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Dissertation Introduction Jean de La Fontaine, Ă©crivain français du XVIIĂšme siĂšcle, publie son premier recueil Fables Choisies en 1668. Les fables du recueil sont des rĂ©cits courts mettant en scĂšne des animaux et dĂ©livrant l’esprit critique et proposant une morale. Pourtant, selon Rousseau les fables de la Fontaine ne font que pervertir l’esprit pur des enfants et il ne reconnait donc aucuneattirance Ă©ducative dans ces fables. On peut dĂ©sormais s’interroger, si les fables de la Fontaine on une valeur et attirance pĂ©dagogique pour les enfants. A cette fin, il conviendra en premier lieu d’étudier en quoi les morales poussent au vice, puis en quoi elles les poussent Ă  la vertu des fables. II. Vertu Valeur instructive des morales Les fables de La Fontaine instruisent et le rĂ©citpermet d’attirer et de rendre concret et vivant le contenu didactique. Elles sont un support particuliĂšrement riche pour initier les enfants aux dĂ©bats et aux Ă©changes d’idĂ©es, puisqu’elles permettent de dĂ©velopper la logique et l’esprit des enfants en les entraĂźnant Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  propos de la fable. Les fables instruisent sur la rĂ©alitĂ© de la vie, sur les dangers des sĂ©ducteurs, sur l’importancede certaines qualitĂ©s humaines. On voit ainsi que la fable peut enseigner une vĂ©ritable sagesse, proposer non seulement des conseils mais des maximes de conduite et des valeurs universelles et permet Ă  l’enfant de voir le monde tel qu’il est. La fable se fonde sur des rĂ©cits mensongers et sĂ©duisants pour former l’enfant et le guider vers le bien, vers la vĂ©ritĂ© qu’il faudrait atteindre. Ce sontdes textes dĂ©livrant un enseignement de l’esprit critique et le caractĂšre moral. Ceci est un point positif pour les parents, qui souhaitent un bon apprentissage pour leurs enfants. Dans Le Loup et Le Chien, le loup choisit la libertĂ© et en retire lui mĂȘme la leçon de son aventure la libertĂ© n’a pas de prix. Et ne voudrais pas mĂȘme Ă  ce prix un trĂ©sor » V. 40. Avec cette leçon » l’enfantcomprend qu’il vaut mieux vivre dans l’indigence mais libre, comme le Loup, que dans l’opulence mais dĂ©pendant d’autrui, comme le Chien attachĂ© par son collier » D’autre part, dans Le Lion et Le Moucheron, l’enfant apprend que ce n’est pas parce qu’on est petit qu’on est faible et dangereux, au contraire, on peut bien ĂȘtre fort et battre quelqu’un L’invisible ennemi triomphe » morale emmĂšne l’enfant Ă  une deuxiĂšme qui n’est qu’une consĂ©quence de la premiĂšre MĂȘme si on a battu quelqu’un une fois, comme le moucheron bat le lion, on doit ĂȘtre prudent parce qu’on ne pourra pas toujours ĂȘtre le vainqueur. L’insecte du combat se retire avec gloire » mais il rencontre aussi sa fin » L’enfant comprendra qu’il ne doit pas se mĂ©fier de sa force ou de sataille, parce que d’une façon ou d’une autre il pourra perdre. RĂ©cit fictif Les fables de La Fontaine sont des rĂ©cits fictifs. La Fontaine Ă©voque l’univers dans sa diversitĂ© Ă  travers des situations et des personnages diffĂ©rents. Il recourt aux animaux et aux situations tirĂ©es de la vie quotidienne, il adopte des thĂšmes relativement simples, le rĂ©cit est souvent court et animĂ©, ce qui rendles fables plus imagĂ©es et accessibles aux enfants. DĂšs le titre les enfants sont sĂ©duits par ces fables. L’univers de la fantaisie, notamment avec le monde animal, contentent et fascinent les enfants car ils font appel Ă  l’imagination. Les animaux peuvent ĂȘtre trĂšs variĂ©s. Ils incarnent et mettent en mouvement des idĂ©es et des notions morales, en les rendant parlantes et expressives pour lesenfants. À travers ses fables La Fontaine peut enseigner aux enfants les sottises, l’injustice, et les erreurs de la sociĂ©tĂ© reprĂ©sentĂ©e par des animaux et des personnages typiques et symboliques qui permettent un parallĂšle entre les comportements et les caractĂšres du monde naturel et de la sociĂ©tĂ© humaine. Tel est le cas dans la fable Le Renard et La Cigogne. En mettant en scĂšne CompĂšre le

\n \n\ndissertation sur les fables de la fontaine
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Une nuit que chacun s’occupait au sommeil, Et mettait Ă  profit l’absence du soleil, Un de nos deux Amis sort du lit en alarme ; Il court chez son intime, Ă©veille les Valets MorphĂ©e avait touchĂ© le seuil de ce palais. L’ami couchĂ© s’étonne, il prend sa bourse, il s’arme ; Vient trouver l’autre, et dit Il vous arrive peu De courir quand on dort ; vous me paraissez homme A mieux user du temps destinĂ© pour le somme N’auriez-vous point perdu tout votre argent au jeu ? En voici. S’il vous est venu quelque querelle, J’ai mon Ă©pĂ©e, allons. Vous ennuyez-vous point De coucher toujours seul ? Une esclave assez belle Était Ă  mes cĂŽtĂ©s ; voulez-vous qu’on l’appelle ? Non, dit l’ami, ce n’est ni l’un ni l’autre point Je vous rends grĂące de ce zĂšle. Vous m’ĂȘtes en dormant un peu triste apparu ; J’ai craint qu’il ne fĂ»t vrai, je suis vite accouru. Ce maudit songe en est la cause. Qui d’eux aimait le mieux ? Que t’en semble, lecteur ? Cette difficultĂ© vaut bien qu’on la propose. Qu’un ami vĂ©ritable est une douce chose! Il cherche vos besoins au fond de votre cƓur ; Il vous Ă©pargne la pudeur De les lui dĂ©couvrir vous-mĂȘme. Un songe, un rien, tout lui fait peur Quand il s’agit de ce qu’il aime. Introduction du commentaire La fable Les deux amis » fable XI, livre XIII composĂ©e d’alexandrins et d’octosyllabes est tirĂ©e du second recueil des Fables de Jean de La Fontaine. Elle met en scĂšne deux amis. L’un d’eux se prĂ©cipite suite Ă  un rĂȘve prĂ©occupant dans la chambre de l’autre qui, inquiet, se rĂ©veille et lui offre pour le satisfaire son Ă©pĂ©e, sa bourse et son esclave. La Fontaine prend Ă  tĂ©moin le lecteur des vertus de l’amitiĂ©. Dans le but d’apprĂ©cier l’efficacitĂ© de cet apologue qui illustre l’idĂ©e selon laquelle tout ami vĂ©ritable se doit d’ĂȘtre gĂ©nĂ©reux, prĂ©venant et attentionnĂ©, on s’intĂ©ressera d’abord au dĂ©roulement du rĂ©cit autour du thĂšme de l’amitiĂ© rĂ©ciproque. Dans un deuxiĂšme temps, nous montrerons la portĂ©e critique mais aussi universelle de la fable sous des dehors par endroits divertissants. I – Une amitiĂ© sous le sceau de la sincĂ©ritĂ© et de la rĂ©ciprocitĂ© DĂšs l’ouverture, le thĂšme de l’amitiĂ© est placĂ© sous le sceau de la sincĂ©ritĂ© Deux vrais amis ». Le terme ami »est repris six fois au fil du texte de façon explicite. Par ailleurs, l’auteur indique ce sur quoi repose cette amitiĂ©. Les deux amis rivalisent en termes de gĂ©nĂ©rositĂ© matĂ©rielle pour l’un qui donne son Ă©pĂ©e », sa bourse » ou son esclave » et affective pour l’autre vous m’ĂȘtes en dormant un peu triste apparu ». Bien que les deux amis soient liĂ©s socialement et intimement il court chez son intime », l’auteur prend soin de les distinguer. Ils sont prĂ©sentĂ©s comme dans un diptyque l’un a un comportement statique endormi et l’autre en perpĂ©tuel mouvement il court », je suis vite accouru ». On se rend compte que l’auteur prend soin de prĂ©ciser les degrĂ©s de l’amitiĂ© qui se joue sur le plan de la gĂ©nĂ©rositĂ©, de la crainte voire de la tristesse. Autrement dit, l’auteur fait preuve d’une trĂšs grande finesse d’observation. On se rend compte que l’ami qui a Ă©tĂ© rĂ©veillĂ© anticipe les besoins de l’autre. Cette sollicitude renvoie en quelque sorte la sollicitude de l’autre que son rĂȘve tourmente en miroir. Le dialogue qui s’établit entre les deux personnages se situe au cƓur du rĂ©cit, occupant prĂšs de la moitiĂ© des vers, constitue une petite scĂšne de théùtre. Reste que l’ensemble des rĂ©pliques pourrait-on dire ne trouvent pas de rĂ©ponse. L’échange est en suspens au point de mettre en valeur la sollicitude qui anime les personnages. Par ailleurs, cette situation tend Ă  lĂ©gitimer l’appel au lecteur que l’auteur tutoie pour une meilleure implication Qui d’eux aimait le mieux? Que t’en semble lecteur ? ». Cette implication du lecteur apparaissait en filigrane dĂšs le dĂ©but Ă  travers le possessif nos amis ». Probablement faut-il comprendre que l’amitiĂ© repose sur cet Ă©change bien plus qu’elle ne dĂ©pend d’un comportement ou d’un autre. II – Une critique sociale Il n’est pas impossible que l’on ait affaire Ă  la mise en oeuvre d’une amitiĂ© allĂ©gorique au service d’une critique sociale. En effet, on se rend compte que le dĂ©but de la fable campe un dĂ©cor utopique rappelant l’Orient Monomotapa » qui dĂ©payse le lecteur et l’invite Ă  une mise Ă  distance de la situation. Ce dĂ©paysement est renforcĂ© par l’anonymat des deux personnages l’un l’autre », chacun », l’ami », qui d’eux » qui donne Ă  la fable un caractĂšre gĂ©nĂ©ralisant voire universel. D’un point de vue stylistique, les vers 3 et 4 sont des octosyllabes qui marquent un dĂ©crochement dans le rĂ©cit » les amis de ce pays-lĂ  valent bien, dit-on, ceux du nĂŽtre ». On assiste Ă  un processus d’éloignement pays-lĂ  » et de rapprochement nĂŽtre » sur le mode ironique dit-on » placĂ© au cƓur du vers. L’auteur incite le lecteur Ă  observer la situation et au-delĂ  des personnages, la sociĂ©tĂ© dans laquelle ils Ă©voluent d’un Ɠil critique. Les deux personnages appartiennent au rang de la noblesse d’aprĂšs le lexique qui les caractĂ©rise le palais », l’épĂ©e », le valet », l’esclave ». Probablement peut-on y reconnaĂźtre une critique implicite de la sociĂ©tĂ© aristocratique du XVIIĂšme siĂšcle. L’ironie donne plus d’épaisseur au texte. La rĂ©fĂ©rence mythologique Ă  MorphĂ©e est de l’ordre de l’ironie bien qu’elle contribue Ă©galement Ă  crĂ©er une atmosphĂšre dĂ©paysante. On remarque par ailleurs que le dialogue est construit sur un rythme rapide, trĂšs vivace, proche du comique de mots qui fait Ă©cho au comique de situation, notamment lorsque le personnage court dans tous les sens. L’ensemble ne peut laisser le lecteur indiffĂ©rent. Tout concourt Ă  stimuler la rĂ©flexion du lecteur sensible Ă  la sincĂ©ritĂ© des sentiments dans un premier temps. L’implicite du texte vers lequel l’interpellation au lecteur oriente, dĂ©stabilise les certitudes d’une premiĂšre lecture. Conclusion On se rend compte que cet apologue focalisĂ© sur le thĂšme de l’amitiĂ© repose entiĂšrement sur le questionnement. Le dialogue au cƓur du rĂ©cit en est une illustration. L’auteur met en scĂšne une situation simple, claire et convaincante par l’efficacitĂ© de la mise en scĂšne. Reste que l’implicite du texte laisse entendre que le texte suppose plusieurs lectures, notamment celle d’une critique sociale de l’aristocratie, que seuls des initiĂ©s peuvent percevoir. L’apologue sous des dehors de simplicitĂ© rĂ©vĂšle un surcroĂźt de sens. As-tu des questions ? Si oui, n’hĂ©site pas Ă  les poser en commentaire. Tu peux Ă©galement venir participer Ă  nos stages de français pendant les vacances scolaires, afin de bien te prĂ©parer pour le bac ! 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Salut! J'ai un sujet de dissertation sur les fables de La Fontaine! C'est pour demain.. s'il vous plait si vous pouver faire de votre mieux je serais tres reconnaissante! Sujet Dans Emile ou de l'Education, Rousseau dĂ©clare "Emile n'apprendra jamais de fables, mĂȘme pas celles de La Fontaine". Etes-vous de son avis? Justifiez votre rĂ©ponse en cous appuyant sur les fables que vous connaissez. J'ai dĂ©jĂ  Ă©tabli un plan ordonnĂ©, le voilĂ  I- Les "dĂ©fauts" attribuĂ©s aux fables II- Les qualitĂ©s d'une fable III- Comment Ă©quilibrer entre les 2 par exemple faire un bon choix des fables..
Dissertation Introduction: Jean de La Fontaine, Ă©crivain français du XVIIĂšme siĂšcle, publie son premier recueil Fables Choisies en 1668. Les fables du recueil sont des rĂ©cits courts mettant en scĂšne des animaux et dĂ©livrant l’esprit critique et proposant une morale. Pourtant, selon Rousseau les fables de la Fontaine ne font que

Texte intĂ©gral 1La prĂ©sente Ă©tude se propose de dĂ©gager les principaux domaines qui ont fait l’objet d’une sĂ©rie d’études littĂ©raires permettant une connaissance plus approfondie et plus nuancĂ©e de l’Ɠuvre de La Fontaine. On ne retiendra que les Fables qui constituent d’ailleurs le point focal du domaine mĂȘme si Adonis, Le Songe de Vaux, La Relation d’un voyage en Limousin, les Contes et PsychĂ© retiennent de plus en plus l’attention des critiques. Ces Ă©tudes Ă©clairent d’ailleurs indirectement la lecture des Fables qui reflĂštent comme un prisme la diversitĂ© de l’Ɠuvre lafontainienne. 2L’état des lieux des Ă©tudes thĂ©oriques concernant les Fables ne remontera guĂšre au-delĂ  des annĂ©es quatre-vingt, c’est-Ă -dire qu’il couvrira environ deux dĂ©cennies. Tous les travaux auxquels on fera rĂ©fĂ©rence s’appuient Ă©videmment sur ceux de la pĂ©riode prĂ©cĂ©dente Georges Couton, Pierre Clarac, RenĂ©e Köhn, entre autres, ne sont pas sans continuer d’influencer les lafontainiens d’aujourd’hui. 1 La BruyĂšre, Les CaractĂšres, Des ouvrages de l’esprit », 1 I, Ă©d. R. Garapon », class. Garnier, ... 2 Épilogue des six premiers livres. 3 PrĂ©face des Fables. 4 Contre ceux qui ont le goĂ»t difficile, II,1. 3Certes, Tout est dit, et l’on vient trop tard...1 et il convient d’éviter [...] d’épuiser une matiĂšre pour n’en [...] prendre que la fleur2. Tout cela semble convenir parfaitement au sujet. Tout en effet est dit sur la vie et l’Ɠuvre du fabuliste mais il semble loisible de considĂ©rer que nombre des fables de La Fontaine Ă©tant sues de tout le monde, je ne ferais rien si je ne les rendais nouvelles par quelques traits qui en relevassent le goĂ»t3. Il est toujours tentant mais aventureux de parler de La Fontaine. De l’Eloge de Chamfort aux tout derniers essais de Patrick Dandrey, en passant par Taine, Clarac, Giraudoux, ValĂ©ry, la critique lafontainienne est d’une haute tenue que ne dĂ©savouerait pas le dĂ©tracteur des censeurs au goĂ»t difficile4. Au total, une rĂ©flexion poussĂ©e, abondante, subtile et trois fois centenaire met au dĂ©fi qui chercherait absolument Ă  faire du neuf sur un auteur si inlassablement mis en lumiĂšre par les critiques, les Ă©rudits et les poĂštes. 5 Voir Le Juge-Arbitre, l’Hospitalier et le Solitaire et le prologue A Madame de Montespan. 6 P. Malandain, La Fable et l’intertexte, Paris, Temps actuels, coll. Entaille/s », 1981, p. 31. 4La soif d’immortalitĂ© du poĂšte est Ă©tanchĂ©e au-delĂ  de toutes ses espĂ©rances5. Le texte lafontainien est Ă  la fois l’un des plus truffĂ©s d’avant-texte qui soient mais aussi l'avant-texte le plus frĂ©quent et le plus copieux de toute la littĂ©rature6. 5Pour des gĂ©nĂ©rations d’enfants du XIXe et du XXe jusque vers 1970, les Fables constituaient Ă  la fois le passage obligĂ© Ă  la littĂ©rature française dont la littĂ©rature classique formait en quelque sorte le noyau dur et les bases solides d’un univers moral peuplĂ© de crĂ©atures inattendues, de mots rares, de tournures insolites oĂč le rĂ©el et l’imaginaire se mĂȘlent curieusement. La leçon de morale qui se dĂ©gageait de ces fables – une trentaine tout au plus, choisies dans les premiers livres et toujours les mĂȘmes – Ă©tait des plus simples et presque toujours individuelle, moulĂ©e sur le caractĂšre de protagonistes. Si les Ă©tudes critiques refusent toute didactisation de la fable lafontainienne, elles insistent nĂ©anmoins sur la fonction irremplaçable d’éducatrice du dialogue et de la libertĂ© intĂ©rieure que les Fables n’ont cessĂ© de remplir, quelle que soit la perspective d’étude envisagĂ©e et quel que soit le destinataire. 7 On n’abordera pas l’aspect proprement linguistique des Fables, d’ailleurs peu favorisĂ© depuis une q ... 6Le clivage perdure aujourd’hui entre ceux qui n’entendent faire dialoguer un auteur qu’avec lui-mĂȘme et ceux qui se proposent de saisir les rapports qu’un texte entretient avec les productions littĂ©raires et artistiques. De cette summa divisio peut dĂ©couler une Ă©tude organisĂ©e selon cinq axes. Le premier part de la traduction philologique de recherche des sources externes pour s’intĂ©resser Ă  la mouvance inter et intra-textuelle des sources internes. Ensuite on s’appuiera sur la tradition giralducienne du poĂšte et de l’artiste pour rendre compte de la poĂ©tique de l’ironie, une des directions les plus fĂ©condes de la recherche actuelle. Le troisiĂšme axe d’étude Ă©clairera le La Fontaine penseur selon trois perspectives le moraliste, le politique, et le philosophe. Ensuite on tentera de dĂ©gager l’apport des Ă©tudes biographiques sur l’homme et l’Ɠuvre avant de rĂ©flĂ©chir Ă  la rĂ©ception des Fables Ă  travers les interprĂ©tations, les réécritures et les illustrations. Se dĂ©gagera de cette synthĂšse des Ă©tudes littĂ©raires sur les Fables Ă  partir des annĂ©es quatre-vingt7 une rĂ©flexion sur le didactisme en trompe-l’Ɠil des Fables et le rĂŽle du lecteur, autrement dit le pacte de lecture. Notes 1 La BruyĂšre, Les CaractĂšres, Des ouvrages de l’esprit », 1 I, Ă©d. R. Garapon », class. Garnier, p. 66. 2 Épilogue des six premiers livres. 3 PrĂ©face des Fables. 4 Contre ceux qui ont le goĂ»t difficile, II,1. 5 Voir Le Juge-Arbitre, l’Hospitalier et le Solitaire et le prologue A Madame de Montespan. 6 P. Malandain, La Fable et l’intertexte, Paris, Temps actuels, coll. Entaille/s », 1981, p. 31. 7 On n’abordera pas l’aspect proprement linguistique des Fables, d’ailleurs peu favorisĂ© depuis une quinzaine d’annĂ©es. Mais il convient d’évoquer l’étude d’Amulf Stefenelli, Die Lexicalische ArchaĂŻsmen in den Fabeln von La Fontaine, Passau, 1987. Le linguiste montre que la langue de La Fontaine est trĂšs riche, trĂšs variĂ©e et qu’elle touche Ă  de nombreux registres. Cette publication numĂ©rique est issue d’un traitement automatique par reconnaissance optique de caractĂšres. Lire Acheter

Dissertationsur une phrase d'Alfred de Vigny. Dissertation 6 page(s) Devoir Maison - Eldorado (Laurent GaudĂ©) : fiche de lecture. Fiche de lecture 15 page(s) Dissertation sur le thĂšme de la dĂ©sobĂ©issance civile. Dissertation 3 page(s) Dissertation Alcools Guillaume Apollinaire. Dissertation 3 page(s) Dissertation les hĂ©ros tragiques au théùtre. Dissertation 3 page(s) A l’epoque du Classissime, pĂ©riode artistiquement riche, les crĂ©ateurs se trouvent sous le rĂšgne de Louis XIV qui n’autorise aucune libertĂ© d’expression et se voient contraints de manier leur art pour ĂȘtre entretenus. C’est dans ce contexte que naĂźt Jean de La Fontaine. InspirĂ© des fables de l’antiquitĂ© et du moyen Ăąge, de l’art de l’apologue en gĂ©nĂ©ral, l’auteur reprend ce genre populaire en Ă©crivant Les Fables de 1668 Ă  1694, repartis en douze livres. Ces “fictions animales et humaines”, mettant en scĂšne vĂ©gĂ©taux, humains, animaux et parfois objets, rencontrent Ă  la fois admiration, succĂšs mais aussi critiques. Le fabuliste dĂ©peins Ă  sa maniĂšre la nature humaine, ses vices et nĂ©vroses. Il Ă©crit Les fables contiennent des vĂ©ritĂ©s qui servent de leçons ». Mais les fables ont-elles uniquement une visĂ©e didactique et moraliste ? Nous nous demanderons alors quel Ă©tait le but de La Fontaine en Ă©crivant et publiant ses fables. Selon le principe du placere docere » nous prouverons, Dans un premier temps, l’apprentissage apportĂ© par les fables, puis, nous aborderons le rĂŽle de divertissement que prĂ©sente le recueil pour enfin, en dernier temps, apporter un commentaire sur la notion de vĂ©ritĂ© dĂ©crite dans rĂ©cits du fabuliste. La visĂ©e didactique des fables est tout d’abord marquĂ©e par la vision satirique de la sociĂ©tĂ© et de la nature humaine. Dans Les obsĂšques de la lionne, La Fontaine dĂ©nonce le systĂšme de cour. Cette critique implicite est visible dĂšs les premiers vers par le verbe s’acquitter ». L’auteur dĂ©crit la dĂ©solation des courtisans comme un devoir et insiste sur leur exagĂ©ration de la tristesse par l’emploi du mot surcroĂźt ». Par l’adverbe aussitĂŽt » placĂ© en tĂȘte de phrase, La Fontaine met en doute leur sincĂ©ritĂ©. L’exemple prĂ©cis du cerf symbolise le changement soudain de comportement de la cour. L’animal est sauvĂ© par l’hypocrisie aux derniers vers. Dans Les grenouilles qui demandent un roi, La Fontaine critique de nouveau les courtisans en leur prĂȘtant l’image de grenouilles. L’auteur reproche ici les critiques et les dĂ©nonciations de la cour au premier vers se lassant de l’Etat dĂ©mocratique ». Le monarque est aussi blĂąmĂ© au vers 5 Un roi tout pacifiste » et au vers 14 c’était un soliveau ». Mais l’apprentissage des fables est aussi apportĂ© par les conseils donnĂ©s par l’auteur. En effet, par la critique des vices humains, La Fontaine montre l’attitude Ă  adopter. Il montre la voie aux lecteurs par diverses interventions tout au long de son discours. Dans Les obsĂšques de la lionne, l’auteur pointe du doigt l’antithĂšse aux vers 19-20 ĂȘtre » rime avec paraĂźtre ». Il met en avant le problĂšme de distance entre ressenti et extĂ©riorisĂ©. Au vers 18 l’auteur montre par l’antithĂšse triste, gai » et le chiasme le changement d’attitude. Le rythme binaire marque bipolaritĂ© du comportement de la cour. La prĂ©sence de la morale dĂ©tachĂ©e marque aussi la volontĂ© de La Fontaine de conseiller le lecteur. Dans L’Avantage de la science, ce rĂŽle de conseiller est marquĂ© dans la morale par la prĂ©sence de l’impĂ©ratif laissez » et du rythme binaire. L’asyndĂšte et le prĂ©sent de vĂ©ritĂ© gĂ©nĂ©rale a » montrent la loi Ă©noncĂ©e comme une Ă©vidence. Dans Les obsĂšques de la lionne, la certitude de La Fontaine est marquĂ©e aux vers 53 Ă  55 par l’adresse directe au lecteur par le pronom vous » et l’utilisation de l’impĂ©ratif et du futur flattez », ils goberont ». La visĂ©e didactique des fables est donc marquĂ©e par diffĂ©rentes maniĂšres de critiquer la sociĂ©tĂ© et la nature humaine. Ces critiques sont des exemples Ă  ne pas suivre. La Fontaine conseille et montre la bonne voie aux lecteurs dans la morale. Mais les fables ne sont pas Ă©crites seulement dans un but didactique, elles possĂšdent aussi une fonction esthĂ©tique et divertissante. La Fontaine n’est pas un donneur de leçons. Les fables n’ont d’ailleurs pas l’allure d’une sorte de parĂ©nĂšse En recourant au comique, et afin de ne pas ennuyer le lecteur , il tourne les obligations et bonnes mƓurs societales en ridicule. C’est grĂące Ă  la confusion entre differents mondes animal, vĂ©gĂ©tal, etc, qui peut sembler compliquer le rĂ©cit, que La Fontaine Ă©largira le champ des possibles quant au jeu de l’usage des mots et de ce qu’ils revĂȘtent . Ainsi, il pourra s’attaquer aux vices. En prenant pour exemple les caricatures descriptives comme celles du Renard serrant la queue, et portant bas l’oreille» ou encore celle du HĂ©ron au long bec emmanchĂ© d’un long cou» ainsi que l’usage du comique gestuel avec L’ñne se vautrant, grattant, et frottant», mais aussi la description caractĂšrielle satirique comme la colĂšre du Roi Lion ou les minauderies du peuple singe », il affirmera sa pensĂ©e et son dĂ©sir de plaire, revendiquĂ© dans sa prĂ©face On ne considĂšre en France que ce qui plaĂźt ; c’est la grande rĂšgle et pour ainsi dire la seule», tout en n’abimant pas sa situation, sa place. C’est donc la maniĂšre de dire les choses qui les rend lĂ©gĂšres ou sĂ©rieuses. Aussi, contrairement aux fables initiĂ©es par Esope, le dialogue est prĂ©sent dans les fables de la fontaine comme dans le corbeau et le renard Le renard s’en saisit et dit Mon bon Monsieur ». Le lecteur, directement impliquĂ© dans le rĂ©cit aux airs de contes, dĂ©couvre alors intimement les divers personnages, leurs particularites physiques, psychiques ou encore sociales et peut alors epprouver quelques sentiments envers ces acteurs, qu’ils soient de l’ordre du rejet, de l’identification ou de la complicitĂ©. La distraction Ă  travers l’apparente fiction se fraye alors un chemin au sein de la rĂ©flexion humaine. Les fables possĂšdent donc une double fonction ; didactique mais aussi plaisante. Cet enrichissement rend les fables moins arides et permet d’avertir les hommes sur leurs possibles travers. Mais la morale des fables est-elle sous la coupe de la biensĂ©ance ou, au contraire, propre Ă  l’humain et donc soumise, elle aussi, au dĂ©pend d’une vĂ©ritĂ© totale ? Afin d’apporter la rĂ©flexion Ă  la visĂ©e moraliste des fables, nous noterons que l’auteur ne prend pas toujours le parti du considĂ©rĂ© bien. Dans Le corbeau et le renard, La Fontaine prend le parti du renard qui flatte le corbeau dans la morale tout flatteur vit aux dĂ©pens de celui qui l’écoute ». Ainsi, dans Les obsĂšques de la lionne, La Fontaine conseille la sage » hypocrisie par l’exemple du cerf sauvĂ© car sachant jouer avec les signes extĂ©rieurs. L’auteur dans cette mĂȘme fable va pratiqement prĂŽner le mensonge, ici utilisĂ© par le cerf qui imite le discours du roi le mot mensonge » rime avec songe », montrant une valorisation de cette action. Il pourrait presque etre comparĂ© Ă  une arme avec pour qualificatif appat ». Les vices humains, mis en exergues dans la morale, sont eux mĂȘme utilisĂ©s pour dicter cette morale. Pour conclure, en ayant pour fondement le placere docere », c’est Ă  dire la maniĂšre de guider, d’enseigner tout en divertissant, Ă  l’aide des mots, d’incarnations du rĂ©el Ă  travers l’allĂ©gorie et du maniement du songe, La Fontaine apporte une morale Ă  la morale. Si les vices sont Ă  remettre en question, il ne sont pas forcement Ă  absoudre mais plutĂŽt Ă  intĂ©grer et conscientiser afin d’apporter l’honnetetĂ© en soi. Cette adaptation au rĂ©el fait cause commune avec le theatre de MoliĂšre et ses reprĂ©sentaions du rĂŽle tyrannique de l’amour-propre et de sa complaisance. MichelSerres projetait de consacrer un grand ouvrage aux Fables de La Fontaine. Sa mort en 2019 l’en aura empĂȘchĂ©. Les Ă©ditions Le Une Ă©tude sur trois axes possibles. DerniĂšre mise Ă  jour 05/06/2022 ‱ ProposĂ© par temp050505 Ă©lĂšve Texte Ă©tudiĂ© Un Rat hĂŽte d'un champ, Rat de peu de cervelle, Des Lares paternels un jour se trouva sou. Il laisse lĂ  le champ, le grain, et la javelle, Va courir le pays, abandonne son trou. SitĂŽt qu'il fut hors de la case, Que le monde, dit-il, est grand et spacieux ! VoilĂ  les Apennins, et voici le Caucase La moindre taupinĂ©e Ă©tait mont Ă  ses yeux. Au bout de quelques jours le voyageur arrive En un certain canton oĂč ThĂ©tys sur la rive Avait laissĂ© mainte HuĂźtre ; et notre Rat d'abord Crut voir en les voyant des vaisseaux de haut bord. Certes, dit-il, mon pĂšre Ă©tait un pauvre sire Il n'osait voyager, craintif au dernier point Pour moi, j'ai dĂ©jĂ  vu le maritime empire J'ai passĂ© les dĂ©serts, mais nous n'y bĂ»mes point. D'un certain magister le Rat tenait ces choses, Et les disait Ă  travers champs ; N'Ă©tant pas de ces Rats qui les livres rongeants Se font savants jusques aux dents. Parmi tant d'HuĂźtres toutes closes, Une s'Ă©tait ouverte, et bĂąillant au Soleil, Par un doux ZĂ©phir rĂ©jouie, Humait l'air, respirait, Ă©tait Ă©panouie, Blanche, grasse, et d'un goĂ»t, Ă  la voir, nonpareil. D'aussi loin que le Rat voir cette HuĂźtre qui bĂąille Qu'aperçois-je ? dit-il, c'est quelque victuaille ; Et, si je ne me trompe Ă  la couleur du mets, Je dois faire aujourd'hui bonne chĂšre, ou jamais. LĂ -dessus maĂźtre Rat plein de belle espĂ©rance, Approche de l'Ă©caille, allonge un peu le cou, Se sent pris comme aux lacs ; car l'HuĂźtre tout d'un coup Se referme, et voilĂ  ce que fait l'ignorance. Cette Fable contient plus d'un enseignement. Nous y voyons premiĂšrement Que ceux qui n'ont du monde aucune expĂ©rience Sont aux moindres objets frappĂ©s d'Ă©tonnement Et puis nous y pouvons apprendre, Que tel est pris qui croyait prendre. La Fontaine, Les Fables - Le Rat et l'HuĂźtre Trois axes - Les motivations du rat - Les illusions du rat - L’échec du rat I. Les motivations du rat La fontaine prĂ©sente dans cette premiĂšre partie, un rat des champs, l’auteur sous-entendant qu'il n'est pas un rat des villes plus distinguĂ©. La reprise du terme rat » accentue la prĂ©sentation pĂ©jorative qui a Ă©tĂ© commencĂ©e d’autant que dĂšs le premier vers, La Fontaine nous le prĂ©sente dotĂ© de peu de cervelle ». Avide d’autonomie, La Fontaine nous prĂ©sente un rat soul » adjectif soĂ»l excĂ©dĂ© par son quotidien et ne souhaitant qu’une chose abandonner son trou ». Trou » pĂ©joratif, symbolise un lieu isolĂ© de tout, Ă  l’écart. En outre, vers 3, visualisation en crescendo qui souligne la routine le champs, le grain, la javelle » La Fontaine propose au lecteur la vision d’un rat sur le point de quitter pour la premiĂšre fois le domicile parental et de s’émanciper plein de certitudes et de prĂ©tentions comme l’atteste la prĂ©sence en dĂ©but du vers 5 de l’adverbe SitĂŽt » qui confĂšre Ă  un caractĂšre immĂ©diat, prĂ©cipitĂ© et peut ĂȘtre puĂ©ril. Le vers 6, enfin, met en scĂšne la premiĂšre rĂ©action du rat, rĂ©action exclamative, enthousiaste Ă  la vue des deux adjectifs grand » et spacieux » qui s’opposent Ă  son trou ». Description de l’huĂźtre du vers 21 Ă  25. C’est une description laudative qui met en valeur l’huĂźtre deux façons de faire cette description. - Les verbes utilisĂ©s prĂ©sentent une huĂźtre qui semble apprĂ©cier les plaisirs simples de la vie. RĂ©jouie » et Ă©panouie ». - Le sens olfactif est en Ă©veil humait » et respirait » vers 24 - Deux Ă©lĂ©ments naturels le soleil » et le vent zĂ©phyr ». - Enfin, adjectifs blanche, grasse » qui permettent d’envisager une huĂźtre prĂȘte Ă  ĂȘtre dĂ©gustĂ©e. A travers cette description l’auteur a su marquer une diffĂ©rence nette entre un rat prĂ©sentĂ© comme prĂ©tentieux et ignorant, cherchant Ă  parcourir le monde face Ă  une huĂźtre apaisĂ©e, profitant de la vie. Du vers 26 au vers 29= moment charniĂšre qui met en relief l’impulsivitĂ© du rat et sa prĂ©cipitation, comme l’atteste la locution adverbiale d’aussi loin que ». De maniĂšre irraisonnĂ©e, le rat s’empresse d’aller se rassasier, persuadĂ© que l’occasion est trop belle Aujourd’hui [
] ou jamais » Vers 29. Cet acte souligne le caractĂšre puĂ©rile du rat qui ne voit en l’huĂźtre qu’une victuaille. illusions du rat Les deux premiers vers de la seconde partie de notre dĂ©coupage, nous rapporte d’emblĂ©e les illusions de ce rat. Le premier vers VoilĂ  les Apennins et voici le Caucase » rapporte l’émerveillement du rat. La Fontaine s’empresse de rĂ©tablir la rĂ©alitĂ© puisque son projet reste moralisateur dans la mesure, oĂč il souhaite donner une leçon Ă  ses lecteurs. Les vers 8 Ă  12 confrontent Ă  nouveau le lecteur Ă  la naĂŻvetĂ© du rat puisqu’il croit voir des vaisseaux de hauts bords » Ă  la place d’une simple huĂźtre. La prĂ©tention du rat est telle, qu’il ose une comparaison entre lui et son pĂšre qu’il prĂ©sente comme un pauvre sire » vers 12, ressassant son manque d’audace, de volontĂ©. Dernier point » vers 14, qu’il faut mettre en parallĂšle avec les vers 15 et 16 qui affichent le pĂ©dantisme du rat qui a dĂ©jĂ  vu le maritime empire » ainsi que les dĂ©serts ». Les articles le » et les » semblent montrer que le rat a parcouru tous les dĂ©serts et toutes les mers. Des vers 17 aux vers 21, La Fontaine se livre Ă  une critique sĂ©vĂšre du rat. Le rat aurait eu un maĂźtre magister » dont La Fontaine s’empresse de ne pas valoriser par l’emploie du pronom indĂ©fini certain » qui nous laisse dans le flou. Ces » laisse le lecteur dans le vague. Enfin, l’expression Ă  travers champs » est tellement vaste que le lecteur est plus confrontĂ©e Ă  des rumeurs qu’à des faits rĂ©els et attestĂ©s. Le participe prĂ©sent n’étant pas » vers 19 marque un contraste entre le lexique vague, incertain des prĂ©tendues Ă©tudes du rat qui s’opposent avec l’affirmation de l’auteur qui signale que le rat est prĂ©tentieux et qu’il n’est pas cultivĂ©. III. L’échec du rat La derniĂšre partie de notre Ă©tude va prĂ©senter l’échec du rat. La fontaine qui jusqu'Ă  prĂ©sent avait affichĂ© l’immaturitĂ© du rat, la prĂ©sente ironiquement comme un maĂźtre », plein de belles espĂ©rances » vers 30. De plus, le lecteur est soumis Ă  un effet de suspens qui garantie d’abord le cĂŽtĂ© risible du rat, et donc l’ironie de l’auteur, signe avant-coureur de la leçon et de la morale. Le second hĂ©mistiche de l’avant dernier vers, est composĂ© - d’une conjonction de coordination car » consĂ©quence. - d’une locution adverbiale tout d’un coup » effet de surprise - d’un rejet se referme » au dĂ©but de l’hĂ©mistiche du vers 33, qui marque la sentence. Le dernier hĂ©mistiche et voilĂ  ce que fait l’ignorance » conclue le rĂ©cit du rat et de l’huĂźtre, sur une note moralisatrice. Et voilĂ  » propose une sentence radicale et irrĂ©mĂ©diable. Conclusion Deux parties = Deux leçons. PremiĂšrement » vers 35 et et puis » vers 38. L’ignorance du rat mĂȘlĂ©e Ă  sa prĂ©tention de savoir alors qu’il ne sait pas, le confronte Ă  la rĂ©alitĂ©. Si le rat n’avait pas Ă©tĂ© si plein d’assurance, il aurait Ă©tĂ© plus prudent et n’aurais pas Ă©tĂ© la cause de sa propre perte. - L’inexpĂ©rience est source d’inconscience, de non prise en compte de la rĂ©alitĂ©. - Ne pas sous estimer la rĂ©alitĂ© et faire preuve de prudence face Ă  l’inconnu. . 90 389 297 396 46 312 148 345

dissertation sur les fables de la fontaine