ponse de sa part peut sâexpliquer de plusieurs façons. Voici 8 raisons pour laquelle Dieu ne rĂ©pond pas Ă nos priĂšres. 1 Vous manquez de foi Câest pourquoi je vous dis Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous lâavez reçu et vous le verrez sâaccomplir » Marc 1124 Lorsque nous prions, nous devons faire preuve dâune foi inĂ©branlable ! Prier, câest placer sa confiance en Dieu et ĂȘtre assurĂ© quâIl ne faillira pas. Nos priĂšres doivent ĂȘtre remplies de convictions et dâassurance que Dieu nous rĂ©pondra selon Sa volontĂ©. 2 Vous ĂȘtes dans le pĂ©chĂ© Nous savons que Dieu nâexauce point les pĂ©cheurs; mais, si quelquâun lâhonore et fait sa volontĂ©, câest celui lĂ quâil exauce. » Jean 931 Vous nâoseriez jamais demandĂ© un service Ă quelquâun avec qui vous ĂȘtes en froid avec Dieu, câest la mĂȘme chose. Assurez-vous dâavoir une bonne relation et intimitĂ© avec le Seigneur, de ne pas avoir de pĂ©chĂ©s Ă confesser sur le coeur ou dâĂȘtre en conflit avec quelquâun par exemple. Si dans votre vie quotidienne, vous ne marchez pas selon la Parole, Dieu nâexaucera pas vos priĂšres. Câest pourquoi, il est important de commencer ses priĂšres par une repentance sincĂšre. 3 Vous ne priez pas de la bonne façon Vous demandez et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. » Jacques 43 Vos priĂšres ne doivent pas ĂȘtre Ă©goĂŻstes et centrĂ©es sur vos propres besoins. Dieu nâest pas un gĂ©nie de la lampe ou une machine Ă jeux qui une fois actionnĂ©e, rĂ©alise tous nos souhaits. Sa volontĂ© primera toujours sur la nĂŽtre. Câest pourquoi lorsque vous priez, nâoubliez pas de toujours soumettre vos dĂ©sirs aux siens. 4 Il vous a rĂ©pondu mais vous nây avez pas fait garde ou ne voulez pas de cette rĂ©ponse âDieu parle cependant, tantĂŽt dâune maniĂšre, tantĂŽt dâune autre, et lâon nây prend point gardeâ Job Dieu peut rĂ©pondre Ă nos priĂšres de diffĂ©rentes façons et câest Ă nous dâapprendre Ă reconnaĂźtre son langage. Aiguisons notre discernement pour ĂȘtre capable de reconnaĂźtre Sa voix, au mĂȘme titre que nous reconnaissons celle de nos parents. Par ailleurs, lorsque Dieu nous rĂ©pond et que Sa rĂ©ponse ne nous convient pas, ne jouons pas les autruches feignants de nâavoir rien vu et rien entendu. Sa rĂ©ponse a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă nous de lâaccepter et de nous soumettre Ă Sa volontĂ© parfaite. 5 Ce que vous dĂ©sirez nâest pas Sa volontĂ© Soyez transformĂ©s par le renouvellement de lâintelligence, afin que vous discerniez quelle est la volontĂ© de Dieu, ce qui est bon, agrĂ©able et parfait. » Romains 122 La VolontĂ© de Dieu doit toujours passer avant notre propre volontĂ©. Si le Seigneur ne vous accorde pas quelque chose, câest sans doute parce quâIl sait que vous nâen feriez pas bon usage, ou que cela ne Lui convient pas. Dieu est un bon PĂšre et Il nâaccorde Ă ses enfants que les choses qui les rapprocherons de Lui ! Et parfois, nous demandons des choses qui ne feront que nous Ă©loignez de Son chemin⊠6 Ce nâest pas encore le temps de Dieu Il fait toute chose bonne en son temps » EcclĂ©siaste 311 Avec Dieu, il faut savoir ĂȘtre patient. Son temps nâest pas le nĂŽtre. Nous sommes parfois bien trop pressĂ©s de recevoir des choses qui peuvent devenir un poison si nous nâavons pas la maturitĂ© nĂ©cessaire pour les utiliser. Apprenons Ă respecter le timing du Seigneur et Ă lui faire confiance. Il est le maĂźtre des temps et des circonstances. 7 Il vous faut persĂ©vĂ©rer PersĂ©vĂ©rez dans la priĂšre, veillez-y avec des actions de grĂące » Colossiens 42 Câest en persĂ©vĂ©rant dans vos priĂšres que Dieu y rĂ©pondra favorablement. Le Seigneur regardera toujours Ă votre envie, votre motivation et lâardeur avec laquelle vous dĂ©sirez la chose que vous lui demandez. SâIl ne vous a pas encore rĂ©pondu, câest peut-ĂȘtre parce quâIl en attend plus de vous. Continuez de prier. La persĂ©vĂ©rance finit toujours par payer ! Mais attention, si Dieu nâest pas dâaccord avec ce que vous dĂ©sirez, vous aurez beau persĂ©vĂ©rer, rien ne se passera. Dans cette situation, il vous faudra revenir au point n°5. 8 Parce quâil a quelque chose de meilleur pour vous Car je connais les projets que jâai formĂ©s sur vous, dit lâEternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de lâespĂ©rance » JĂ©rĂ©mie 2911 Dans ce passage, Dieu parle au peuple dâIsraĂ«l par le biais du prophĂšte JĂ©rĂ©mie. Bien quâil ne nous soit pas directement adressĂ©, ce verset nous permet de saisir la façon dont Dieu agit envers ceux quâil aime. En bon PĂšre, Dieu veut notre bonheur, mĂȘme si ce bonheur ne correspond pas forcĂ©ment Ă la dĂ©finition que nous avons. Les projets divins seront toujours bien plus grands et merveilleux que nos projets, aussi ambitieux soient-ils ! Si Dieu ne rĂ©pond pas Ă vos priĂšres, câest peut-ĂȘtre parce quâil vous rĂ©serve quelque chose dâencore mieux ! Nâest-ce pas merveilleux ?
1Nous avons vu les pas de notre Dieu Tracer sur notre terre Pour les enfants, les jeunes et les vieux, Une route de lumiĂšre. Reviendra-t-il marcher sur nos chemins, Changer nos coeurs de pierre?
La grĂące etâŠĂ travers la Bible, nous trouvons des expressions comme âvĂ©ritĂ© et amourâ, et âpaix et espĂ©rance.â Elles font gĂ©nĂ©ralement partie d'une salutation ou d'une formule de bĂ©nĂ©diction. Nous trouvons Ă©galement les mots connaissance, vĂ©ritĂ©, paix et misĂ©ricorde associĂ©s au mot grĂące dans des douzaines de versets. Il y a de la beautĂ© et de la puissance lorsque les mots agissent en synergie. Nous allons examiner trois associations de mots la grĂące et la vĂ©ritĂ©, la grĂące et la paix, et la grĂące et la misĂ©ricorde. La grĂące et la vĂ©ritĂ© Jean 1 commence diffĂ©remment des trois autres Ă©vangiles, celles de Matthieu, Marc et Luc. L'auteur nous dit qu'au commencement Ă©tait âla Paroleâ et que cette âParoleâ Ă©tait non seulement avec Dieu, mais quâelle Ă©tait Dieu. Ensuite, Jean 114 nous dit qu'elle s'est faite chair et âa habitĂ© parmi nous,â et qu'elle est venue du PĂšre, qui est plein de grĂące et de vĂ©ritĂ©. Quelques versets plus loin, nous lisons que MoĂŻse a apportĂ© la loi, mais c'est JĂ©sus qui a introduit la grĂące et la vĂ©ritĂ©. JĂ©sus est plein de bontĂ© et de faveur, mais aussi de vĂ©ritĂ©, et il ne prĂ©sente rien de trompeur. Il est Ă parts Ă©gales grĂące et vĂ©ritĂ©. Elles travaillent de concert la grĂące sauve et la vĂ©ritĂ© libĂšre. C'est la grĂące et la vĂ©ritĂ©, pas l'une ou l'autre. Si la vĂ©ritĂ© ne nous transforme pas, alors la grĂące ne sera pas pleinement comprise. L'expression de la grĂące et de la vĂ©ritĂ© doit nous guider dans notre mode de vie, et dans notre façon d'interagir avec les grĂące et la paixL'expression âla grĂące et la paixâ apparaĂźt plus d'une douzaine de fois dans le Nouveau Testament. Elle apparaĂźt gĂ©nĂ©ralement dans le premier chapitre d'un livre et est utilisĂ©e dans une salutation. Comme nous l'avons vu, la grĂące de Dieu accorde des bĂ©nĂ©dictions immĂ©ritĂ©es aux disciples de JĂ©sus. L'une de ces bĂ©nĂ©dictions est la paix de Dieu. Cette paix, eirene en grec, est un Ă©tat de repos dans lequel se trouve notre Ăąme en raison de notre salut. Nous pouvons rechercher la paix, mais sans la grĂące de Dieu, nous ne la trouverons pas. Tant que nous ne sommes pas sauvĂ©s par la grĂące et que nous ne recevons pas ce don immĂ©ritĂ©, nous ne pouvons pas faire l'expĂ©rience de la paix de Dieu. Ainsi, la grĂące vient en premier, suivie de prĂšs par la paix. C'est une merveilleuse nouvelle pour nous! Lorsque nous acceptons JĂ©sus comme seigneur et sauveur, la paix inexplicable, infinie et intarissable de Dieu devient nĂŽtre. La grĂące et la misĂ©ricorde Y a-t-il une diffĂ©rence entre la grĂące et la misĂ©ricorde? Beaucoup de gens utilisent ces termes de maniĂšre interchangeable, mais bien qu'ils soient Ă©troitement liĂ©s, ils sont diffĂ©rents. Nous pouvons les comprendre ainsi la grĂące, c'est lorsque nous obtenons un bienfait que nous ne mĂ©ritons pas. La misĂ©ricorde, c'est quand nous n'obtenons pas une mauvaise chose que nous mĂ©ritons. Par la misĂ©ricorde de Dieu, les disciples de JĂ©sus n'iront pas en enfer et par sa grĂące, nous recevrons le paradis Ă la place. La bonne nouvelle, c'est que Dieu est incroyablement gĂ©nĂ©reux en ce qu'il nous accorde les deux!
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Ilslui dirent: Nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un seul PÚre, Dieu. Martin Bible Vous faites les actions de votre pÚre. Et ils lui dirent : nous ne sommes pas nés d'un mauvais commerce; nous avons un pÚre qui est Dieu. Darby Bible Vous, vous faites les oeuvres de votre pere. Ils lui dirent donc: Nous ne sommes pas
Ce quâon appelle le paradis » nâest pas une rĂ©compense dĂ©connectĂ©e de notre vie. Dans la Bible, JĂ©sus en parle Ă plusieurs reprises. Il parle plutĂŽt de vie Ă©ternelle ». Il sâadresse Ă Dieu son pĂšre et dit La vie Ă©ternelle, câest de te connaĂźtre, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaĂźtre celui que tu as envoyĂ©, JĂ©sus-Christ. » Jn 17, 3Dieu connaĂźt le cĆur de tes parents, il voit comme ils tâaiment et il est prĂ©sent dans cet lâĂ©vangile de Matthieu, JĂ©sus raconte aussi une histoire Ă©tonnante de roi qui donne son hĂ©ritage Ă tous ceux qui lâont secouru, accueilli. Ses sujets lui rĂ©torquent Seigneur, quand est-ce que nous tâavons vu ? tu avais donc faim, et nous tâavons nourri ? » Et le Roi leur rĂ©pond Amen, je vous le dis chaque fois que vous lâavez fait Ă lâun de ces petits qui sont mes frĂšres, câest Ă moi que vous lâavez fait. » Mt 25, 34-40 Celui qui sâengage pour les pauvres, les faibles, aime ceux qui lâentourent. Dieu connaĂźt le cĆur de tes parents, il voit comme ils tâaiment et il est prĂ©sent dans cet amour-lĂ .
Quandjâavais choisi et utilisĂ© des gens, je nâavais donc pas du tout cherchĂ© les principes de la vĂ©ritĂ©, je nâavais pas essayĂ© de favoriser le travail de la maison de Dieu, je
Je suis trĂšs heureux de vous retrouver pour la suite de cette lecture suivie des Entretiens dâEpictĂšte. Dans le chapitre 9 du livre I, EpictĂšte sâintĂ©resse, une fois encore, aux consĂ©quences de notre parentĂ© avec le dieu, comme le signale trĂšs clairement le titre de cet entretien Quelles consĂ©quences peuvent ĂȘtre tirĂ©es de notre parentĂ© avec le dieu ? ». Au chapitre 3, EpictĂšte a dâores et dĂ©jĂ mis en Ă©vidence la consĂ©quence Ă©thique de cette filiation divine une meilleure image de nous-mĂȘme et une attention particuliĂšre portĂ©e Ă nos actes et Ă nos pensĂ©es, afin de rester dignes, en toutes circonstances, de cette parentĂ© divine. Dans le chapitre 9, EpictĂšte insiste Ă nouveau sur les consĂ©quences Ă©thiques de cette parentĂ© avec le dieu, confirmant ainsi le passage dâun discours sur la nature partie physique Ă un discours sur le comportement Ă adopter partie Ă©thique ou, de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, de la philosophie comme connaissance de soi et du monde dâune part, Ă la philosophie comme maniĂšre de vivre dâautre part, maniĂšre de vivre qui, pour EpictĂšte, doit ĂȘtre conforme Ă la nature et Ă sa propre nature. Ce commentaire, Ă©galement disponible en vidĂ©o, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans le cadre de la lecture suivie de cet ouvrage en cours sur le groupe Facebook de lâassociation Stoa Gallica. Ce commentaire fait suite Ă mon introduction aux Entretiens dâEpictĂšte publiĂ©e au mois de mai. Livre I, chapitre 9 Quelles consĂ©quences peuvent ĂȘtre tirĂ©es de notre parentĂ© avec le dieu ? Î áŒÏ᜞ οῊ Ï
ÎłÎłÎ”ÎœÎ”áż áŒĄÎŒáŸ¶ ΔጶΜαÎč ΞΔ áŒÏÎλΞοÎč áŒÎœ Îč áŒÏ᜶ ᜰ áŒÎŸáż Dans la premiĂšre partie de ce chapitre I, 9, 1-7, EpictĂšte part de lâhypothĂšse dĂ©fendue par les stoĂŻciens, hypothĂšse selon laquelle il existe un lien de parentĂ© entre le dieu et les hommes áż Ï
ÎłÎłÎ”ÎœÎ”ÎŻÎ± οῊ ΞΔοῊ Îșα᜶ áŒÎœÎžÏÏÏΜ I, 9, 1. Lâobjet de ce chapitre nâest donc pas de convaincre les Ă©lĂšves de cette hypothĂšse, qui est un point de dĂ©part non remis en question ici, mais de discuter avec eux des consĂ©quences quâil convient dâen tirer. Si cette affirmation des philosophes stoĂŻciens est vraie et pour EpictĂšte, câest bien le cas, comme on lâa vu au chapitre 3, quelles sont les consĂ©quences de cette affirmation ? La premiĂšre consĂ©quence dĂ©veloppĂ©e ici par EpictĂšte, câest la conscience dâappartenir Ă quelque chose de plus grand que soi, câest la conscience de prendre place dans un monde qui ne se rĂ©duit pas Ă notre lieu de naissance, ou au pays dans lequel nous vivons. Et de cette conscience devrait dĂ©couler, pour EpictĂšte, le dĂ©sir dâagir comme habitant ou citoyen du monde ÎșÎŒÎčÎż I, 9, 1-3. On retrouve ici lâidĂ©e stoĂŻcienne de cosmopolitisme ÎșÎżÎŒÎżÏολίη, chĂšre Ă Marc AurĂšle[1], notamment, et qui apparaĂźt ici une premiĂšre fois. Comment susciter cette attitude cosmopolite ? Pour ne pas se limiter au petit coin du monde oĂč nous sommes nĂ©s, pour prendre conscience, au contraire, de notre appartenance Ă un territoire plus grand, EpictĂšte prĂ©cise, au paragraphe 4, quâil convient de prendre conscience de lâorganisation du monde áż ÎŽÎčÎżÎčÎșΟΔÎč οῊ ÎșÎŒÎżÏ
, ce que permet, prĂ©cisĂ©ment, la physique stoĂŻcienne, câest-Ă -dire lâĂ©tude stoĂŻcienne de la nature phusis et ici, plus prĂ©cisĂ©ment, lâĂ©tude de lâunivers ÎșÎŒÎż. Dâailleurs, le terme grec qui dĂ©signe lâunivers inclut la notion dâordre et reflĂšte ainsi parfaitement la vision du monde stoĂŻcienne, dans laquelle lâordre de lâunivers prĂ©domine sur lâidĂ©e de chaos ou de hasard chĂšre aux Ă©picuriens. Pour les stoĂŻciens, en effet, lâunivers est parfaitement ordonnĂ©, et câest cet ordre ou cette organisation de lâunivers quâil convient de comprendre par lâĂ©tude de la physique. Dans la suite du texte, Ă travers la citation dâun auteur stoĂŻcien dont on ne connaĂźt pas le nom I, 9, 4-5, EpictĂšte prĂ©cise, en quelques mots, de maniĂšre condensĂ©e, la vision du monde stoĂŻcienne, et en particulier lâidĂ©e dâune Ă©tincelle ou dâune semence divine prĂ©sente dans tout lâunivers et tout particuliĂšrement chez les ĂȘtres douĂ©s de raison ᜰ λογÎčÎșÎŹ. Pour dĂ©signer ce principe rationnel qui agit en chacun de nous comme une semence, EpictĂšte fait usage, ici, dâun terme qui renvoie Ă la philosophie de Chrysippe concernant les semences divines ᜰ ÏÎÏΌαα. Pour les stoĂŻciens, en effet, la matiĂšre, principe passif, est informĂ©e ou animĂ©e par un principe actif, dieu ou la raison, dĂ©signĂ©, dans ce cadre, comme logos spermatikos, câest-Ă -dire comme raison spermatique[2]. Comme nous lâavons vu au chapitre 3, câest la facultĂ© de la raison, en effet, qui relie les ĂȘtres humains au dieu. Câest cette facultĂ©, que nous avons naturellement en nous, qui tĂ©moigne, pour EpictĂšte, de notre parentĂ© divine. Sans rentrer dans les dĂ©tails de la physique stoĂŻcienne, EpictĂšte affirme ici que la conscience, pour lâĂȘtre humain, dâĂȘtre du monde » ÎșÎŒÎčÎżÎœ, et non seulement dâAthĂšnes, de Paris ou de Lausanne, dĂ©coule prĂ©cisĂ©ment de cette conscience de lâorganisation du monde et de sa parentĂ© avec le dieu I, 9, 6. Celui qui a conscience de cette parentĂ© divine nâest pas seulement le fils dâun tel et dâune telle, mais fils de dieu Ï
ጱ᜞Μ οῊ ΞΔοῊ. Et cette conscience dâappartenir au monde, dâĂȘtre une partie dâun Tout plus grand, devrait permettre, pour EpictĂšte, de nous dĂ©livrer des chagrins et des peurs λÏ
ÏΜ Îșα᜶ ÏÎČΜ. Cette connaissance de la nature du monde et de notre propre nature devrait nous apporter lâabsence de troubles ou lâataraxie recherchĂ©e par la philosophie stoĂŻcienne I, 9, 7. Pour approfondir cette consĂ©quence de notre parentĂ© avec le dieu, EpictĂšte va prendre plusieurs exemples montrant que nous avons Ă lâintĂ©rieur de nous les ressources nĂ©cessaires et suffisantes pour vivre sereinement[3]. Du fait de notre parentĂ© avec le dieu, nous avons les moyens, en effet, de prendre soin de nous-mĂȘmes I, 9, 18-34. Nous nâavons donc pas besoin de nous inquiĂ©ter de manquer de nourriture, par exemple I, 9, 8-9. Et câest pourtant ce quâEpictĂšte dĂ©plore chez ses Ă©lĂšves, la prĂ©sence de cette inquiĂ©tude vis-Ă -vis du futur, qui les rend esclaves, finalement Quand un jour vous ĂȘtes gavĂ©s, vous restez assis Ă pleurer et Ă vous demander dâoĂč vous tirerez demain votre nourriture. Esclave, si tu en as, tu en auras ; si tu nâen as pas, tu tâen iras la porte est ouverte. » I, 9, 19-20. Ainsi, conscient de la semence divine qui est en moi, nul besoin de mâen remettre aux autres ni de les envier pour leur richesse ou leur pouvoir Que nous feront-ils ? A ce quâils peuvent nous faire, nous nâaccorderons aucune attention câest tout ce qui ne dĂ©pend pas de moi, et en particulier la santĂ©, la richesse et les honneurs, que les autres peuvent trĂšs facilement nous donner ou au contraire nous retirer ; et sur ce qui nous importe ᜧΜ áŒĄÎŒáżÎœ ÎŒÎλΔÎč, ils nâont aucun pouvoir câest tout ce qui dĂ©pend de nous, Ă savoir nos jugements, nos dĂ©sirs et notre impulsion Ă agir ou non, que personne, si ce nâest nous-mĂȘmes, ne peut nous enlever[4]. Qui donc exercera encore son autoritĂ© sur lâhomme qui est dans de telles dispositions câest-Ă -dire sur lâhomme qui sait distinguer entre ce qui dĂ©pend de lui et ce qui nâen dĂ©pend pas ? » I, 9, 21. Les parenthĂšses sont de mon fait. Personne. Dans les diffĂ©rents exemples mentionnĂ©s par EpictĂšte, que ce soit celui de Socrate I, 9, 22-25 ou celui dâEpictĂšte lui-mĂȘme I, 9, 29-30, on retrouve cette idĂ©e dâautosuffisance de lâindividu par rapport aux biens extĂ©rieurs dâune part, câest-Ă -dire, plus largement, vis-Ă -vis de ce qui ne dĂ©pend pas de nous santĂ©, richesse, honneurs, et en particulier par rapport aux autres, dont lâinfluence sur la possession de ces biens extĂ©rieurs est bien rĂ©elle Ce quâon peut tirer de soi-mĂȘme, de fait, il est superflu et sot de chercher Ă lâobtenir dâun autre. Si je peux de moi-mĂȘme atteindre la magnanimitĂ© et la noblesse dâĂąme, dois-je obtenir de toi un champ, de lâargent ou bien une magistrature ? Jamais de la vie ! Je ne vais pas mĂ©connaĂźtre Ă ce point ce que je possĂšde » I, 9, 31-32. Ce que nous possĂ©dons, en tant que fils du dieu, câest-Ă -dire, encore une fois, en tant quâĂȘtre douĂ© de raison, suffit Ă vivre convenablement, câest-Ă -dire avec vertu. EpictĂšte mentionne dans ce passage la magnanimitĂ© et la noblesse dâĂąme ᜞ ÎŒÎ”ÎłÎ±Î»ÏÏ
ÏÎżÎœ Îșα᜶ ÎłÎ”ÎœÎœÎ±áżÎżÎœ, tandis que lâexemple de Socrate illustre la vertu de justice. Et cela suffit, pour EpictĂšte, Ă vivre sereinement, Ă Ă©carter toutes sortes de troubles, Ă nous dĂ©livrer des chagrins et des peurs, pour reprendre les termes dâEpictĂšte I, 9, 7, plus encore que la protection dâun empereur ou de nâimporte quel autre homme, qui peut cesser du jour au lendemain et engendre chez le protĂ©gĂ© une crainte incessante du lendemain et de son protecteur, dont il dĂ©pend. En outre, cette dĂ©pendance vis-Ă -vis de lâautre requiert, de la part du protĂ©gĂ©, un certain nombre de flatteries et suscite lâenvie ou la jalousie I, 9, 20. Flatteries, envie et lamentations câest tout cela quâEpictĂšte souhaite Ă©viter Ă ses Ă©lĂšves en leur rappelant, une fois encore, leur parentĂ© divine, et lâautosuffisance de celui qui, conscient de ses propres forces, indiffĂ©rent vis-Ă -vis des choses indiffĂ©rentes áŒÎŽÎčÎŹÏÎżÏα, se concentre sur ce qui dĂ©pend de lui la pratique de la vertu et le bon usage des facultĂ©s qui lui viennent du dieu. Je termine, rapidement, sur lâidĂ©e dĂ©veloppĂ©e par EpictĂšte aux paragraphes 10 Ă 17, dialogue fictif entre EpictĂšte et ses Ă©lĂšves qui apparaĂźt, dans ce chapitre trĂšs riche, comme une sorte de parenthĂšse concernant lâattitude idĂ©ale des Ă©lĂšves dâEpictĂšte et de leur maĂźtre. EpictĂšte, en effet, est principalement occupĂ©, dans ses activitĂ©s dâenseignement, Ă dĂ©barrasser ses Ă©lĂšves de leur inquiĂ©tude vis-Ă -vis du futur et dâun Ă©ventuel manque de nourriture et dâautres biens extĂ©rieurs. Or, pour lâĂ©lĂšve idĂ©al, celui qui a compris la leçon dâEpictĂšte et qui a su tirer les consĂ©quences de sa parentĂ© avec le dieu, surgit un autre dĂ©sir que le maĂźtre, dans cette situation hypothĂ©tique, devrait combattre. Ce dĂ©sir, câest celui de quitter la vie terrestre afin dâĂȘtre libĂ©rĂ© de ces dĂ©sirs et de ces prĂ©occupations qui viennent du corps Nâest-il pas vrai que ce sont des choses indiffĂ©rentes, autrement dit des choses qui ne sont rien pour nous, et que la mort nâest pas un mal ? Que nous sommes parents du dieu et que câest de lĂ -bas que nous sommes venus ? Permets que nous retournions au lieu dâoĂč nous sommes venus, permets quâun jour nous soyons dĂ©barrassĂ©s de ces chaĂźnes quâon nous a arrachĂ©es et qui nous pĂšsent » I, 9, 13-14. A cette demande, fictive, dâun Ă©lĂšve, EpictĂšte rĂ©pond par la nĂ©gative Hommes, attendez le dieu. Lorsquâil vous fera signe et vous affranchira de ce service, alors, puisque vous serez affranchis, allez vers lui ; pour le moment, supportez dâhabiter la place quâil vous a assignĂ©e. Il est court, en vĂ©ritĂ©, le temps de ce sĂ©jour, et facile Ă supporter pour ceux qui sont dans de telles dispositions câest-Ă -dire dans les dispositions que nous avons dĂ©crites plus haut. Quel tyran, quel voleur, quels tribunaux sont encore Ă redouter pour ceux qui ne font aucun cas du corps et de ses possessions ? Restez, ne partez pas, ce serait dĂ©raisonnable. » I, 9, 16-17 Le suicide est ici rejetĂ© par EpictĂšte pour la simple et bonne raison que nous avons, du fait de notre parentĂ© divine, les moyens nĂ©cessaires pour supporter áŒÎœÎŹÏΔΞΔ les difficultĂ©s de lâexistence, en particulier les difficultĂ©s matĂ©rielles la pauvretĂ©, la maladie, la mauvaise rĂ©putation, etc.. Les biens extĂ©rieurs, ou plutĂŽt leur absence, ne sont pas une raison suffisante, selon EpictĂšte, pour choisir de mourir. Il serait dĂ©raisonnable áŒÎ»ÎżÎłÎŻ, câest-Ă -dire, littĂ©ralement, cela irait contre la raison », de quitter la vie pour ce genre de motifs. Je mâarrĂȘte lĂ , mĂȘme sâil y aurait encore beaucoup Ă dire sur la question du suicide chez les stoĂŻciens, et en particulier chez SĂ©nĂšque, mais il nây a pas, me semble-t-il, de justification du suicide dans les Entretiens. Ce sur quoi EpictĂšte insiste, au contraire, ici et Ă dâautres endroits, câest sur le fait quâil ne nous appartient pas de choisir ni le lieu ni le jour de notre mort, mais quâil faut accepter la place qui nous a Ă©tĂ© assignĂ©e et le temps qui nous est donnĂ© de vivre[5]. Pour EpictĂšte, câest toujours la mort qui nous saisit de la mĂȘme maniĂšre que le metteur en scĂšne choisit la durĂ©e de la piĂšce de théùtre dans lequel je suis un acteur, câest le dieu qui choisit le moment pour moi de quitter la fĂȘte, pour reprendre deux mĂ©taphores rĂ©guliĂšrement utilisĂ©es par EpictĂšte[6]. Il est temps, pour moi, de vous quitter, mais on se retrouve la semaine prochaine, pour le commentaire du chapitre 10, un chapitre bien plus court consacrĂ© aux personnes qui veulent faire carriĂšre. Dâici lĂ , je vous souhaite une bonne lecture des Entretiens, une trĂšs bonne journĂ©e et surtout, portez-vous bien ! [1] Sur le cosmopolitisme de Marc AurĂšle, voir, par exemple, Marc AurĂšle, PensĂ©es, IV, 4 et VI, 44. Ma citĂ© et ma patrie, comme Antonin, câest Rome ; et en tant quâhomme, câest le monde. Ce qui est utile Ă ces citĂ©s, voilĂ les seuls biens pour moi. » VI, 44. Pour Marc AurĂšle comme pour EpictĂšte, le monde est comme une citĂ© » Marc AurĂšle, PensĂ©es, IV, 4, et lâhomme est citoyen du monde, partageant avec les autres la pensĂ©e et la raison. [2] Sur lâexistence de ces deux principes, actif et passif, en toutes choses, voir Jean-Baptiste Gourinat, Le stoĂŻcisme, collection Que sais-je ?, Paris, Presses Universitaires de France / Humensis, 2017, p. 66-68 et p. 70-73. Selon DiogĂšne LaĂ«rce, VII, 134, il y a deux principes, un principe actif ou producteur, Dieu ou la raison, et un principe passif qui subit lâaction du principe producteur. Le principe actif agit Ă lâintĂ©rieur de la matiĂšre âŠ. Le principe actif est un principe biologique, qui se trouve dans le corps câest Ă la fois une raison et une semence, ce qui en fait une âraison spermatiqueâ. Le principe passif est la matiĂšre premiĂšre, câest-Ă -dire la substance sans qualitĂ© âŠ. La matiĂšre est en principe sans forme ni figure, et sans qualitĂ©, mais, en rĂ©alitĂ©, elle nâexiste jamais sĂ©parĂ©ment du principe actif » p. 66-67. [3] Sur ce point, voir aussi EpictĂšte, Entretiens, I, 6, 37, et le commentaire de ce passage Car je dispose de lâĂ©quipement que tu mâas donnĂ©, ainsi que des ressources nĂ©cessaires pour pouvoir honorablement tirer parti des Ă©vĂ©nements ». [4] Sur la distinction entre ce qui dĂ©pend de nous et ce qui nâen dĂ©pend pas, voir EpictĂšte, Manuel, 1, 1 et Entretiens, I, 1, ainsi que le commentaire de ce premier chapitre des Entretiens MaĂ«l Goarzin, Ce qui dĂ©pend de nous EpictĂšte, Entretiens, I, 1 ». PubliĂ© sur Comment vivre au quotidien ? le 10 juin 2021. ConsultĂ© le 29 juillet 2021. Lien [5] Sur ce point, voir aussi EpictĂšte, Manuel, 17 Souviens-toi que tu es un acteur dans une piĂšce de théùtre, qui est telle que le veut le poĂšte dramatique. Sâil veut que ton rĂŽle soit court, il et court. Sâil le veut long, il est long. » Voir aussi EpictĂšte, Entretiens, II, 5, 10-13, passage dans lequel EpictĂšte utilise non pas la mĂ©taphore du metteur en scĂšne ou du dramaturge, mais la mĂ©taphore du pilote de navire. [6] EpictĂšte, Entretiens, III, 5, 10 A prĂ©sent, tu veux que je quitte la fĂȘte ; je mâen vais, plein de reconnaissance envers toi pour mâavoir jugĂ© digne de participer Ă la fĂȘte avec toi, de voir tes Ćuvres et de prendre clairement et totalement conscience de ton gouvernement ». Voir aussi Entretiens, IV, 1, 103-106. Citer ce billet MaĂ«l Goarzin, "Des consĂ©quences de notre parentĂ© avec le dieu EpictĂšte, Entretiens I, 9". PubliĂ© sur Comment vivre au quotidien? le 6 aoĂ»t 2021. ConsultĂ© le 28 aoĂ»t 2022. Lien
Nousavons vu les pas de notre Dieu 30 Avent ré m 3. Nous 4. Nous 2. Nous 1. Nous a - a- a- a- vons vons vons vons vu vu vu vu les fleu - dan - le sol m pas rir ser ri - de dans les che no - nos
La main de JĂ©hovah se fera connaĂźtre de ses serviteurs. » ISAĂE 6614 CANTIQUES 65, 26 1, 2. Que pensent des gens Ă propos de Dieu ? BEAUCOUP de gens croient que Dieu ne se soucie pas vraiment de ce quâils font. Ils pensent quâil ne sâintĂ©resse pas Ă ce qui leur arrive. Par exemple, en novembre 2013, aprĂšs la tempĂȘte trĂšs violente qui a dĂ©truit une grande partie des Philippines, le maire dâune grande ville a dit Dieu devait ĂȘtre ailleurs. » 2 Dâautres pensent que Dieu ne peut pas voir ce quâils font. IsaĂŻe 2610, 11 ; 3 Jean 11 Ă lâĂ©poque de Paul, certains pensaient dĂ©jĂ cela. Il a dit que ces gens ne se souciaient pas de connaĂźtre Dieu. Ils Ă©taient injustes, mauvais, pleins dâenvie et mĂ©chants. Romains 128, 29 3. a Quelles questions devrions-nous nous poser ? b Dans la Bible, que reprĂ©sente la main » de Dieu ? 3 Et nous ? Nous savons que JĂ©hovah voit tout ce que nous faisons. Mais sommes-nous sĂ»rs quâil sâintĂ©resse Ă nous ? Voyons-nous sa main, câest-Ă -dire son aide, dans notre vie ? Dans la Bible, la main » de JĂ©hovah reprĂ©sente souvent sa force en train dâagir. Il utilise sa force pour aider ses serviteurs et pour vaincre ses ennemis. lire DeutĂ©ronome 268 JĂ©sus a dit que certaines personnes verraient Dieu ». Matthieu 58 Faisons-nous partie de ces personnes ? Comment pouvons-nous voir Dieu » ? Dans cet article, nous Ă©tudierons des exemples bibliques de personnes qui ont vu la main de JĂ©hovah dans leur vie, et de personnes qui nâont pas voulu la voir. Nous apprendrons aussi comment la foi nous aide Ă voir la main de JĂ©hovah. ILS ONT REFUSĂ DE VOIR LA MAIN DE JĂHOVAH 4. Pourquoi les ennemis dâIsraĂ«l nâont-ils pas vu la main de JĂ©hovah ? 4 Dans le passĂ©, beaucoup de personnes ont eu lâoccasion de voir et dâentendre comment JĂ©hovah a aidĂ© le peuple dâIsraĂ«l. Il avait fait des miracles pour libĂ©rer son peuple dâĂgypte et pour vaincre plusieurs rois de la Terre promise le pays promis par JĂ©hovah. JosuĂ© 93, 9, 10 Dâautres rois avaient entendu et vu comment JĂ©hovah avait sauvĂ© son peuple, pourtant ils se rĂ©unirent tous ensemble pour faire la guerre contre JosuĂ© et contre IsraĂ«l ». JosuĂ© 91, 2 En combattant IsraĂ«l, ces rois ont eu lâoccasion de voir la main de JĂ©hovah. En effet, grĂące Ă la force extraordinaire de JĂ©hovah, le soleil se tint immobile, et la lune sâarrĂȘta vraiment, jusquâĂ ce que la nation ait pu se venger de ses ennemis ». JosuĂ© 1013 Mais JĂ©hovah a laissĂ© les ennemis dâIsraĂ«l sâentĂȘter, et ils ont combattu son peuple. JosuĂ© 1120 Ils ont Ă©tĂ© vaincus parce quâils ont refusĂ© dâadmettre que JĂ©hovah combattait pour son peuple. Nous devons savoir reconnaĂźtre la main de JĂ©hovah quand elle agit dans notre vie. 5. Quâa refusĂ© de croire le roi Ahab ? 5 Des centaines dâannĂ©es plus tard, le mĂ©chant roi Ahab a eu plusieurs occasions de voir la main de JĂ©hovah. Un jour, Ăliya lui a dit Il nây aura ni rosĂ©e ni pluie, sauf sur lâordre de ma parole ! » 1 Rois 171 Il nây avait que la main de JĂ©hovah qui pouvait faire cela, mais Ahab a refusĂ© dây croire. Quelque temps plus tard, Ăliya a priĂ©, et JĂ©hovah lui a rĂ©pondu en envoyant du feu du ciel. Ahab a vu cela. Ensuite, Ăliya lui a dit que JĂ©hovah ferait cesser la sĂ©cheresse en provoquant une grande pluie. 1 Rois 1822-45 Ahab a vu tous ces miracles, mais il a quand mĂȘme refusĂ© de croire quâil avait vu la force de JĂ©hovah. Quelle est la leçon de ces exemples ? Nous devons savoir reconnaĂźtre la main de JĂ©hovah quand elle agit dans notre vie. ILS ONT VU LA MAIN DE JĂHOVAH 6, 7. Quâont admis les GuibĂ©onites et Rahab ? 6 Les GuibĂ©onites Ă©taient trĂšs diffĂ©rents des nations voisines. Ils ont vu la main de JĂ©hovah. Au lieu de combattre les IsraĂ©lites, ils ont voulu faire la paix avec eux. Pourquoi ? Parce quâils avaient entendu parler de JĂ©hovah et de tout ce quâil avait fait. JosuĂ© 93, 9, 10 CâĂ©tait sage dâadmettre que JĂ©hovah combattait pour IsraĂ«l. 7 Rahab aussi a vu la main de JĂ©hovah. Elle nâĂ©tait pas israĂ©lite, mais elle avait entendu raconter comment JĂ©hovah avait libĂ©rĂ© son peuple dâĂgypte. Quand 2 espions israĂ©lites sont venus chez elle, elle leur a dit Je sais que JĂ©hovah vous donnera Ă coup sĂ»r le pays. » Rahab Ă©tait sĂ»re que JĂ©hovah pourrait la sauver avec sa famille. Elle a montrĂ© sa foi en JĂ©hovah mĂȘme si elle savait que câĂ©tait dangereux. JosuĂ© 29-13 ; 423, 24 8. Comment certains IsraĂ©lites ont-ils montrĂ© quâils reconnaissaient la main de JĂ©hovah? 8 En voyant le feu venir du ciel aprĂšs la priĂšre dâĂliya, certains IsraĂ©lites nâont pas rĂ©agi comme le mĂ©chant roi Ahab. Ils ont reconnu que câĂ©tait JĂ©hovah qui faisait cela. Ils ont criĂ© JĂ©hovah est le vrai Dieu ! » 1 Rois 1839 Pour eux, câĂ©tait Ă©vident quâils voyaient la force de JĂ©hovah. 9. Comment pouvons-nous voir JĂ©hovah et sa main Ă notre Ă©poque ? 9 Nous avons Ă©tudiĂ© de bons et de mauvais exemples qui nous aident Ă comprendre ce que signifie voir Dieu » ou voir la main de Dieu ». En apprenant Ă connaĂźtre JĂ©hovah et ses qualitĂ©s, nous voyons sa main avec les yeux de notre cĆur ». ĂphĂ©siens 118 Cela nous encourage Ă vouloir imiter les humains fidĂšles du passĂ© et dâaujourdâhui qui ont vu JĂ©hovah aider son peuple. Mais avons-nous des preuves que JĂ©hovah aide son peuple Ă notre Ă©poque ? DES PREUVES QUE LA MAIN DE JĂHOVAH AGIT Ă NOTRE ĂPOQUE 10. Quelles preuves avons-nous que JĂ©hovah aide les gens Ă notre Ă©poque ? sers-toi de la photo du dĂ©but de lâarticle 10 Nous avons beaucoup de preuves que JĂ©hovah continue dâaider les humains. Nous entendons souvent raconter que JĂ©hovah a rĂ©pondu Ă des personnes qui lui ont demandĂ© son aide. Psaume 532 Par exemple, Allan prĂȘchait dans une petite Ăźle des Philippines. Il a rencontrĂ© une femme, qui a commencĂ© Ă pleurer. Il raconte Ce matin-lĂ , elle avait priĂ© JĂ©hovah pour que ses TĂ©moins la trouvent. » Quand cette femme Ă©tait adolescente, elle avait Ă©tudiĂ© la Bible avec des TĂ©moins. Mais quand elle sâĂ©tait mariĂ©e et quâelle Ă©tait venue vivre sur lâĂźle, elle avait arrĂȘtĂ© dâĂ©tudier. Elle a Ă©tĂ© trĂšs touchĂ©e que JĂ©hovah rĂ©ponde Ă sa priĂšre aussi vite. Moins dâun an aprĂšs, elle sâest fait baptiser. Cherches-tu Ă voir la main de JĂ©hovah dans ta vie ? ces photos vont avec les paragraphes 11 Ă 13 11, 12. a Comment JĂ©hovah aide-t-il ses serviteurs ? b Raconte comment JĂ©hovah a aidĂ© Amy. 11 Beaucoup de serviteurs de JĂ©hovah ont vu sa main les aider Ă abandonner des mauvaises habitudes quâils avaient avant de devenir TĂ©moins, par exemple fumer, se droguer, ou regarder de la pornographie. Certains disent quâils avaient essayĂ© dâarrĂȘter tout seuls, mais quâils nâavaient pas rĂ©ussi. Mais quand ils ont demandĂ© Ă JĂ©hovah de les aider, il leur a donnĂ© une force plus grande que la force normale. Alors ils ont rĂ©ussi Ă abandonner leurs mauvaises habitudes. 2 Corinthiens 47 ; Psaume 3723, 24 JĂ©hovah aide ses serviteurs Ă vaincre leurs difficultĂ©s personnelles. 12 JĂ©hovah aide aussi ses serviteurs Ă vaincre des difficultĂ©s personnelles. Câest ce quâAmy a vĂ©cu. Elle avait Ă©tĂ© envoyĂ©e sur une petite Ăźle de lâocĂ©an Pacifique, pour participer Ă la construction dâune Salle du Royaume et dâune maison de missionnaires. LĂ -bas, la culture Ă©tait diffĂ©rente. LâĂ©lectricitĂ© et lâeau Ă©taient souvent coupĂ©es. Les rues Ă©taient inondĂ©es. Sa famille lui manquait. Et elle vivait dans une petite chambre dâhĂŽtel. Un jour, elle a criĂ© aprĂšs une sĆur avec qui elle travaillait. Elle a eu trĂšs honte de ce quâelle avait fait. Quand elle est rentrĂ©e dans sa chambre sans lumiĂšre, elle a priĂ© JĂ©hovah et lui a demandĂ© son aide. Puis, quand lâĂ©lectricitĂ© est revenue, elle a lu dans La Tour de Garde un article sur une remise des diplĂŽmes de lâĂcole de GuilĂ©ad. Cet article parlait des difficultĂ©s quâelle Ă©tait en train de vivre. Elle dit Ce soir-lĂ , jâai eu lâimpression que JĂ©hovah me parlait. Ăa mâa encouragĂ©e Ă ne pas abandonner ma mission. » Psaume 4425, 26 ; IsaĂŻe 4110, 13 13. Quelles preuves avons-nous que JĂ©hovah aide ses serviteurs Ă dĂ©fendre leur droit de prĂȘcher ? 13 JĂ©hovah aide aussi ses serviteurs Ă dĂ©fendre leur droit de prĂȘcher et Ă le faire autoriser par les lois. Philippiens 17 Par exemple, quand certains gouvernements ont essayĂ© dâinterdire la prĂ©dication, nous nous sommes dĂ©fendus devant les tribunaux. Depuis lâannĂ©e 2000, nous avons gagnĂ© au moins 268 affaires devant des tribunaux supĂ©rieurs du monde entier. 24 de ces affaires ont Ă©tĂ© gagnĂ©es devant la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme. Câest clair, personne ne peut arrĂȘter la main de JĂ©hovah ! IsaĂŻe 5417 ; lire IsaĂŻe 591 14. Quelles autres preuves avons-nous que JĂ©hovah est avec son peuple ? 14 La prĂ©dication de la bonne nouvelle sur toute la terre est une autre preuve que la main de JĂ©hovah nous aide. Matthieu 2414 ; Actes 18 Et la bonne entente entre ses serviteurs du monde entier est encore une preuve de son aide. Cette unitĂ© nâexiste pas ailleurs ! MĂȘme des gens qui ne servent pas JĂ©hovah admettent Dieu est rĂ©ellement parmi vous. » 1 Corinthiens 1425 Nous avons beaucoup de preuves que JĂ©hovah est avec son peuple. lire IsaĂŻe 6614 Et toi, vois-tu la main de JĂ©hovah dans ta vie ? VOIS-TU LA MAIN DE JĂHOVAH DANS TA VIE ? 15. Parfois, nous ne voyons pas la main de JĂ©hovah dans notre vie. Pourquoi ? 15 Parfois, nous ne voyons pas la main de JĂ©hovah dans notre vie. Pourquoi ? Quand nous avons beaucoup de problĂšmes, nous oublions peut-ĂȘtre que JĂ©hovah nous a souvent aidĂ©s avant. Câest arrivĂ© Ă Ăliya. Il Ă©tait courageux, mais quand la reine JĂ©zabel a voulu le tuer, il a eu peur. Pendant un moment, il a oubliĂ© comment JĂ©hovah lâavait dĂ©jĂ aidĂ©. La Bible dit quâil a mĂȘme voulu mourir. 1 Rois 191-4 OĂč pouvait-il trouver de lâaide et du courage ? Il devait parler Ă JĂ©hovah. 1 Rois 1914-18 16. Quand nous avons des problĂšmes, que pouvons-nous faire pour voir JĂ©hovah ? 16 Job Ă©tait tellement concentrĂ© sur ses soucis quâil ne voyait pas sa situation comme JĂ©hovah la voyait. Job 423-6 Parfois, nous aussi nous avons peut-ĂȘtre du mal Ă voir JĂ©hovah Ă cause de nos problĂšmes. Que pouvons-nous faire pour voir ce que JĂ©hovah fait pour nous ? En rĂ©flĂ©chissant Ă ce que la Bible dit Ă propos de nos problĂšmes, nous nous rendons compte que JĂ©hovah nous aide. Alors, JĂ©hovah est plus rĂ©el pour nous, et nous aussi nous pouvons dire Jâai entendu parler de toi, mais maintenant mon Ćil te voit. » JĂ©hovah se sert-il de toi pour aider des personnes Ă le voir ? cette photo va avec les paragraphes 17 et 18 17, 18. a Comment peux-tu voir la main de JĂ©hovah dans ta vie ? b Raconte une situation qui montre que JĂ©hovah nous aide Ă notre Ă©poque. 17 Comment peux-tu voir la main de JĂ©hovah dans ta vie ? Prenons 5 cas 1 Tu es sĂ»r que JĂ©hovah tâa aidĂ© Ă trouver la vĂ©ritĂ©. 2 Tu te souviens dâavoir entendu un discours Ă une rĂ©union, et dâavoir pensĂ© Câest exactement ce dont jâavais besoin ! » 3 Tu as vu comment JĂ©hovah a rĂ©pondu Ă une de tes priĂšres. 4 Tu voulais faire plus pour JĂ©hovah, et tu lâas vu tâaider Ă y arriver. 5 Tu as quittĂ© ton travail parce quâil tâempĂȘchait de servir JĂ©hovah autant que tu le voulais, et tu lâas vu rĂ©aliser cette promesse Je ne tâabandonnerai en aucune façon. » HĂ©breux 135 Quand notre amitiĂ© avec JĂ©hovah est forte, nous voyons facilement sa main dans notre vie. 18 Sarah, une sĆur du Kenya, raconte Jâavais lâimpression quâune Ă©tudiante nâaimait pas son Ă©tude de la Bible, alors jâai priĂ©. Jâai demandĂ© Ă JĂ©hovah si je devais arrĂȘter lâĂ©tude. Juste aprĂšs que jâai dit âamenâ, mon tĂ©lĂ©phone a sonnĂ©. CâĂ©tait cette Ă©tudiante qui demandait si elle pouvait assister Ă la rĂ©union avec moi ! JâĂ©tais stupĂ©faite ! » Si tu cherches ce que JĂ©hovah fait pour toi, tu peux toi aussi voir sa main tâaider. Rhonna, une sĆur qui habite en Asie, dit Câest petit Ă petit quâon apprend Ă voir comment JĂ©hovah nous aide dans notre vie. Mais quand on y arrive, câest extraordinaire de dĂ©couvrir Ă quel point il sâintĂ©resse Ă nous ! » 19. Quelle autre chose devons-nous faire pour voir JĂ©hovah ? 19 JĂ©sus a dit quâil faut avoir le cĆur pur » pour voir Dieu ». Matthieu 58 Quâest-ce que cela signifie? Quâil faut garder nos pensĂ©es pures et ne plus rien faire de mauvais. lire 2 Corinthiens 42 Dans cet article, nous avons appris que, pour voir JĂ©hovah, nous devons continuer de renforcer notre amitiĂ© avec lui. Dans lâarticle suivant, nous apprendrons comment la foi peut nous aider Ă voir plus clairement la main de JĂ©hovah dans notre vie.
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nous avons vu les pas de notre dieu