Dansson beau livre, La Promesse de l’aube, Romain Gary raconte que sa mère, une Russe rêvant de la France, disait sans cesse à son fils adoré: «Il faut aller vivre en France, le pays où
Origine de l'article PRESSE NUMERIQUE .Cet article est paru en premier sur y a quelques jours, le président de la République appelait les Français au sacrifice au nom de la liberté. Ce 24 août, le chef de l’Etat est allé plus loin, annonçant la fin d’une insouciance, d’une époque, de l’abondance. En résumé, la fin de l’espoir pour les générations futures. Par ces propos martiaux, le chef de l’Etat cherche surtout à préparer les esprits à l’échec cuisant de sa politique libérale, antisociale et menée avec violence à l’égard des Français. Derrière cette injonction à oublier le monde d’avant pour un monde d’après, fait de sacrifices et de désespoir, Emmanuel Macron révèle l’anéantissement de la pensée politique au profit d’une pensée froide analytique qui, si elle est apte à compter, est inapte à proposer un idéal et des solutions. Derrière cette posture, qu’il souhaiterait être celle d’un homme d’Etat, n’hésitant pas à utiliser le pays au service de sa gloire et de sa postérité, demeure un comportement dangereux pour la nation et l’esprit même des Français. La nation, disait Renan, ce sont des êtres différents conduits vers un même idéal. Dans la France macroniste, l’idéal n’a plus de pilote. Déjà en mars 2020, le chef de l’Etat, face à une épidémie qu’il avait appelé une guerre, avait exhorté les Français à la peur. Aujourd’hui, il les enjoint de nouveau à craindre l’avenir. Jamais, durant ces deux années, Emmanuel Macron n’a appelé au courage des Français, comme le firent ceux dont il semble rêver le destin Winston Churchill, le général de Gaulle… Pourquoi ? Sujétion. Parce qu’à la différence des grands hommes qui conduisirent la France plongée dans de grands tourments, ce gouvernement technocratique n’a aucun idéal. Il dirige le pays comme un manager une entreprise, en faisant reposer la pérennité de celle-ci sur la rentabilité. Sans jamais se soucier du long terme, sans jamais se poser la question de la condition humaine. Il y a quelques jours, Olivier Dussopt, ministre du Travail, enterrait la sociale démocratie, appelant au progressisme, soit la sujétion de l’homme aux ambitions économiques du pays. Aujourd’hui, le chef de l’Etat appelle à enterrer la France, à oublier le modèle démocratique au profit du pragmatisme, l’idéal humaniste au profit de la gestion comptable du pays. Ces propos sont-ils audibles de la part d’un président de la République garant des institutions et, de fait, d’un modèle républicain construit depuis des décennies par la volonté des Français. Ces propos sont-ils dignes de la part d’un homme qui se voudrait d’Etat ou d’un homme qui se rêve politique ? Quel est le but de tous ces discours belliqueux à l’égard des pays étrangers, des affronts aux dirigeants d’Afrique ? Quel avenir offrir à la France dans un monde où notre modèle démocratique subit depuis cinq ans les attaques incessantes de ceux censés le défendre ? Excuses. Les Français ne veulent pas s’isoler sur la scène internationale. Les Français ne veulent pas de cette guerre à laquelle le président de la République semble rêver le matin en se rasant, allant jusqu’à supprimer, en plein chaos international, le corps diplomatique, une fierté nationale, qui est la seule clef viable d’une négociation entre dirigeants. Les Français ne veulent pas d’un pays administré le plus souvent contre leurs intérêts, mais rêvent d’une nation guidée. Devant l’échec de sa politique sur un plan diplomatique, économique, social, Emmanuel Macron accusait hier l’Europe. Aujourd’hui, il accuse le climat mondial. Au final, derrière toutes ces excuses ne demeure qu’une seule réalité après avoir entaché la souveraineté de la France, le président de la République enterre un modèle qui fut la lumière de l’Europe durant des siècles, reléguant les discours francophiles à des postures nationalistes. Aujourd’hui, Emmanuel Macron tente de nous faire croire qu’aimer la France, c’est être déconnecté des enjeux du monde parce que dans ce monde globalisé, lui et son gouvernement ont été incapables de défendre le modèle français. Aimer la France, ce n’est pas haïr l’autre. Aimer la France, c’est la rêver prestigieuse dans la grande marche du monde et certainement pas demander à son peuple de la sacrifier au profit d’un nouvel ordre mondial qui serait inévitable. Alain Houpert est sénateur LR de la Côte-d’Or, membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.Rêverde La Femme Du Président. SIGNIFICATION: Rêver de la femme du président indique que peut-être êtes-vous en train de faire la transition vers une nouvelle carrière, un nouveauLa première organisation politico-militaire tchadienne est le Front de Libération Nationale du Tchad, crée en 1966 sur l’initiative du feu Ibrahim Abatcha. En 1968, suite aux dissensions intervenues au sein du FROLINAT, d’autres groupes armés ont vu le jour. Plus tard, après la guerre civile des années 1979-1980, d’autres mouvements politico-militaires sont apparus, lors des rencontres de réconciliation nationale tenues au Nigeria. Ainsi Ä Lagos, les leaders de ces organisations ont manifesté leur désir de se regrouper au sein d’un Gouvernement d’Union Nationale de Transition/GUNT, placé sous la direction du président Goukouni Weddeye. Mais dans la gestion pratique du pouvoir politique, ces leaders et chefs de tendance politico-militaires n’ont malheureusement pas démontré leur capacité de travailler ensemble pour sauver le pays et épargner les populations tchadiennes des conflits armés. Aujourd’hui, soit plus de vingt-cinq ans après, quelle est la situation des organisations politico-militaires tchadiennes ? En fait, combien sont-elles réellement ? Quelle stratégie adoptent-elles face au pouvoir de NDjaména ? Quelle alternative proposent-elles au peuple tchadien? Leurs leaders ont-ils encore la volonté et la capacité de prendre le pouvoir? Seront-ils en mesure de gouverner un jour le pays, sans tomber dans les travers de leurs intérêts personnels ? Bref, pourrons-t-ils sauver le Tchad ? La prise de pouvoir par les armes est-elle encore possible ou du moins acceptée dans le contexte international actuel ? La Constitution tchadienne issue de la Conférence Nationale Souveraine et adoptée par référendum, interdit toute prise de pouvoir par les armes et suggère la désobéissance pacifique des tchadiens, au cas où cela se produirait. Alors, quelle autre alternative serait-t-elle possible ? Ces Organisations politico-militaires pourront-elles s’engager à participer aux prochaines élections présidentielles et législatives ? Mais avant cela, peuvent-elles adopter ensemble et proposer une plateforme réaliste de négociation politique sérieuse avec le gouvernement tchadien ? Auront-elles le temps nécessaire de le faire ou le voudront-elles ? Le régime actuel de NDjaména accepterait-il de telle initiative ou démarche ? L’intérêt supérieur la nation tchadienne ne mérite-t-il pas que les protagonistes et adversaires tchadiens ne trouvent enfin une issue politique consensuelle ? Cela éviterait ă nos populations d’interminables conflits qui deviennent un réel obstacle du développement économique et social du pays. Certes, il n’est pas question de procéder ici ă une classification rétrospective de ces organisations, moins encore de développer l’historique de leurs activités. Et comme, nous n’avons pas de préférence particulière pour tel Mouvement ou Organisation par rapport ă tel autre, cela nous permet d’aborder cette réflexion sans préjugé, ni jugement de valeur et de présenter notre opinion de manière simple sur cette question assez sensible et délicate. Peut-on savoir, si les organisations politico-militaires tchadiennes existent encore ? Depuis un certain temps, il n’y a pas d’échos majeurs de leurs activités militaires sur le terrain. Auparavant, il y avait quelques tentatives de regroupement et de réunion par-ci et par-lă. En fait, depuis la création du Frolinat aujourd’hui placé sous la direction du président Goukouni Weddeye, jusquâ€™Ä nos jours, il y avait plusieurs mouvements ou groupes politico-militaires. Certains sont anciens et d’autres de création récente. Compte tenu de la confusion même de leur Statut et surtout de leurs activités, il n’est pas facile de les identifier tous. Mais on peut citer quelques-uns uns comme, le CDR d’Acheikh Ibn Oumar, le MDD de Brahim Malllah, le MDJT du feu Youssouf Togoïmi, le CSNPD du feu Ketté Moise, le FDP du Dr. Nahor Mahmoud, les FARF du feu Laokein Bardé, le FNTR de Mahamat Moussa, le FPRN de Alio Abdoulaye, le RAFAT de Adoum Moussa Seif, le MUR de Gaillet Bourkoumandah ou encore la CDDC de Hassaballah Soubiane, énumération relative n’est pas exhaustive. Qu’elles soient divergentes ou semblables, certaines avaient réussi à constituer des alliances pour mener ensemble des actions communes. Ainsi les conclaves de leurs réunions avaient abouti Ä des regroupements tels, le Front Uni pour le Développement et le Progrès/FUDP ou encore l’Union des Forces pour le Changement/UFC. Mais les activités réellement connues de ces regroupements se limitent généralement Ä des publications communes des Communiqués de presse. Ainsi, les leaders de ces organisations, résident à l’extérieur et circulent un peu partout en Afrique, en Europe, aux États-Unis et au Canada. Certains sont mêmes poursuivis en justice, mais ils prennent le chemin de l’exil sous le couvert de l’opposition politique. Quelques rares parmi eux, semblent déterminés et engagés ă apporter un réel changement du système politique tchadien. Alors que les autres, en nombre de plus en plus croissant et souvent de moralité douteuse, se distinguent surtout par leur opportunisme de politique politicienne et sèment parfois, la confusion au sein de l’Opposition politico-militaire. Néanmoins, tous ces Groupes, Mouvements ou Organisations politico-militaires suivent activement l’évolution politique du Tchad et tentent d’influencer le cours de son histoire politique contemporaine. S’agissant de leurs activités opérationnelles, on peut noter - Certains comme le MDJT, semblent avoir des combattants armés sur le terrain et continuent de temps ă autre ă mener des offensives militaires sporadiques contre les forces gouvernementales, dans les régions Nord du pays. Mais depuis le décès de leur chef, feu Youssouf Togoïmi et avec le départ de certains de leurs dirigeants, leurs actions militaires restent limitées. Aussi, la composition tribale de leur organisation, et l’éloignement de leur zone d’opérations par rapport Ä la capitale tchadienne où s’exerce la réalité du pouvoir politique, constituent un de leurs grands handicapes. - D’autres comme le du feu Bâchar transformé en FNTR, faute de combattants sur le terrain ou encore par simple choix volontaire inspiré de la“real politicâ€, ont abandonné la lutte armée et la prise de pouvoir par les armes. Leurs dirigeants ont décidé de continuer la lutte politique de manière pacifique, tout en utilisant des méthodes modernes de communication avec leur site web, Al Wihdah. Le Web Site est certes un outil important, mais faut-il encore présenter des informations objectives pour être crédible devant l’opinion publique nationale et internationale. S’il faut s’en servir seulement comme un moyen de propagande politicienne et de désinformation, cela n’améliorerait pas la situation des peuples du Tchad. - D’autres organisations, regroupant quelques membres de la diaspora tchadienne, se sont transformées en partis politiques en exil. Celles-ci pourraient avoir peut-être quelques sympathisants à l’intérieur du pays, mais n’ont pas d’implantation des cellules locales, ni de réelles activités sur le terrain. En effet, leur activisme n’a pas grand impact sur les populations tchadiennes. - Aussi, il y a d’autres organisations qui sont restées hybrides, c’est-à -dire se considérant parfois comme de groupes ou mouvements politico-militaires et parfois comme des partis politiques, du fait qu’elles n’ont pas assez ou pas du tout des troupes sur le terrain, ni suffisamment des militants de base sur le territoire national. En effet, leur activisme n’a pas d’effet sur la grande masse des populations tchadiennes souvent indifférentes. - Parmi ces dernières, en cas de difficulté d’existence, certaines essaient d’impressionner le régime en place au Tchad, pour avoir une porte de sortie honorable et composer avec le pouvoir de NDjaména. D’autres par contre, malgré la dissidence de certains de leurs membres, persistent et continuent ă résister pour aboutir un jour ă un changement radical ou du moins profond de l’actuel régime politique du Tchad. Certes, il n’est pas interdit de rêver en politique... -Il y a également quelques mouvements ou organisations dont les dirigeants ne trouvent leur salut qu’en résidant de manière permanente à l’étranger pour le besoin de leur cause, souvent inavouée ou exprimée de manière confuse et contradictoire. Ces Âéternels opposants» se considérant eux-mêmes comme Âdes purs et durs», font de l’opposition politico-militaire, un outil de marchandage pour ne pas dire Âmendicité» auprès de certains officiels, ministres, ou chefs d’Etat des pays amis du Tchad. - Enfin, il y’a des mouvements qui n’existent que de nom et dont les dirigeants en quête d’audience politique, tentent d’impressionner l’opinion nationale et internationale par la publication des communiqués et décisions de nomination de leurs représentants, dont ils ne les connaissent que superficiellement et n’ont aucun contrôle. Ils préparent avec tapage des réunions dites de  concertation générale en vue d’adopter une plate-forme commune de l’ensemble de l’opposition tchadienne », mais n’aboutissent ă rien de sérieux et crédible. Pire encore, faute d’argumentations politiques convaincantes ou par incapacité de présenter une analyse profonde et claire de la situation du pays, ils se démarquent souvent par des diatribes stériles, contre le président Idriss Déby. Ces nouveaux politiciens, qualifiés par certains tchadiens  d’arrivistes », en tentant de se hisser au plus vite possible par rapport aux autres opposants tchadiens, s’en prennent parfois maladroitement ă d’autres leaders de l’opposition politique opérant ă l’intérieur du pays de manière pacifique, ou même contre tel autre chef politico-militaire qui semble leur porter ombrage. Face ă de telle situation que pourrait-on encore espérer des mouvements et organisations politico-militaires ? Depuis combien de temps les populations civiles tchadiennes ont fait recours ă la lutte armée ? Pourquoi certains ont-ils opté pour la prise de pouvoir par les armes ? Les victoires militaires n’ont jamais apporté de solution définitive aux conflits du Tchad, moins encore de paix réelle aux populations tchadiennes. Et malgré les multiples interventions des forces étrangères françaises et libyennes aux côtés des forces gouvernementales tchadiennes, cela n’a pas éradiqué la rébellion armée, moins encore rétablir la paix définitive et la sécurité dans le pays. Combien de perte de vies humaines notre pays a-t-il connues? Les leaders et dirigeants politiques actuels, de l’Opposition ou du Pouvoir en place ă Ndjaména, ont-ils évalué les conséquences des affrontements armés dans notre pays ? Les responsables politiques de tous les régimes qui se sont succédés depuis l’accession de notre pays ă l’indépendance, ont-ils tiré les leçons de leur expérience politique passée ? Ont-ils vraiment expliqué ă l’élite politique actuelle, la nécessité de bâtir un Etat viable basé sur le respect des libertés et droits fondamentaux des tchadiens? Pour régler aujourd’hui nos différends politiques qui sont certes surmontables, n’est-il pas enfin temps d’amorcer l’approche de négociation pacifique sérieuse et non de simple ralliement nous conduisant de facto au parti unique, méthode politique anachronique déjă révolue des périodes des anciennes dictatures africaines.  Les premières émeutes populaires des années 1963 ă Fort-Lamy actuelle NDjaména ne découlent-elles pas de l’interdiction du multipartisme par le feu président François/NGarta Tombalbaye et de l’instauration du parti unique, le PPT-RDA? La création de la première organisation politico-militaire, le Frolinat en 1966, n’est-elle pas une réaction contre les exactions des forces gouvernementales sur les populations civiles ? Le retard actuel de notre pays par rapport aux Etats de la sous région dans le continent, serait-il pas en partie dÅ Ä nos interminables conflits politiques et affrontements armés? La lutte armée serait-elle plus efficace que la confrontation pacifique de politique partisanne ? En conformité avec le contexte international de l’époque, et suite au renversement du régime dictatorial du président Hissein Habré, le multipartisme a été solennellement réintroduit au Tchad depuis 1990 par le président Idriss Déby. Aucun tchadien ne s’est opposé ă sa restauration, même les mouvements politico-militaires. Alors, pourquoi ne pas participer ă sa consolidation afin de bâtir des institutions étatiques crédibles dans notre pays ? La volonté politique des leaders et gouvernants au pouvoir semblait parfois faire défaut. En effet, cette volonté politique devrait accompagner les déclarations et décisions publiques. Mais faut-il encore que nos cadres et élites intellectuels chargés de son exécution l’appliquent de manière sérieuse et sans complaisance. Cela devrait se faire dans la gestion quotidienne des affaires publiques et surtout dans l’organisation, le déroulement et le suivi des opérations électorales aux niveaux locales, et nationales. Ainsi de là , résulterons des institutions fiables qui nous éviterait les multiples recours à la lutte armée, mais ne génerait pas les contestations politiques intempestives qui sont parfois nécessaires à l’évolution de la dialectique démocratique. Le drame du peuple tchadien est que la plus part des dirigeants politico-militaires, certains de nos leaders politiques et beaucoup même de nos cadres et intellectuels, n’ont d’autres objectifs que de préserver leurs intérêts personnels. La défense de leur région vient souvent avant les préoccupations nationales et d’intérêt général. La situation des organisations politico-militaires est complexe, mais elle ne doit pas faire obstruction à l’évolution du développement économique et social du pays. Les mouvements politico-militaires doivent comprendre l’évidence que la prise de pouvoir par les armes est aujourd’hui révolue. S’ils transforment leurs organisations en partis politiques de l’Opposition, cela serait salutaire pour les Tchadiens. Mais faut-il encore être en mesure de dégager de réelle stratégie de lutte pour la prise de pouvoir de manière légale et pacifique. Certains vont évoquer sûrement les problèmes de fraudes électorales, mais le vrai enjeu dans toute élection, peut se résumer en deux points importants -D’abord, la crédibilité des candidats eux-mêmes, c’est ce qui fait réellement défaut chez nos politico-militaires, car ils se sont presque tous discrédités devant l’opinion publique nationale et n’arrivent plus Ä convaincre les populations tchadiennes du bien fondé de leurs actions militaires ou politiques. - Avoir la capacité de mettre en place des structures politiques Ä dimension nationale, qui peuvent couvrir et suivre l’organisation et le déroulement des opérations électorales sur l’ensemble du pays. Là -aussi, vu les stratégies et calculs régionalistes ou tribaux de nos leaders politico-militaires, leurs succès au niveau national semblerait hypothétiques, pour ne pas dire, serait aussi un fiasco comme dans leurs activités militaires. La lutte politico-militaire est certes difficile et longue dans un pays comme le Tchad. Mais, la confrontation de politique partisane n’est pas aussi simple, ni donné Ä tout le monde, moins encore aux aventuristes. Après une profonde observation des acteurs et leaders politico-militaires, des enjeux qui les motivent et surtout des stratégies mises en place, il serait utile de rappeler à ces frères, qu’il est temps de cesser de perdre le temps et d’entamer courageusement une nouvelle phase réaliste de la vie politique tchadienne. Cela épargnerait á notre pays surtout la perte d’autres vies humaines. Mais aussi, c’est par un réel changement de méthode de gouvernance que le pourvoir de N’Djaména pourrait convaincre nos frères politico-militaires à participer au dialogue ouvert et Ä la reconstruction du pays afin d’assurer l’épanouissement des populations tchadiennes. Ainsi, nous espérons que cette réflexion sur les politico-militaires pourrait nous amener tous à réfléchir d’avantage et d’œuvrer ensemble pour bâtir enfin un Etat uni et crédible où toutes les sensibilités politiques pourrons s’exprimer dans le respect des droits et libertés fondamentales, en vue d’une alternance démocratique pacifique. Dr. Hassane Mayo-Abakaka Aujourdhui, notre vote oblige en premier lieu le président de la République réélu, ainsi que toutes celles et tous ceux qui militent pour construire une France plus grande. Arrêtez de nous considérer comme des citoyens condamnés aux marges de la société. Chems-eddine Hafiz est recteur de la Grande Mosquée de Paris. Le Monde
Publié le 20 septembre 2021 à 16 h 10 min - Mis à jour le 22 septembre 2021 Décidément l’exécutif a les yeux de Chimène pour Lyon-Eurexpo, les salons qui s’y déroulent et indirectement pour GL events, la société d’événementiel lyonnaise d’Olivier Ginon qui les organise… Accompagné de deux ministres, Jean Castex, 1er ministre s’est rendu récemment sur le salon Global Industrie pour vanter la relocalisation de l’industrie et la réindustrialisation de notre pays fléchée par le Plan de relance. Cette fois, c’est Emmanuel qui se rendra au Sirha, le salon qui symbolise cette fois la reprise au sein d’un secteur de l’hôtellerie et de la restauration durement éprouvé par la crise. Davy Tissot qui représente la France au Bocuse d’or organisé dans le cadre du Sirha, le plus important par sa taille, salon d’Eurexpo, va sans doute ressentir un poids supplémentaire sur ses épaules le 27 septembre. Pour la première fois un président de la République, en l’occurrence Emmanuel Macron se rendra sur le salon. Il sera sur le salon, non pas pour l’inaugurer, mais lors du dernier jour, le 27 septembre, marqué par le Bocuse d’or et son ambiance surprenante digne d’un stade de football avec des supporters frénétiques. Il devrait y croiser Laurent Wauquiez qui a accompagné financièrement le champion français qui est aussi Lyonnais il part avec quelques chances d’emporter le trophée, face à une concurrence qui s’annonce très rude… Cette visite présidentielle devrait être très politique car destinée à marquer le retour à la normale, mais aussi sans doute porter un message de reprise au sein du secteur de l’hôtellerie restauration. Il devrait y être question du pass sanitaire… 2 000 exposants cette année contre 3 700 en 2019Un Sirha qui se verditConcours à foisonPas d’événement grand public 2 000 exposants cette année contre 3 700 en 2019 Emmanuel Macron visitera ainsi le plus important par la taille, salon d’Eurexpo, le plus grand salon au monde dédié à la gastronomie avec cette année ses 2 000 exposants contre il est vrai 3 700 exposants lors du dernier Sirha, en 2019 ce sont, cette fois, surtout les européens qui seront présents , 300 chefs et 24 concours dont le plus prestigieux est bien sûr le Bocuse d’or, suivi par la Coupe du Monde de la Pâtisserie. Décalé du mois de janvier au mois de septembre, ce Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation, selon sa dénomination complète ouvrira ses portes jeudi 23 septembre pour les refermer le 27. Emmanuel Macron devrait la veille de sa visite au Sirha, dimanche 26 septembre, participer au traditionnel repas des chefs du salon un repas, qui réunit des dizaines et des dizaines de vestes blanches, dont la plupart des plus grands chefs de la planète et qui cette année se déroulera au sein de la préfecture du Rhône. On verra quelles déclarations le président de la République effectuera à cette occasion, mais cette visite annoncée d’Emmanuel Macron au Sirha est d’ores et déjà ressentie comme un geste fort envers la profession, il est vrai durement éprouvée par la crise sanitaire. Un geste qui se veut sans doute comme une sorte de rappel des propos quelque peu oubliés, du Premier ministre, Jean Castex, l’année dernière lorsqu’il assurait vouloir faire de 2021 l’année de la gastronomie française ». Le Sirha ne pouvait en tout cas rêver meilleur coup de projecteurs ! Cette année, ledit Sirha bénéficiera notamment de trois facettes particulières il se veut d’abord éco-responsable ; le Bocuse d’or ne doit pas faire oublier qu’il n’aura jamais autant développé de concours, ils seront 24 au total sur le salon. Il fêtera enfin cent ans de gastronomie française, une période caractérisée par la starisation des chefs et de quelques cheffes encore trop peu nombreuses dont la présence du président de la République constitue le signe. Un Sirha qui se verdit Le développement durable sera au cœur du Sirha. Pas moins de 400 exposants sur 2 000 vont proposer cette année une offre éco-responsable. Ainsi, par exemple, les surplus alimentaires générés durant les cinq jours du salon, seront collectés par la Banque alimentaire. Les biodéchets, eux, seront pris en charge par l’association Aremacs, qui accompagne et conseille dans la réduction, la gestion et la valorisation des déchets. L’éco-organisme Valdelia sera chargé de valoriser le mobilier en bois des exposants. Enfin, 100 % de l’électricité consommée à Eurexpo Lyon sera réinjectée sur le réseau, par son équivalent en énergie verte Concours à foison Le Sihra dans sa version 2021 attirera un total de 137 candidats à un trophée et vingt-quatre compétitions, dont trois grands concours internationaux le Bocuse d’or les 26 et 27 septembre, la Coupe du monde de la pâtisserie les 24 et 25 septembre, sans oublier l’International catering cup qui rassemblera les meilleurs traiteurs du monde, le 23 septembre. Ces compétitions tous azimuts concerneront pas moins de 49 pays rassemblant sur place un total de… 300 chefs. Le salon sera enfin l’occasion de faire un petit retour en arrière sur les cent dernières années de la gastronomie française. Et ce, à travers une exposition qui s’intitule “Chefs Révolutions”. Son ambition est de retracer 100 ans d’expansion et de créativité de la cuisine française. L’occasion aussi de tirer un bilan, mais aussi de se projeter dans l’avenir. Pas d’événement grand public Dernière particularité de cette édition 2021, cette fois dans la case regrets il n’y aura pas cette année d’événement grand public dans le cadre du Sihra. Et ce pour des raisons budgétaires. La crise du Covid et dans la foulée celle de l’événementiel est passée par là… Reste l’ultime question que l’on peut se poser le Sihra 2019 qui avait constitué un grand succès et marqué par un record d’affluence avait attiré à Lyon 225 000 professionnels. Mais combien cette année ? Photo-Le podium lors du dernier Bocuse d’or en 2019 photo Sirha. Pas de drapeau français, la France s’était classée seulement 6ème, le podium était uniquement scandinave. Le dernier trophée tricolore a été remporté en 2013…
Nomméle samedi 20 août 2022 par le Président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, Aly Seydouba Soumah est le nouveau ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures. Agé de 48 ans, le tout nouveau chef du département en charge de l’Énergie et des Hydrocarbures est un technicien chevronné, un fiscaliste et un analyste financier, [] La Montagne, journal fondé en 1919 par Alexandre Varenne, fêtera son centième anniversaire ce vendredi 4 octobre. Le président de la République Emmanuel Macron a officialisé, ce lundi, dans son agenda un déplacement à Clermont-Ferrand pour participer aux célébrations de ce centenaire. Après sa visite dans le Puy-de-Dôme en janvier 2018, Emmanuel Macron fera donc un deuxième déplacement dans le département en qualité de président de la République alors qu'il était venu en janvier 2017 pour un meeting lorsqu'il était candidat aux élections présidentielles. Macron sur les pas de Mitterrand au lac Chauvet Ce vendredi 4 octobre 2019, Emmanuel Macron est attendu au siège de La Montagne, à Clermont-Ferrand. Les festivités du centenaire du journal sont placées sous le haut patronage du président de la République. Paru pour la première fois le 4 octobre 1919, La Montagne fête cette année son centenaire. Emmanuel Macron a préfacé le livre paru à l'occasion du centenaire du quotidien, "La Montagne, 100 ans, 100 Unes, 100 plumes", déclarant notamment "Jamais La Montagne ne s'est détournée de l'objectif qui lui avait assigné son fondateur celui de travailler au bien public". Un siècle de Unes pour raconter les 100 ans de La Montagne Gilles Lalloz Leprocureur de Nîmes a demandé l’inéligibilité à vie contre Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine, considérée comme un danger pour les valeurs de la République. Pour l’auteur de cette vidéo, qui se rêvait compagnon de la future Présidente de la République, tout s’effondre, et plus dure est la chute Tribune libre Ce gouvernement technocratique n’a aucun idéal. Il dirige le pays comme un manager une entreprise, en faisant reposer la pérennité de celle-ci sur la rentabilité» Il y a quelques jours, le président de la République appelait les Français au sacrifice au nom de la liberté. Ce 24 août, le chef de l’Etat est allé plus loin, annonçant la fin d’une insouciance, d’une époque, de l’abondance. En résumé, la fin de l’espoir pour les générations futures. Par ces propos martiaux, le chef de l’Etat cherche surtout à préparer les esprits à l’échec cuisant de sa politique libérale, antisociale et menée avec violence à l’égard des cette injonction à oublier le monde d’avant pour un monde d’après, fait de sacrifices et de désespoir, Emmanuel Macron révèle l’anéantissement de la pensée politique au profit d’une pensée froide analytique qui, si elle est apte à compter, est inapte à proposer un idéal et des solutions. Derrière cette posture, qu’il souhaiterait être celle d’un homme d’Etat, n’hésitant pas à utiliser le pays au service de sa gloire et de sa postérité, demeure un comportement dangereux pour la nation et l’esprit même des Français. La nation, disait Renan, ce sont des êtres différents conduits vers un même idéal. Dans la France macroniste, l’idéal n’a plus de en mars 2020, le chef de l’Etat, face à une épidémie qu’il avait appelé une guerre, avait exhorté les Français à la peur. Aujourd’hui, il les enjoint de nouveau à craindre l’avenir. Jamais, durant ces deux années, Emmanuel Macron n’a appelé au courage des Français, comme le firent ceux dont il semble rêver le destin Winston Churchill, le général de Gaulle… Pourquoi ?Sujétion. Parce qu’à la différence des grands hommes qui conduisirent la France plongée dans de grands tourments, ce gouvernement technocratique n’a aucun idéal. Il dirige le pays comme un manager une entreprise, en faisant reposer la pérennité de celle-ci sur la rentabilité. Sans jamais se soucier du long terme, sans jamais se poser la question de la condition y a quelques jours, Olivier Dussopt, ministre du Travail, enterrait la sociale démocratie, appelant au progressisme, soit la sujétion de l’homme aux ambitions économiques du pays. Aujourd’hui, le chef de l’Etat appelle à enterrer la France, à oublier le modèle démocratique au profit du pragmatisme, l’idéal humaniste au profit de la gestion comptable du pays. Devant l’échec de sa politique sur un plan diplomatique, économique, social, Emmanuel Macron accusait hier l’Europe. Aujourd’hui, il accuse le climat mondial » Ces propos sont-ils audibles de la part d’un président de la République garant des institutions et, de fait, d’un modèle républicain construit depuis des décennies par la volonté des propos sont-ils dignes de la part d’un homme qui se voudrait d’Etat ou d’un homme qui se rêve politique ? Quel est le but de tous ces discours belliqueux à l’égard des pays étrangers, des affronts aux dirigeants d’Afrique ? Quel avenir offrir à la France dans un monde où notre modèle démocratique subit depuis cinq ans les attaques incessantes de ceux censés le défendre ?Excuses. Les Français ne veulent pas s’isoler sur la scène internationale. Les Français ne veulent pas de cette guerre à laquelle le président de la République semble rêver le matin en se rasant, allant jusqu’à supprimer, en plein chaos international, le corps diplomatique, une fierté nationale, qui est la seule clef viable d’une négociation entre Français ne veulent pas d’un pays administré le plus souvent contre leurs intérêts, mais rêvent d’une nation l’échec de sa politique sur un plan diplomatique, économique, social, Emmanuel Macron accusait hier l’Europe. Aujourd’hui, il accuse le climat mondial. Au final, derrière toutes ces excuses ne demeure qu’une seule réalité après avoir entaché la souveraineté de la France, le président de la République enterre un modèle qui fut la lumière de l’Europe durant des siècles, reléguant les discours francophiles à des postures Emmanuel Macron tente de nous faire croire qu’aimer la France, c’est être déconnecté des enjeux du monde parce que dans ce monde globalisé, lui et son gouvernement ont été incapables de défendre le modèle français. Aimer la France, ce n’est pas haïr l’autre. Aimer la France, c’est la rêver prestigieuse dans la grande marche du monde et certainement pas demander à son peuple de la sacrifier au profit d’un nouvel ordre mondial qui serait Houpert est sénateur LR de la Côte-d’Or, membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. . 214 395 475 4 330 92 54 444