Undialogue symbolique s’instaure. Nous comprenons les messages et problĂ©matiques (physiques, Ă©motionnelles et mentales) de nos vies. Nous passons de « je subis ma vie ». Ă  « je CrĂ©e ma Vie » en posant des actes concrets, en conscience (L’Âme agit). La sĂ©ance dure entre 1h et 2heures. Tarif : 70€.
1. La conscience de soi est-elle immĂ©diate ?A. La conscience de soi paraĂźtre ĂȘtre mot conscience a eu pendant longtemps une signification morale. La conscience est en ce sens un conseiller qui nous avertit de ce que nous devons faire, et c’est aussi un juge qui se prononce sur ce que nous avons fait. Tel est le sens de l’expression avoir mauvaise conscience ». C’est avec Descartes philosophe, mathĂ©maticien et physicien français, 1596-1650 que la notion de conscience cesse d’ĂȘtre employĂ©e dans le sens de conscience morale » pour dĂ©signer la connaissance qu’a l’esprit de lui-mĂȘme. Le sujet ne peut Ă©prouver des sensations, des sentiments, avoir des pensĂ©es sans qu’il sache ou sente que c’est lui qui les Ă©prouve ou les pense. La conscience c’est donc le savoir qui accompagne nos reprĂ©sentations ou nos Ă©tats de conscience paraĂźt ĂȘtre, pour chacun, l’objet d’un savoir immĂ©diat. Le sujet qui pense ne sait-il pas qu’aussitĂŽt il pense ? Et celui qui est triste, ne sait-il pas qu’il est triste ? Il n’est pas un seul fait psychique qui ne soit accompagnĂ© de conscience sans conscience, pas de plaisir ni de douleur, pas de sensation, pas d’idĂ©e ni de jugement, pas de volontĂ©. La conscience est donc la condition de tous les faits psychiques. Je ne peux avoir conscience de moi sans avoir conscience de moi sentant, pensant ou spontanĂ©e et conscience de soiOn distingue la conscience spontanĂ©e, directe, Ă  laquelle on peut donner le nom de sens intime et la conscience claire, rĂ©flĂ©chie que l’on appelle conscience de soi. Dans la conscience simple, le moi sujet ne se distingue pas du moi objet. Mieux, il n’y a pas encore de moi. L’enfant parle de lui Ă  la troisiĂšme personne, il s’objective lui-mĂȘme, il s’appelle de son nom extĂ©rieur, comme les autres l’appellent lui-mĂȘme. Il dit Manuela fait ceci, Manuela veut cela. » La conscience rĂ©flĂ©chie, ou conscience de soi, commence lorsque l’enfant dit Je. Elle se prĂ©cise avec la diffĂ©rence du JE et du ME, lorsque l’on dit Je me connais moi-mĂȘme ».B. La conscience devient conscience d’elle-mĂȘme par la nĂ©gation de ce qui n’est pas ce prĂ©tendu savoir immĂ©diat de la conscience n’est-il pas un leurre ? Certes Descartes parle d’une saisie de la conscience pas elle-mĂȘme, mais celle-ci n’a rien de commun avec une simple prise de conscience immĂ©diate de soi. Ce n’est qu’au terme d’un processus de nĂ©gation de ce qui n’est pas elle que la conscience se saisit d’elle-mĂȘme, devient conscience de situation de l’homme Ă©pris de certitude est dĂ©primante. Descartes se rĂ©sout donc Ă  ne cherche la vĂ©ritĂ© qu’en lui-mĂȘme. C’est le point de dĂ©part d’un programme ambitieux recommencer Ă  philosopher comme si personne n’avait pensĂ© but de Descartes est donc la recherche de la vĂ©ritĂ©. Comment distinguer l’évidence de la pseudo-Ă©vidence ? Commence savoir avec certitude que ma certitude est bien le fait de la raison ? Une seule mĂ©thode commencer par douter et pousser le doute jusqu’au bout. C’est au terme d’un doute totalitaire radical, mĂ©thodique, que Descartes rencontre une idĂ©e claire et distincte, une idĂ©e qui rĂ©siste Ă  tous les efforts du doute il faut conclure, et tenir pour constante que cette proposition je suis, j’existe, est nĂ©cessairement vraie, toutes les fois que je la prononce ou que je la conçois en mon esprit » MĂ©ditations mĂ©taphysiques, 1641. Je suis, j’existe, mais que suis-je, sinon une chose qui pense c’est-Ă -dire une Ăąme ou un esprit ? De cette vĂ©ritĂ© le fameux cogito, Descartes en dĂ©duit la distinction nĂ©cessaire entre deux substances, l’ñme et le corps, dont la premiĂšre est plus facile Ă  connaĂźtre que la seconde, car elle est premiĂšre dans l’ordre de la dĂ©couverte de la vĂ©ritĂ©. Aussi, Ă  la fin de la MĂ©ditation Seconde des MĂ©ditations mĂ©taphysiques, on peut lire Je connais Ă©videmment qu’il n’y a rien qui me soit plus facile Ă  connaĂźtre que mon esprit ».Je puis d’abord douter des apparences sensibles. Les sens ne me trompent-ils pas parfois ? Un bĂąton plongĂ© dans ne paraĂźt-il pas tordu ? Une tour carrĂ©e vue de loin ne paraĂźt-elle pas ronde ? Peut-on se fier entiĂšrement Ă  ceux qui nous ont une fois trompĂ©s ? Soit, mais puis-je vraiment douter que je sois ici assis auprĂšs du feu, vĂȘtu d’une robe de chambre, ayant ce papier entre les mains, et autres choses de cette nature » ? Descartes invoque alors les dĂ©lires des fous et surtout l’expĂ©rience du rĂȘve Combien de fois m’est-il arrivĂ© de songer, la nuit, que j’étais en ce lieu, que j’étais habillĂ©, que j’étais auprĂšs du feu, quoique je fusse tout nu dedans mon lit ? »Peut-on vraiment distinguer la veille du sommeil ? Qui sait si la vie n’est pas un songe ? Un soupçon se glisse. Cela suffit Ă  me faire douter de la nature corporelle et de toutes les sciences qui s’y rapportent la physique, l’astronomie, la mĂ©decine
Que reste-t-il ? Les idĂ©es simples, tellement simple qu’on ne peut pas les dĂ©composer en d’autres idĂ©es plus simples celles de figure, d’étendue, de quantitĂ© ou grandeur, de nombre, de lieu, de temps. Reste aussi les Ă©vidences mathĂ©matiques car soit que je veille ou je dorme, deux et trois joints ensemble formeront toujours le nombre de cinq, et le carrĂ© n’aura jamais plus de quatre cĂŽtĂ©s ». Mon esprit ne peut naturellement en douter. Mais tant que j’ignore l’origine de mon ĂȘtre, j’ignore aussi la valeur de ma facultĂ© de connaĂźtre. Qui sait si je n’ai pas Ă©tĂ© créé par un Dieu trompeur, de sorte que ma facultĂ© de connaĂźtre ne me permette pas d’atteindre les Ă©vidences ? Ainsi, de toutes les opinions que j’avais autrefois reçues en ma crĂ©ance pour vĂ©ritables, il n’y en a pas une de laquelle je ne puisse maintenant douter ». Et pour ne pas oublier toutes ces raisons de douter que j’ai avancĂ©es et maintenir le doute jusqu’à ce que je n’aie plus aucune raison de douter, j’imaginerais qu’il y a un Malin GĂ©nie qui me trompe toujours et partout dans mes ce doute qui s’étend Ă  toute la connaissance, ce doute poussĂ© jusqu’à l’extrĂȘme, qui se rĂ©vĂšle comme l’affirmation d’une premiĂšre vĂ©ritĂ©. En effet, pendant que je voulais ainsi penser que tout Ă©tait faux, il fallait nĂ©cessairement que Moi qui pensais cela fusse quelque chose ». Mais il y a un certain Malin GĂ©nie qui s’emploie Ă  toujours me tromper Il n’y a point de doute que je suis, s’il me trompe ; et qu’il me trompe tant qu’il voudra, il ne saura jamais faire que je ne sois rien, tant que je penserai ĂȘtre quelque chose. De sorte qu’aprĂšs y avoir bien pensĂ©, et avoir soigneusement examinĂ© toutes choses, enfin il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition Je suis, j’existe, est nĂ©cessairement vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit. »Je suis certain que je suis, mais je ne connais pas encore assez clairement ce que je suis ? Avant l’opĂ©ration du doute, je me considĂ©rais comme ayant d’abord un corps, c’est-Ă -dire un visage, des mains, des bras, et toute cette machine composĂ©e d’os et de chair, telle qu’elle paraĂźt en un cadavre ». Outre cela, je constatais que je me nourrissais, que je marchais, que je sentais et que je pensais, et je rapportais toutes ces actions Ă  l’ñme ». Mais je ne m’attardais point Ă  penser ce que c’était que cette Ăąme et mon corps me paraissait plus aisĂ© Ă  connaĂźtre. AprĂšs le doute, c’est l’inverse. Moi qui, maintenant, pense que la vie n’est peut-ĂȘtre qu’un rĂȘve, moi qui suppose qu’il y a un Malin GĂ©nie qui me trompe toujours et partout, je ne suis plus assurĂ© d’avoir un corps, ni mĂȘme que se nourrir, marcher, sentir soient des attributs de l’ñme. Je ne suis certain que d’une seule chose, c’est que je suis une chose qui pense, un pur pouvoir de penser, c’est-Ă -dire un esprit, un entendement ou une raison. Si le cogito, c’est le moi conçu sans le corps, ce moi ne peut ĂȘtre qu’intelligence Descartes affirme Il n’y a rien qui me soit plus facile Ă  connaĂźtre que mon esprit », cela signifie que mon esprit est, dans l’ordre de la recherche de la vĂ©ritĂ©, la premiĂšre des connaissances. Mon esprit subsiste alors mĂȘme que je doute de tout, du monde, mĂȘme de mon propre Il n’y a pas de conscience purement intĂ©rieure, il n’y a pas de monde purement Toute conscience est conscience de quelque mĂȘme que je doute de tout, je prends conscience que je suis et, de plus que je suis une chose » qui pense, un esprit. Est-ce Ă  dire, comme l’affirme Descartes, que l’esprit est une rĂ©alitĂ© en soi, une rĂ©alitĂ© absolue qui n’a pas besoin du corps et de quelque objet que ce soit pour exister ? Gassendi abbĂ© Pierre Gassend dit Gassendi, 1592-1655, mathĂ©maticien, philosophe et astronome français. L'astĂ©roĂŻde 7179 Gassendi a Ă©tĂ© nommĂ© en son honneur. objecte Ă  Descartes Je pense, dites-vous ; mais que pensez-vous ? Car enfin toute pensĂ©e est pensĂ©e de quelque chose ». Je peux bien, en effet, percevoir ma pensĂ©e unie aux objets auxquels elle s’applique, mais non sĂ©parĂ©e de tout objet. Que je me connaisse comme ĂȘtre pensant, cela signifie donc tout simplement que j’existe moi comme ĂȘtre pensant, et non que ma pensĂ©e existe en soi. Le vĂ©ritable cogito n’est-il pas mouvement vers les choses, rapport au corps, au monde ?C’est ce qu’affirmera avec force Husserl philosophe allemand, 1859-1938, le fondateur de la phĂ©nomĂ©nologie science des phĂ©nomĂšnes, c'est-Ă -dire la science des vĂ©cus par opposition aux objets du monde extĂ©rieur toute conscience est conscience de quelque chose. Autrement dit, ma conscience n’est ni une sorte de tĂ©moin passif des impressions reçues – elle est l’activitĂ© de l’esprit tournĂ© vers les choses – ni le souverain mystĂ©rieux d’une vie intĂ©rieure secrĂšte conçue comme un systĂšme clos. Toute conscience est rapport du moi » au monde. La conscience est intentionnalitĂ©, c’est-Ă -dire visĂ©e d’un objet. VidĂ©e d’un objet, elle n’est plus conscience, elle s’anĂ©antit. L’objet peut-ĂȘtre extĂ©rieur, comme quand je perçois un arbre, ou intĂ©rieur, comme dans l’imagination ou le souvenir, je perçois ce mĂȘme arbre en son absence. Mais dans les deux cas, ma conscience se rapporte Ă  cet arbre qui est extĂ©rieur. MĂȘme des phĂ©nomĂšnes qui passent pour purement intĂ©rieurs ou purement psychiques reprĂ©sentent Ă  leur maniĂšre une certaine relation avec des objets ou des ĂȘtres Tout phĂ©nomĂšne psychique contient en soi quelque chose Ă  titre d’objet, mais chacun le contient Ă  sa façon. Dans les reprĂ©sentations, c’est quelque chose qui est reprĂ©sentĂ©, dans le jugement, quelque chose qui est admis ou rejetĂ©, dans l’amour, quelque chose qui est aimĂ©e, dans la haine, quelque chose qui est haĂŻ, dans le dĂ©sir, quelque chose qui est dĂ©sirĂ©, et ainsi de suite. Cette prĂ©sence intentionnelle appartient exclusivement aux phĂ©nomĂšnes psychiques. Aucun phĂ©nomĂšne physique ne prĂ©sente rien de semblable. » Husserl, MĂ©ditations cartĂ©siennes, 1929B. Toute conscience est conscience de quelque chose et en mĂȘme temps conscience d’ s’il n’y a pas de conscience purement intĂ©rieure, il n’y a pas non plus de monde purement extĂ©rieur. Il n’y a donc pas de dissociation Ă  faire entre un monde intĂ©rieur et le monde extĂ©rieur. DĂšs lors je ne peux pas prendre conscience de l’un des termes de la relation sans prendre en mĂȘme temps conscience de l’autre. Autrement dit, toute conscience est conscience de quelque chose et en mĂȘme temps conscience c’elle-mĂȘme comme sujet qui se tourne vers autre chose que L’inconscient est-il une rĂ©alitĂ© ?A. L’inconscient n’est-il qu’une conscience obscurcie ?La conscience de ce qui se passe en moi est liĂ©e Ă  l’attention. Cette derniĂšre a pour fonction de rendre plus claires et plus distinctes les perceptions auxquelles elle s’applique, et rĂ©ciproquement de rejeter dans l’obscuritĂ© celles auxquelles elle ne s’applique pas. Il y a donc dans la conscience deux sortes de perceptions celle qui sont claires, et celles qui sont obscures. Et ces derniĂšres peuvent ĂȘtre de plus en plus obscures, jusqu’au point oĂč, Ă©tant Ă  peine senties, on peut se demander mĂȘme si elles parviennent Ă  la conscience, si elles ne sont pas entiĂšrement inconscientes. D’oĂč la question l’inconscient n’est-il pas qu’une conscience obscurcie, c’est-Ă -dire une moindre conscience ou bien l’inconscient est-il une instance spĂ©cifique distincte de la conscience ?Leibniz philosophe, scientifique, mathĂ©maticien, diplomate, bibliothĂ©caire et homme de loi allemand, 1646-1716 affirme qu’il y a, Ă  tout moment, en nous une infinitĂ© de perceptions, mais sans aperception et sans rĂ©flexion, c’est-Ă -dire des changements dans l’ñme mĂȘme dont nous ne nous apercevons pas, parce que les impressions sont ou trop petites et en trop grand nombre ou trop unies, en sorte qu’elles n’ont rien d’assez distinguant Ă  part, mais jointes Ă  d’autres, elles ne laissent pas de faire leur effet et de se faire sentir moins confusĂ©ment dans l’assemblage » Nouveaux Essais sur l’entendement humain, 1765. Pour mieux nous faire comprendre ce qu’il entend par ces petites perceptions, Leibniz se sert de l’exemple du mugissement ou du bruit de la mer Pour entendre ce bruit comme l’on fait, il faut bien qu’on entende les parties qui composent ce tout, c’est-Ă -dire les bruits de chaque vague, quoique chacun de ces petits bruits ne se fasse connaĂźtre que dans l’assemblage confus de tous les autres ensemble, c’est-Ă -dire dans ce mugissement mĂȘme, et ne se remarquerait pas si cette vague qui le fait Ă©tait seule » Ibidem. Il y a donc en nous des pensĂ©es, des sentiments qui sont dĂ©jĂ  quelque chose pour nous, quoiqu’on ne les remarque L’inconscient est-il notre passĂ© ?Un peu dans la continuitĂ© de Leibniz, Bergson philosophe français, 1859-1941 soutient dans MatiĂšre et mĂ©moire, que la conscience n’est pas tout notre psychisme. Elle en est la part intĂ©ressĂ©e Ă  l’action et au prĂ©sent. La conscience a surtout pour rĂŽle de prĂ©sider Ă  l’action et d’éclairer un choix ». C’est pourquoi elle projette sa lumiĂšre sur les antĂ©cĂ©dents immĂ©diats de la dĂ©cision et sur tout ceux des souvenirs passĂ©s qui peuvent s’organiser utilement avec eux ». Le reste demeure dans l’ thĂšse de Bergson va Ă  l’encontre de la croyance que le passĂ© n’est plus. Le passĂ© est tout entier », Ă  tout instant » le passĂ© est lĂ , qui fait la synthĂšse de la totalitĂ© de notre personnalitĂ©, qui actualise l’intĂ©gralitĂ© de notre histoire, depuis notre premiĂšre enfance. Cependant, au quotidien, nous avons l’impression que le passĂ© n’est plus parce que l’homme agissant est tout entier tournĂ© vers l’action, et un mĂ©canisme cĂ©rĂ©bral veille Ă  filtrer que ce qui est de nature Ă  Ă©clairer la situation prĂ©sente ». D’un cĂŽtĂ© la masse intĂ©grale, immense et obscure du passĂ©, de l’autre l’infime besoin de ce qui est actuellement utile. D’oĂč l’emploi par Bergson de la notion d’inconscient, comme espace oĂč doit se cantonner la presque intĂ©gralitĂ© du passĂ©, avec l’idĂ©e du reconnaĂźt donc qu’il y a des Ă©tats psychologiques inconscients, autrement dit des Ă©tats des souvenirs, des pensĂ©es qui continuent d’exister sans pour autant ĂȘtre conscients. Mais si ces Ă©tats sont impuissants Ă  s’actualiser, c’est parce qu’ils ne sont pas utiles Ă  notre prĂ©sent. Ils peuvent donc Ă  tout moment, en fonction de nos besoins, redevenir conscients et n’ont, par consĂ©quent, rien Ă  voir avec les contenus que Freud psychanalyste autrichien, 1856-1939 qualifie d’ ne pas dire que Freud et Bergson affirment tous les deux l’existence de l’ L’inconscient est une instance du psychisme qui se manifeste par ses pour Freud, n’est ni l’inaperçu Leibniz ne ce qui n’est pas actuellement Ă  la conscience Bergson. C’est une instance du psychisme dont on ignore tout et qui se manifeste par ses effets. L’inconscient est constituĂ© de contenus refoulĂ©s des reprĂ©sentations psychiques souvent sexuelles, agressives – c’est-Ă -dire des pensĂ©es, des images, des souvenirs, des fantasmes sur lesquels se fixent des pulsions qui n’ont pu avoir accĂšs au systĂšme prĂ©conscient-conscient. Ces contenus inconscients ne peuvent revenir directement Ă  la conscience. Ils font retour de maniĂšre dĂ©guisĂ©e dans le rĂȘve ou encore sous forme de symptĂŽmes qui se traduisent souvent par des n’est donc pas une conscience obscurcie. Il constitue une vĂ©ritable instance du psychisme. Freud qualifie de prĂ©conscients les pensĂ©es, les souvenirs qui sont temporairement absents de la conscience, mais qui peuvent y revenir Ă  tout moment. Il le fait pour les distinguer des contenus qui sont vĂ©ritablement inconscients. Freud affirme que l’inconscient est un mĂ©canisme psychique dont nous sommes forcĂ© de reconnaĂźtre l’existence parce que nous le dĂ©duisons de ses manifestations, mais duquel nous ne savons rien ».Jusqu’à Freud, l’idĂ©e de psychique Ă©tait strictement analogue Ă  celle de conscience. La position de Freud, au contraire, est la suivante il y a des actes psychologiques conscients qui ne peuvent ĂȘtre expliquĂ©s que par des actes psychiques qui, eux, Ă©chappent au tĂ©moignage de la conscience. La conscience n’a pas de valeur explicative totale, mais seulement partielle. Dans bien des cas, un acte psychique ne s’explique pas par la conscience, mais par un autre acte psychique d’oĂč l’idĂ©e d’enchaĂźnement continu et sous-jacent des actes psychiques. La conscience est un phĂ©nomĂšne de surface dont les donnĂ©es sont lacunaires » et non pas continues. Autrement dit, il n’y a pas identitĂ© entre conscience et Ă©tats psychiques, mais un champ plus marge des Ă©tats psychiques que celui de la psychisme freudienFreud considĂšre que la conscience ne constitue pas l’essence du psychisme. Dans sa premiĂšre topique topos signifie lieu en grec, Ă©laborĂ©e en 1900, Freud compare le psychisme Ă  un appareil constituĂ© de deux systĂšmes radicalement distincts l’inconscient et le prĂ©conscient-conscient. L’inconscient est un systĂšme profond constituĂ© de contenus refoulĂ©s ne pouvant accĂ©der au systĂšme prĂ©conscient-conscient. A partir de 1923, Freud Ă©labore une seconde topique dans laquelle il utilise le terme inconscient pour qualifier le ça, mais aussi pour une part le moi et le surmoi. Le ça, totalement inconscient, est le rĂ©servoir des instincts primaires, des pulsions, des dĂ©sirs refoulĂ©s. Il est rĂ©gi par le seul principe du plaisir. Le moi, qui constitue, pour une part, la conscience, a pour fonction de se dĂ©fendre contre les pulsions du ça mĂ©canismes de dĂ©fense ou de les adapter aux conditions imposĂ©es par le monde extĂ©rieur. Il est donc rĂ©gi par le principe de rĂ©alitĂ©. Le surmoi qui est formĂ© par l’intĂ©riorisation des interdits parentaux et sociaux, est la conscience morale, le juge et le censeur du moi. Le ça demande, le surmoi autorise ou non. Le moi se trouve pris entre les exigences du ça et les impĂ©ratifs du surmoi. La nĂ©vrose ou la maladie n’est jamais qu’un mauvais compromis entre ces forces contradictoires. Comme le souligne Freud, le moi n’est pas maĂźtre dans sa propre maison. Il est soumis Ă  une triple servitude, et de ce fait menacĂ© par trois sortes de dangers celui qui vient du monde extĂ©rieur, celui de la libido pulsions du ça et celui de la sĂ©vĂ©ritĂ© du surmoi. L’essentiel des processus psychiques est inconscient. Seule une partie du moi, tel un iceberg, bref, si l’on ne recourt pas Ă  l’hypothĂšse de l’inconscient, les actes conscients qu’on peut rassembler – compte-tenu de leur caractĂšre lacunaire – demeurent incohĂ©rents et incomprĂ©hensibles ». Freud, en exposant sa thĂšse, introduit l’inconscient. C’est ce dernier et non la conscience qui donne sens. D’oĂč la recommandation de Freud propre Ă  toute mĂ©thode scientifique aller au-delĂ  de l’expĂ©rience au sens d’apparence immĂ©diate. Donc aller au-delĂ  du conscient, jusqu’à forger l’hypothĂšse de l’inconscient, mĂȘme si cette notion n’est pas donnĂ©e strictement par l’expĂ©rience immĂ©diate. Pour Freud, les donnĂ©es immĂ©diates de la conscience sont insuffisantes » pour donner raison de la totalitĂ© des actes psychiques. Au contraire, il est nĂ©cessaire de construire, Ă  l’opposĂ© du donnĂ©, la notion d’ lapsusLes lapsus sont des erreurs de langage qui ont un caractĂšre involontaire. Selon Freud, ils ne sont pas dus Ă  l’inattention ou Ă  la fatigue, ils ont un sens ils tĂ©moignent d’un dĂ©sir prĂ©conscient ou inconscient et rĂ©sultent de l’interfĂ©rence de ce dĂ©sir avec ce qu’on voudrait ou devrait consciemment dire. Exemple un prĂ©sident qui dĂ©clare, dĂšs l’ouverture, la sĂ©ance close. Il dit le contraire de ce qu’il voulait dire. A ces lapsus, se rajoutent d’autres phĂ©nomĂšnes de sens comme l’oubli momentanĂ© d’un nom propre, les erreurs de lecture, la perte ou le bris d’objets. Ces actes manquĂ©s sont, selon Freud, des discours rĂ©ussis. Ils expriment des pulsions ou des intentions qui ont leur source dans des dĂ©sirs ou des complexes ReconnaĂźtre l’existence de l’inconscient, n’est-ce pas abdiquer sa responsabilitĂ© ?Mais cet inconscient dont on ignore tout mais qui se manifeste par des effets est-il vraiment une rĂ©alitĂ© ? N’est-ce pas parce qu’il prĂ©suppose l’existence de l’inconscient que Freud peut en dĂ©couvrir les manifestations ? Les symptĂŽmes, le rĂȘve, les actes manquĂ©s ne peuvent rĂ©vĂ©ler l’existence de l’inconscient que si l’on postule qu’ils sont signifiants et forment un discours. Mais dirent qu’ils forment un discours, n’est-ce pas prĂ©supposer ce sujet dont on voudrait dĂ©montrer l’existence ?Ainsi Alain pseudonyme d’Emile-Auguste Chartier, philosophe français, 1868-1951 refuse-t-il, chaque fois qu’il s’exprime sur ce point, la croyance Ă  l’inconscient Cette idĂ©e de l’inconscient, tant vantĂ©e et si bien vendue, je n’en fais rien ; [
] quand j’ai voulu en user, afin de me mettre Ă  la mode, elle n’a rien saisi de l’homme, rien Ă©clairĂ© » FantĂŽmes, 23 septembre 1921. Il s’agit pour Alain de quelque chose de plus qu’une simple question de mots. Il estime qu’on ne peut pas fonder une quelconque morale Ă  partir de l’hypothĂšse d’un inconscient. Or, affirme Alain, il faut lier conscience et morale. Toute morale prĂ©suppose en effet un sujet conscient et libre. L’idĂ©e freudienne d’un psychisme inconscient fait problĂšme dans la mesure oĂč elle donne Ă  penser que nous sommes manipulĂ©s par des forces obscures qui nous Ă©chappent et que nous pourrions ne pas ĂȘtre responsables de nos choix, de nos actes, de Alain, l’inconscient n’est donc pas une instance du psychisme mais un simple mĂ©canisme corporel. Il y a, dit-il, un conflit sans cesse recommencĂ© entre les passions l’inconscient et la raison le conscient, ou, plus simplement encore, entre le corps et l’esprit. Les partisans de l’inconscient estiment sans doute que les signes qui viennent du corps sont des pensĂ©es qui mĂ©ritent d’ĂȘtre interprĂ©tĂ©es ; pour les tenants du rationalisme, il n’y a de pensĂ©es vĂ©ritables que critique de l’inconscient qu’on trouve chez Alain ne porte pas sur tel ou tel point de la doctrine de Freud. Elle est absolument radicale parce qu’elle Ă©carte le psychologisme au profit de la morale. ReconnaĂźtre l’existence d’un inconscient psychique est donc, pour Alain, une erreur l’inconscient est corporel et une faute au sens moral. Il rejette l’inconscient du cĂŽtĂ© du corps et renoue avec le cartĂ©sianisme pour lequel la conscience ou la pensĂ©e est l’essence du psychisme. Mais au-delĂ  des affirmations d’Alain, il n’y a aucune rĂ©futation vĂ©ritable de l’existence de l’inconscient. L’erreur de tous ceux qui rĂ©cusent l’inconscient, c’est prĂ©cisĂ©ment de considĂ©rer l’inconscient comme un autre moi qui doublerait le moi conscient, comme un sujet. Autrement dit, de penser l’inconscient dans les mĂȘmes termes que la n’est pas le lieu de forces diaboliques qui pĂšseraient mĂ©caniquement sur chacune de nos conduites, mais il influe sur notre maniĂšre d’ĂȘtre au monde, de rĂ©agir Ă  telle ou telle situation. Souffrir du complexe d’ƒdipe, c’est, par exemple, ne pouvoir aimer sans culpabilitĂ© des femmes que l’on respecte ou bien n’ĂȘtre attirĂ© que par celles qui sont mariĂ©e. Il est difficile de soutenir que de telles attitudes sont le fruit de nos libres choix. Le complexe d’ƒdipeLe complexe d’ƒdipe est une dĂ©couverte fondamentale de Freud. Il s’agit de l’attachement incestueux de l’enfant au parent de sexe opposĂ© et la rivalitĂ© avec le parent de mĂȘme sexe. Le 15 octobre 1897, Freud fait Ă  son ami Fliess mĂ©decin allemand, 1858-1928 une communication qui devait ĂȘtre dĂ©cisive pour l’avenir de la thĂ©orie psychanalytique En moi aussi se vĂ©rifie l’amour pour la mĂšre et la jalousie envers le pĂšre, au point que je les considĂšre maintenant comme un phĂ©nomĂšne gĂ©nĂ©ral de la premiĂšre enfance [
] S’il en est bien ainsi on comprend parfaitement l’effet saisissant d’ƒdipe-Roi ». On connaĂźt les deux crimes d’ƒdipe-Roi il a tuĂ© son pĂšre et Ă©pousĂ© sa mĂšre. Si cette tragĂ©die de Sophocle tragĂ©dien grec, 496-406 nous Ă©meut si profondĂ©ment dit Freud, c’est parce qu’elle a saisi une compulsion que nous reconnaissons tous pour l’avoir ressentie dans notre enfance. Chacun d’entre nous fut un jour, en germe, en imagination, un ƒdipe et s’épouvante devant la relation de son rĂȘve transposĂ© devant la rĂ©alitĂ© ». Lorsque le complexe d’ƒdipe n’est pas surmontĂ©, il est alors Ă  la source de symptĂŽmes Ă  l’ñge adulte. Il constitue mĂȘme, selon Freud, le noyau de toute plus qu’un dĂ©terminisme, pourrait ĂȘtre un destin. Il y a des personnes dont toutes les relations humaines connaissent la mĂȘme issue hommes dont toutes les amitiĂ©s s’achĂšvent par le trahison de l’ami, amoureux dont chaque affaire de cƓur avec les femmes traverse les mĂȘmes phases et conduit au mĂȘme Ă©chec
 Il y a des personnes qui semblent vivre passivement quelque chose sur quoi elles n’ont aucune part d’influence. Freud considĂšre qu’un tel destin est pour la plus grande part prĂ©parĂ© par le sujet lui-mĂȘme et dĂ©terminĂ© par des influences de la petite l’existence d’un inconscient, c’est refuser la possibilitĂ© de la connaissance de cet inconscient, c’est se condamner Ă  ĂȘtre celui qu’on n’a pas voulu ou choisi d’ĂȘtre. Avant de pouvoir ĂȘtre libre de choisir et d’agir, c’est d’abord de nous-mĂȘmes que nous devons nous dĂ©faire. La libertĂ© est libĂ©ration. Or la connaissance de l’inconscient est la seule maniĂšre que nous avons de nous sĂ©parer de nous-mĂȘmes. Pour Freud, reconnaĂźtre l’existence de l’inconscient, ce n’est pas abdiquer sa responsabilitĂ©. Bien au contraire, c’est un devoir, au sens moral, de s’efforcer de mieux le connaĂźtre. Autrement dit, il n’y a pas de vĂ©ritable autonomie du moi avant la cure psychanalytique. Plus je me connais, plus je peux choisir et agir en pleine connaissance de cause, plus je me sens responsable de moi-mĂȘme et de mes actes.
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Linconscient Est Il Une Fatalité. L'inconscient désigne l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience. Chez Freud, l'inconscient est fait de tous les contenus Recherche Dissertations; S'inscrire; Se connecter; Contactez-nous; Archives du BAC (40 200) Art (10 770) Biographies (6 069) Divers (46 018) Histoire et Géographie (17 257) Littérature (29
L'INCONSCIENT N'EST-IL QU'UNE CONSCIENCE OBSCURCIE? constituĂ© de contenus refoulĂ©s des reprĂ©sentations psy­ chiques sexuelles, agressives -c'est-Ă -dire des pensĂ©es, des images, des souvenirs, des fantasmes sur lesquels se fixent les pulsions qui n'ont pu avoir accĂšs au systĂšme prĂ©cons­ cient-conscient. Ces contenus inconscients ne peuvent reve­ nir directement Ă  la conscience . Ils font leur retour de maniĂšre dĂ©guisĂ©e dans le rĂȘve ou sous forme de symptĂŽmes. Investis de l'Ă©nergie pulsionnelle, ils... l'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ? Freud qualifie de prĂ©conscients les souvenirs et les pensĂ©es, qui sonttemporairement absents de la conscience niais qui peuvent revenir Ă  toutmoment Ă  la conscience. Et il le fait pour les distinguer des contenus qui sontvĂ©ritablement inconscients. Un peu dans la continuitĂ© de Leibniz, Bergson soutient, dans "MatiĂšre etmĂ©moire", que la conscience n'est pas tout notre psychisme. Elle a surtoutpour rĂŽle de prĂ©sider Ă  l'action et d'Ă©clairer un choix ». C'est pourquoi elleprojette... Dissertation inconscient conscient par une sorte de salon, auquel les Ă©lĂ©ments contenus dans l’inconscient tentent d’accĂ©der. Cependant, l’accĂšs Ă  la conscience serait en quelqu es sortes rĂ©glementĂ© par ce que Freud appelle un gardien », qui inspecte les tendances psychiqu es en provenance de l’inconscient et leur applique la censure c'est-Ă -dire le refus et l’interdiction de l’accĂšs Ă  la conscience s’il juge inappropriĂ© le passage d’un souvenir par exemple, de l’inconscient vers la conscience. Ainsi, les ten... Conscience, inconscience et inconscient ? Ă©clairer un souvenir. Conscience et inconscient social Mais l'expĂ©rience d'un individu est tout d'abord collective », dit Main. L'acquisition d'une culture est essentielle Ă  laprise de conscience de soi. Dire que des liens familiaux et sociaux sont tissĂ©s », indique bien l'Ă©troitesse etl'intimitĂ© des Ă©changes. Devenir soi-mĂȘme » ne peut se comprendre sans ces aspects dĂ©terminants. Et c'est par lalangue que se transmet la culture qui maintient vivant le tissu si chacun es... De l'inconscient au conscience y a-t-il continuitĂ© ou rupture ? - Dans cette optique, il y a donc bien rupture et non continuitĂ© de l'inconscience au conscient, car le conscientest aussi Ă©loignĂ© de l'inconscience que la raison l'est des passions, ou encore l'homme de l'animal. - Cette affirmation n'a cependant de sens que pour autant que l'hypothĂšse du cogito est vraie. Faut-il y accorder tant de crĂ©dit ? La raison n'est jamais que la suivante de cette grande raison que constitue le corps. 2. - Nietzsche ne se privera pas d... L'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ? Leibniz dans l'Essai sur l'entendement humain lorsqu'il Ă©voque les petitesperceptions. Il montre ainsi que notre perception consciente est composĂ©ed'une infinitĂ© de petites perceptions. Notre appĂ©tit conscient est composĂ©d'une infinitĂ© de petits appĂ©tits. Qu'est-ce qu'il veut dire quand il dit quenotre perception consciente est composĂ©e d'une infinitĂ© de petitesperceptions, exactement comme la perception du bruit de la mer estcomposĂ©e de la perception de toutes les g... Hauchecorne Naomi Dissertation de philosophie TES3 Peut-on dĂ©sirer l'inconscience ? maniĂšre il se protĂšge du monde extĂ©rieur et explore son inconscience, Ă  partir de ce moment lĂ  il peut donc commencer Ă  dĂ©sirer des choses qui ne relĂšvent pas de la rĂ©alitĂ©, comme des sortes de rĂȘves ». Les enfants, par exemple, sont les ĂȘtres les plus confrontĂ©s Ă  ces situations. Puisqu'en effet lorsque nous sommes enfants nous ne rĂ©flĂ©chissons pas aux consĂ©quences de nos paroles et de nos actes, on a donc une conduite jugĂ© inconsciente et irresponsable. Mais malheureusement l'Homme... Peut on concevoir une conscience sans inconscience ? Une conscience suspendue au je pense » 2. La premiĂšre idĂ©e que Descartes dĂ©couvre grĂące Ă  sa mĂ©thode est le cogito je pense donc je suis ». Le cogitoest la premiĂšre vĂ©ritĂ© qui rĂ©siste au doute et donc la premiĂšre pierre de l'Ă©difice clair et distinct que Descartes veutconstruire. Toutes les autres idĂ©es claires et distinctes doivent s'y enchaĂźner selon des infĂ©rences elles-mĂȘmesclaires et distinctes. On peut voir dans le projet cartĂ©sien une tentative de concevoir la conscience... La conscience est-elle prĂ©fĂ©rable Ă  l'inconscience ? Introduction Il nous faut concevoir en quoi cette question peut poser problĂšme. Car dans notre vie courante, prĂ©fĂ©rer la conscience est uneĂ©vidence ainsi quelqu'un d' inconscient » est dĂ©crit comme irresponsable, manquant Ă  un devoir de conscience qui permettrait demener une vie humaine normale. La conscience est donc d'emblĂ©e prĂ©sentĂ©e comme prĂ©fĂ©rable, Ă  un tel point que la question d'unchoix de la conscience contre l'inconscience ne se pose mĂȘme pas. Il sera donc nĂ©cessaire d... inconscient Introduction DĂšs le XVII e siĂšcle, Spinoza soulignait le fait que nous ignorons ce que peut le corps », anticipant ainsi l’idĂ©e d’inconscient Personne n’a jusqu’à prĂ©sent dĂ©terminĂ© ce que peut le Corps, c’est-Ă -dire que, jusqu’à prĂ©sent, l’expĂ©rience n’a enseignĂ© Ă  personne ce que le Corps est en mesure d’accomplir par les seules lois de la Nature, considĂ©rĂ©e seulement en tant que corporelle, et ce qu’il ne peut accomplir sans y ĂȘtre dĂ©terminĂ© par l’Espr... inconscient Introduction DĂšs le XVII e siĂšcle, Spinoza soulignait le fait que nous ignorons ce que peut le corps », anticipant ainsi l’idĂ©e d’inconscient Personne n’a jusqu’à prĂ©sent dĂ©terminĂ© ce que peut le Corps, c’est-Ă -dire que, jusqu’à prĂ©sent, l’expĂ©rience n’a enseignĂ© Ă  personne ce que le Corps est en mesure d’accomplir par les seules lois de la Nature, considĂ©rĂ©e seulement en tant que corporelle, et ce qu’il ne peut accomplir sans y ĂȘtre dĂ©terminĂ© par l’Espr... La conscience et l'inconscient D'ailleurs, Descartes dans les MĂ©ditations mĂ©taphysiques expose sa thĂ©orie du qui permet de distinguer le vrai du faux, il va douter de tout pour trouver une vĂ©ritĂ© indubitable. Il Ă©tablit alors une rĂšgle "si je ne suis pas assurĂ© que c'est vrai alors je rejette tout ce qui est faux". Il va donc rejeter les connaissances par ouĂŻ-dire tel que les mĂ©dias et les connaissances par expĂ©rience sensible. Le doute mĂ©thodique se base sur trois arguments. Le premier est l'argument d... La conscience doit-elle primer sur l'inconscient ? Pour Kant, cette facultĂ© qui crĂ©e des reprĂ©sentations du monde permet Ă  l'homme de s'Ă©lever au-dessus de la nature. Il Ă©crit dans Anthropologie du point de vue pragmatique que ce pouvoir Ă©lĂšve l'homme au-dessus de tous les autres ĂȘtres vivants sur laterre. » DĂšs lors, l'inconscient semble ĂȘtre un danger pour l'homme. Il enlĂšveĂ  ce dernier la possibilitĂ© de maĂźtriser ses actions et l'issu de ces derniĂšresdevient problĂ©matique. Freud reconnaissait lui-mĂȘme, dans son ouvrageInt... L’inconscient permet-il autant que la conscience de dĂ©finir l’homme ? DĂšs lors, comment peut-on dire Ă  la fois que l'inconscient et la conscience dĂ©finissent tout deux l'homme et que la conscience est une dĂ©finition trop descriptive et incomplĂšte de l'homme ? Autrement dit, comment peut-on dire Ă  la fois que l'inconscient et la conscience se complĂštent plutĂŽt que de se concurrencer ? L'enjeu serait de dire que les animaux, dĂ©finis comme sans conscience, leur soit attribuĂ© l'inconscience, qui dĂ©finit l'homme a part Ă©gale avec la conscience. Dans un premier temps, n... dissert conscience/responsabilitĂ© Nietzsche pense que l'homme est "l'objet" d'un rĂ©seau souterrain et d'un inconscient d'instincts, de dĂ©sirs, de forces obscures qui le dĂ©terminent Ă  engager sa rĂ©flexion dans telle ou telle direction. Si tout ce que je fais Ă  un sens, je ne suis pas rééllement libre car la libertĂ© suppose la capacitĂ© Ă  ĂȘtre l'auteur de ses actes en connaissance des causes. Selon Hegel, pour ĂȘtre responsable, il faut savoir ce que l’on fait, ce qui signifie que la responsabilitĂ© engage la conscience. Lorsq... Bergson Conscience et Inconscience Henri Bergson en vient d'abord Ă  diviser l'inconscience pour mieux la cerner, et ainsi Ă©tablir une approche avec laconscience. En effet, il affirme une distinction, qu'il considĂšre comme trop peu connue, entre une inconscience dĂ»e Ă  uneconscience nulle, et une inconscience provenant d'une conscience annulĂ©e. Dans le premier cas, l'inconscience n'estrĂ©vĂ©lĂ©e que parce que l'objet de cette inconscience n'est pas Ă  mĂȘme de pouvoir un jour exprimer sa objet est vouĂ© Ă  stagner dan... L'inconscient l'affectivitĂ© inconsciente tientessentiellement Ă  notre mauvaise foi » car une conscience est toujours transparente Ă  elle-mĂȘme ». Lesconduites dites inconscientes» sont donc des ruses » de la - Affirmation de l'existence d'un inconscient psychique&61558; L'inconscient pathologiquePradines l'appelle l'inconscient de dissolution ». Dans l'angoisse nĂ©vrotique angoisse devant un dangerque nous ne connaissons pas ou dans l'angoisse qui caractĂ©rise la phobie, ie l'angoisse as... L'Inconscient Introduction DĂšs le XVII e siĂšcle, Spinoza soulignait le fait que nous ignorons ce que peut le corps », anticipant ainsi l’idĂ©e d’inconscient Personne n’a jusqu’à prĂ©sent dĂ©terminĂ© ce que peut le Corps, c’est-Ă -dire que, jusqu’à prĂ©sent, l’expĂ©rience n’a enseignĂ© Ă  personne ce que le Corps est en mesure d’accomplir par les seules lois de la Nature, considĂ©rĂ©e seulement en tant que corporelle, et ce qu’il ne peut accomplir sans y ĂȘtre dĂ©terminĂ© par l’Espr... CorrigĂ© de dissertation Le fait que l'homme soit douĂ© de conscience suffit-il Ă  le rendre libre? l’homme qui, en tant que conscience de ses dĂ©terminations, ne coĂŻncide jamais avec elles. Un stylo, par exemple, est dĂ©fini une fois pour toutes, un animal ne choisit pas sa nature et sa façon de vivre et ne peut en changer mĂȘme domestiquĂ©, un loup se comporte toujours en loup, en carnivore social soumis au dominant de la meute ; s’il obĂ©it Ă  son maĂźtre, c’est qu’il l’identifie au dominant. Du fait que l’homme est pour soi, conscient de ses Ă©tats menta... Parler d'une conscience inconsciente n'invalide-t-il pas dramatiquement notre rapport Ă  la libertĂ© donc Ă  la responsabilitĂ© ? conscience de soi dĂ©finit un certain degrĂ© de libertĂ© on peut effectivement craindre que l'idĂ©e d'un inconscientdĂ©finisse un nouveau Or comme Freud le prĂ©cise dans le Moi et le ça , Ă  l'opposition entre le conscient et l'inconscient il faut substituer celle entre le moi cohĂ©rent et les dĂ©tachĂ©s du moi. Il ne faut donc pas opposer de maniĂšre naĂŻve laconscience et l'inconscient au risque sinon de mĂ©connaĂźtre l'essence mĂȘme de l'inconscient c'est-Ă -dire la lucidi... ReconnaĂźtre l'existence de l'inconscient, est-ce Ă©largir notre conscience ? Introduction La dĂ©couverte de l'inconscient constitue-t-elle une dĂ©faite pour la conscience ? Les actes manquĂ©s, les rĂȘves, laconscience les constate mais se montre incapable de les expliquer comment ai-je pu dire le contraire de ce que jevoulais dire ? La conscience dĂ©couvre en mĂȘme temps ses limites et le fait qu'elle n'est pas transparente Ă  elle-mĂȘme, qu'elle est incapable d'expliquer certains Ă©vĂ©nements qui surviennent en elle. La dĂ©couverte de l'inconscientconstitue-t-elle une humilia... L'inconscient n'est-il qu'un moindre degrĂ© de conscience ? Ce n'est pas que ce mouvement ne frappe toujours nos organes, et qu'il ne se passe encore quelque chose dansl'Ăąme qui y rĂ©ponde, Ă  cause de l'harmonie de l'Ăąme et du corps, mais ces impressions qui sont dans l'Ăąme et dans lecorps, destituĂ©es des attraits de la nouveautĂ©, ne sont pas assez fortes pour s'attirer notre attention et notremĂ©moire, attachĂ©es Ă  des objets plus occupants. Car toute attention demande de la mĂ©moire, et souvent quandnous ne sommes plus admonestĂ©s pour ainsi dire et ave... Être inconscient, est-ce ne pas ĂȘtre sois mĂȘme ? Si Être inconscient revient Ă  ne pas ĂȘtre nous mĂȘme ? automate, il n'a ni conscience ni mĂ©moire, il agirait tous les matins de la mĂȘme façon mĂȘme si il se tape tous les matins contre le meuble posĂ© Ă  cotĂ©. Toutes ces rĂ©actions seront des rĂ©flexes et des non-actions rĂ©alisĂ©es grĂące Ă  son prĂ©-conscience. Or, ĂȘtre un automate n'a aucune singularitĂ©. Donc ĂȘtre inconscient se rĂ©sumerait Ă  dire que nous sommes des corps matĂ©riels, et dĂ©terminĂ© c'est-Ă -dire n'ayant aucune libertĂ© puisque la libertĂ© s'obtient grĂące Ă  la conscience et la mĂ©moire.... ReconnaĂźtre l'existence de l'inconscient est-ce rĂ©trĂ©cir ou Ă©largir notre conscience ? qui est souvent la trace d'un choc vĂ©cu durant l'enfance. En ce sens je suis un ĂȘtre passif et agi, qui n'a ni lecontrĂŽle de lui-mĂȘme, ni de son passĂ©, un ĂȘtre scindĂ©. Le but de la cure est de faire en sorte que je prenneconscience de ce conflit, que je reprenne la maĂźtrise de mon histoire. Au lieu de subir ce que je ne connais pas, jechoisirai en toute conscience. Au lieu de la politique de l'autruche » de l'inconscient, il y aura le choix d'un sujet maĂźtre de notre... Peut on dire des rapports conscience/inconscient qu'ils s'organisent dans un double je ou dans un jeu du double ? donc preuve de mauvaise foi. Un double 2. Pour Sartre, l'identitĂ© est en devenir, elle se construit par les choix et les actes d'une conscience. Imaginer que laconscience est en rapport avec un inconscient c'est dĂ©doubler la conscience. La conscience se rĂ©vĂšle dans l'autorĂ©flexion, dans le je pense » ĂȘtre conscient c'est ĂȘtre capable de s'attribuer ses pensĂ©es, la conscience estl'expĂ©rience de soi. En revanche, il n'y a pas d'expĂ©rience de l'inconscient. S'attribuer un inconscient c'est don... Y a-t-il une diffĂ©rence entre l'inconscient et l'inconscience ? La conscience peut ĂȘtre dĂ©finie comme prĂ©sence » au monde qui nous entoure et Ă  nous-mĂȘmes c'est laconscience de soi » je suis prĂ©sent, conscient, cela veut dire que je perçois, j'aperçois, je rĂ©agis Ă  ce qui sepasse autour de moi et en moi ; je suis actif. A l'inverse, les termes d' inconscient » et d' inconscience »semblent dĂ©signer, comme l'indique le prĂ©fixe nĂ©gatif in-, la nĂ©gation de la conscience, c'est-Ă -dire l'abolitionprovisoire ou dĂ©finitive ou la perte de cette prĂ©sence... ReconnaĂźtre l'existence de l'inconscient, est-ce Ă©largir notre conscience ? -Spinoza va plus loin reconnaĂźtre l'existence de l'inconscient, c'estpermettre d'Ă©largir notre conscience, en la sortant des illusions du sentimentpour atteindre un savoir rationnel. Ce savoir ne peut ĂȘtre que celui descauses qui nous dĂ©terminent, demeurant le plus souvent ces causes Ă  l'examen de notre entendement, c'est les fairequitter le registre inconscient pour les intĂ©grer Ă  notre conscience, sanssupprimer leur action de dĂ©termination.... ReconnaĂźtre l'existence de l'inconscient, est-ce Ă©largir notre conscience ? II ... mais elle donne sens Ă  ce qui ne semblait pas en avoir ... Al L'hypothĂšse de l'inconscient, un gain de sens » ... Freud 1/ Une fois admis que la conscience n'a pas le monopole du sens, les conduites qui semblaient inintelligibles deviennent comprĂ©hensibles. 2/Toute conduite peut ĂȘtre interprĂ©tĂ©e, et devenir l'occasion d'une meilleure connaissance de soi. ‱ Le projet de se connaĂźtre soi-mĂȘme » signifie dĂ©jĂ  que la conscien... La duplicitĂ© de la conscience rend-elle inutile l'hypothĂšse de l' inconscient ? La conscience signifie pour un sujet Ă  la fois la perception de soi mĂȘme et du monde qui l'entoure. Le psychismec'est Ă  dire l'ensemble de tendances, d'impressions, de sentiments qui composent le moi n'est pas entiĂšrementrĂ©flĂ©chi par la conscience. On peut faire l'hypothĂšse d'un inconscient, c'est Ă  dire d'une vie psychique inconscientequi a une part importante dans la vie du sujet. L'hypothĂšse de l'inconscient permet d'expliquer des actes que lesujet semble faire contre sa volontĂ©. Mais ces m... ***** - L'Inconscient cours complet de philosophie - ***** L’inconscient Autres notions du programme concernĂ©es la conscience, le sujet, le dĂ©sir le langage, la vĂ©ritĂ©, la raison et le rĂ©el la connaissance, la nature la culture, l'histoire, la libertĂ© et la morale la responsabilitĂ© et le devoir, la religion... Explication intĂ©grale d’un texte de Freud et cours approfondi » sur l’inconscient et la psychanalyse Le psychique en toi ne coĂŻncide pas avec ce dont tu es conscient ; ce sont deux choses diffĂ©rentes, que quelque chose se pass... Conscience, inconscience, INCONSCIENT La conscience est elle une forme d'illusion ? Nietzsche illustre ce propos en disant que la conscience est une illusion, qu'elle ne peut rien car elle n'est qu'illusionde la connaissance et il parle de ce propos en disant que c'est une blessure narcissique pour l'homme. En effet, ilexplique que la conscience est une succession de pensĂ©es qui donne Ă  croire que chacune est la consĂ©quence del'autre, mais nous ne voyions pas la lutte qui se livre sous cette surface ». Effectivement, la conscience reprĂ©sentela partie Ă©mergĂ©e de l'iceberg don... Commentaire "Qu'est qu'un inconscient?" Alain, Vigiles de l'Esprit Dans une premiĂšre partie, nous verrons comment l'absence de questionnement fait d'un homme un inconscient. En effet, de la premiĂšre phrase aux propositions affirmatives entre guillemets, “je sais ce que je sais ; je sais ce que je dĂ©sire ; ce sait ce que je veux”, Alain dĂ©finit ce qu'est un inconscient. Cette dĂ©finition est introduite d'emblĂ©e Ă  l'aide d'une interrogation dont dĂ©roule l'explication. Pour ce dernier, le rejet du doute est caractĂ©ristique de l'inconscient celui-ci “ne se pose p... L'inconscient permet-il autant que la conscience de dĂ©finir l'homme ? Freud va ĂȘtre amenĂ© Ă  concevoir que bon nombre de maladies, mais aussi d'actes quotidiens s'expliquent si l'onadmet l'hypothĂšse de l'inconscient. Il y aurait en nous un rĂ©servoir » de forces et de dĂ©sirs ou pulsions dontnous n'aurions pas conscience, mais qui agiraient sur nous.. Pour le dire brutalement, en ce sens, l'homme n'agiraitpas ne choisirait pas ses actes en toute connaissance de cause, dans la clartĂ©, mais serait agi c'est-Ă -diresubirait, malgrĂ© lui, des forces le contraig... Suis-je ce que j'ai conscience d'ĂȘtre ? conscience n'est pourtant pas limitĂ© Ă  cela, on pense du passĂ© comme du prĂ©sent, on pense Ă  l'avenir. Mais lĂ  onparle de la conscience dans le moment prĂ©sent, quand je dis je suis lĂ  » cela est vrai au moment oĂč je le dis. Laconscience est immĂ©diate. J'ai dis que la conscience Ă©tait limitĂ©e puisqu'il existe un inconscient qui influe la conscience est une pensĂ©e infini, on pense maintenant ce que l'on veut. Elle n'est donc pas montre dans la deuxiĂšme mĂ©ditati... L'inconscient permet-il, autant que la conscience, de dĂ©finir l'homme ? L'hypothĂšse Freud ienne de l'inconscient revient Ă  dire que bon nombre d'actes normaux » oubli, actes manquĂ©s, rĂȘves, mais aussi maladifs », pathologiques nĂ©vroses, psychoses, obsessions s'expliquent en gros selon le mĂȘme schĂ©ma. L'individu subirait un conflit psychique dans son Ăąme, conflit parfoisextrĂȘmement violent entre les normes conscientes morales, esthĂ©tiques, sociales et des dĂ©sirs quibousculent et nĂ©gligent ces rĂšgles. Ce second groupe de dĂ©sirs, le... Conscience inconscient RĂ©lation ext Ă©rieur au travers des sens on agit a avoir des perceptions donc d’enregistrer des choses du monde ext Ă©rieur, mis en relation avec le corps. Conscience spontan Ă©e ĂȘtre attentif, Ă©veill Ă© Conscience r Ă©flĂ©chie se penser et se voir Ă  soi m ĂȘme. L’acte de doublement, jusqu’ Ă  introspection spectro » Ă  regarder ; intro » Ă  Ă  l’int Ă©rieur, est sp Ă©cifique Ă  l’homme les autres ĂȘtres vivants ne peuvent pas. Certains animaux peuvent se reconna Ăźtre dans... La conscience et l'inconscience Conscience et inconscient -> Le moment de la reconnaissance, de l’identification l’écart permis par la conscience est condition de l’identification. C’est une spĂ©cificitĂ© humaine 3. La conscience rĂ©flĂ©chie, source de la dignitĂ© humaine commentaire du texte de Kant. ProblĂ©matique en quoi la conscience de soi est-elle une facultĂ© spĂ©cifiquement humaine ? ThĂšse La facultĂ© humaine de penser est une activitĂ© qui assure l’un... L'Inconscient et la Conscience. La RĂ©alitĂ© » Dans L'interprĂ©tation du rĂȘve. 1900 inconsciente qui tente de se faire comprendre ou traduire par le prĂ©conscient, pour p Ă©nĂ©trer dans la conscience Concepts dans le sous­chapitre. Mode de repr Ă©sentation topique dans laquelle la distinction se fait entre Inconscient, Pr Ă©conscient et Conscient. Mode de repr Ă©sentation dynamique l’inconscient en tant qu’il exerce une action permanente, exigeant une force contraire. On rencontre une r Ă©sistance pour acc Ă©der Ă  l’inconsci... De l'inconscience au conscient y a t il continuitĂ© ou rupture ? je » est la condition du prĂ©dicat pense ». Ça pense mais que ce ça » soit prĂ©cisĂ©ment lefameux vieux je », c'est, pour parler avec modĂ©ration, simplement une supposition, uneaffirmation, surtout pas une certitude immĂ©diate » » Par-delĂ  bien et mal §17. - Descartes est ainsi victime du langage, par lequel il a l'illusion qu'un lien direct existe entre le sujet je » et le prĂ©dicat pense ». En rĂ©alitĂ© Descartes accorde une confiance trop grande Ă  saconscience en... La conscience et l'inconscience Conscience et inconscience &10132; Le doute mĂ©thodique et le je suis » comme seule vĂ©ritĂ© indubitable. Descartes optimisme rationaliste, doute cartĂ©sien, mĂ©thodique, volontaire, voie pour rĂ©ussir Ă  dĂ©busquer la rĂ©alitĂ©. Doute radical. Descartes s'attaque aux fondements des opinions. Illusions d'optique, fragilitĂ© des sens. Doute de la rĂ©alitĂ© avec l'expĂ©rience du rĂȘve. Doute sur le monde, tout n'est que songe, fiction. Descartes s'intĂ©resse aux sciences physiques, sont-elles absolument certaines ? Descartes convoque... L'inconscient peut il servir d'alibi a la conscience š De soigner un certain nombre de maladies, qui ne peuvent s'expliquer que par le conflit psychique qui agite lepatient. Adopter l'hypothĂšse de l'inconscient permet de comprendre et de guĂ©rir, c'est un gain de sens et de pouvoir. Le butde la psychanalyse est alors de faire en sorte que l'individu, au lieu de subir les forces qu'il ignore et ne contrĂŽle pas, puisse recouvrer sa libertĂ©. En effet, la psychanalyse dĂ©couvre que Je est un autre » pour reprendre Rimbaud . Il y a en moi un... l'inconscience n'est-elle qu'un moindre degrĂ© de conscience ? Ce n'est pas que ce mouvement ne frappe toujours nos organes, et qu'il ne se passe encore quelque chose dansl'Ăąme qui y rĂ©ponde, Ă  cause de l'harmonie de l'Ăąme et du corps, mais ces impressions qui sont dans l'Ăąme et dans lecorps, destituĂ©es des attraits de la nouveautĂ©, ne sont pas assez fortes pour s'attirer notre attention et notremĂ©moire, attachĂ©es Ă  des objets plus occupants. Car toute attention demande de la mĂ©moire, et souvent quandnous ne sommes plus admonestĂ©s pour ainsi dire et ave... Conscience et inconscient s'opposent-ils ? Parce qu'alors je dĂ©sirais vaquer seulement Ă  la recherche de la vĂ©ritĂ©, je pensais qu'il fallait [
] que je rejetassecomme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait pointaprĂšs cela quelque chose [
] qui fut entiĂšrement indubitable. » Le doute de Descartes est provisoire et a pour but de trouver une certitude entiĂšre & irrĂ©cusable. Or il est sĂ»r que les sens nous trompent parfois. Les illusions d'optique en tĂ©moignent assez. Je d... Sommes-nous gouvernĂ©s par notre inconscient ? Ici, l'exemple est simple dans la mesure oĂč le prĂ©sident a sans doute parfaitement conscience qu'il ne veutpas ĂȘtre lĂ . Mais dans bon nombre de cas, quand ma langue fourche, je ne sais pas pourquoi, c'est-Ă -dire quej'ignore moi-mĂȘme ce qui me pousse Ă  dire tel mot plutĂŽt qu'un autre. Or pour Freud le cas est exactement identique et s'interprĂšte de mĂȘme, comme le conflit entre deux dĂ©sirs dont l'un est gĂȘnant et peut ĂȘtre ignorĂ©par le sujet. Il n'y a pas d'actes innocents ou anodins. Tous sont... Dans quelle mesure y a-t-il une rĂ©alitĂ© de la conscience ? soupçon gĂ©nĂ©ralisĂ©, cherche la vĂ©ritĂ©, quelque chose dont on ne puisse en aucun cas douter, qui rĂ©siste Ă  l'examenle plus impitoyable. Cherchant quelque chose d'’absolument certain, il va commencer par rejeter comme faux tout cequi peut paraĂźtre douteux. Parce qu'alors je dĂ©sirais vaquer seulement Ă  la recherche de la vĂ©ritĂ©, je pensais qu'il fallait [
] que je rejetassecomme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait pointaprĂšs cela q... Faut-il refuser l'inconscient ? Introduction. Concernant l'inconscient, et en rĂ©ponse Ă  des objections, Freud 1 considĂšre que l'hypothĂšse de l'inconscient est nĂ©cessaire. Il en donne les raisons actes manquĂ©s, rĂȘves, symptĂŽmes psychiques. 2 ConsidĂšre que l'hypothĂšse de l'inconscient est lĂ©gitime parce qu'il est possible de fonder sur elle une pratiqueefficace. Le texte de Freud est une rĂ©ponse Ă  des critiques nombreuses opposĂ©es Ă  la notion de psychique inconscient », plus simplement d'inconscient... Suis-je l'esclave de mon inconscient ? le remarque Descartes Discours de la mĂ©thode et MĂ©ditations mĂ©taphysiques tout le reste peut ĂȘtre saisi. Sans clartĂ© dans le moi, tout reste obscur. – DĂšs lors, il est impossible que l'inconscient intervienne d'une quelconque maniĂšre dans la subjectivitĂ©, elle mĂȘme absolument libre, comme mouvement de pose de soi-mĂȘme par soi-mĂȘme. Elle est le contraire de laservitude, qui supposerait que le je » sois posĂ© par un autre que lui, ce qui est contradictoire avec le conceptde su...
TheAwakening Conscience (1853) est une huile sur toile de l'artiste anglais William Holman Hunt, un des fondateurs de la FraternitĂ© prĂ©raphaĂ©lite. Une jeune femme y est reprĂ©sentĂ©e dans une piĂšce, en train de se lever des genoux d'un homme et regardant par la fenĂȘtre. Le tableau appartient Ă  la collection de la Tate Britain Ă  Londres. Sujet. Si le tableau semble reprĂ©senter Notion l'inconscient Le sujetCe cours sur l'inconscient vous aidera Ă  prĂ©parer l'Ă©preuve de philosophie du bac, quelle que soit votre filiĂšre L, ES, S. Au programme la doctrine de l'inconscient de Freud, la critique qu'en dresse Sartre, la notion de mauvaise foi... Notions liĂ©es Liste des notions Sujet possible L’inconscient contredit-il la libertĂ© ? On agit librement si c’est notre volontĂ© qui est au fondement de notre action, si aucun autre Ă©lĂ©ment extĂ©rieur par exemple un pistolet braquĂ© sur moi ne vient dĂ©terminer mon choix. Sinon, c’est que j’agis par contrainte. Mais comment ĂȘtre sĂ»r qu’aucun autre motif ne vient interfĂ©rer dans ma dĂ©cision ? S’il s’agit d’un motif aussi explicite qu’un pistolet braquĂ©, la question ne se pose pas. Mais supposons qu’un Ă©lĂ©ment vienne dĂ©terminer secrĂštement ma volontĂ©, sans que j’en aie conscience ? L’hypothĂšse de l’inconscient semble donc remettre en cause la notion mĂȘme de libertĂ©. Si ce sont des mobiles inconscients qui me font agir de telle ou telle maniĂšre, comment dire que je suis libre ? Pourtant on peut se demander si l’hypothĂšse mĂȘme d’un inconscient n’est pas Ă  remettre en cause. De ce fait, notre libertĂ© ne demeure-t-elle pas intacte ? On doit donc se demander notre libertĂ© est-elle remise en cause par les motifs inconscients qui viendraient interfĂ©rer dans notre action ? L’inconscient rĂ©fute l’idĂ©e d’un moi rationnel maĂźtre de ses actions – Freud L’idĂ©e d’inconscient renvoie Ă  l’idĂ©e selon laquelle le moi ne serait pas parfaitement transparent Ă  lui-mĂȘme, qu’il y aurait un ensemble de reprĂ©sentations, d’images, d’idĂ©es, qui ne pourraient pas en raison de leur caractĂšre perturbant parvenir Ă  la conscience, systĂ©matiquement refoulĂ©es par celle-ci. Mais aussi l’idĂ©e que ces reprĂ©sentations parviendraient de temps en temps Ă  franchir la barriĂšre de la censure, pour venir de maniĂšre dĂ©guisĂ©e, affecter celui-ci cela se produit dans les rĂȘves, les lapsus, ou certains comportements nĂ©vrotiques. C’est lĂ  le schĂ©ma gĂ©nĂ©ral que prĂ©sente Freud, dans l’ensemble de ses travaux. Dans la seconde topique, Freud rĂ©sume cela en dressant la cartographie suivante le ça » reprĂ©sente l’ensemble des reprĂ©sentations perturbantes, dangereuses pour la santĂ© mentale, en raison de leur caractĂšre angoissant ou amoral. Le surmoi » reprĂ©sente l’ensemble des rĂšgles morales, Ă  l’origine de la censure des reprĂ©sentations du ça », les empĂȘchant d’accĂ©der au moi ». Puisque ces dĂ©sirs et reprĂ©sentations du ça sont refoulĂ©s, ils ne parviennent pas Ă  la conscience. Ils sont inconscients. Pourtant, ils franchissent parfois la barriĂšre de la censure, en se modifiant de maniĂšre Ă  tromper la barriĂšre que constitue le surmoi. Ils dĂ©terminent alors sans qu’on s’en doute certaines de nos actions. Les nĂ©vroses en sont des exemples. On voit alors en quoi cela remet en cause notre libertĂ© certaines actions du moi rationnel ne sont pas l’expression de sa volontĂ©, mais sont dĂ©terminĂ©es secrĂštement et sans qu’on s’en doute par des Ă©lĂ©ments inconscients. Freud rĂ©sume cela en disant dans les Essais de psychanalyse appliquĂ©e que le moi n’est pas maĂźtre dans sa propre maison Dans certaines maladies et, de fait, justement dans les nĂ©vroses, que nous Ă©tudions [...] le moi se sent mal Ă  l'aise, il touche aux limites de sa puissance en sa propre maison, l'Ăąme. Des pensĂ©es surgissent subitement dont on ne sait d'oĂč elles viennent ; on n'est pas non plus capable de les chasser. Ces hĂŽtes Ă©trangers semblent mĂȘme ĂȘtre plus forts que ceux qui sont soumis au moi. [...] C'est de cette maniĂšre que la psychanalyse voudrait instruire le moi. Mais les deux clartĂ©s qu'elle nous apporte savoir que la vie instinctive de la sexualitĂ© ne saurait ĂȘtre complĂštement domptĂ©e en nous et que les processus psychiques sont en eux-mĂȘmes inconscients, et ne deviennent accessibles et subordonnĂ©s au moi que par une perception incomplĂšte et incertaine, Ă©quivalent Ă  affirmer que le moi n'est pas maĂźtre dans sa propre maison. C’est pourquoi la psychanalyse reprĂ©sente, aprĂšs les humiliations infligĂ©es par Copernic la terre n’est pas le centre de l’univers ou Darwin l’homme descend de l’animal une troisiĂšme blessure narcissique, ainsi que Freud le note dans son Introduction Ă  la psychanalyse Un troisiĂšme dĂ©menti sera infligĂ© Ă  la mĂ©galomanie humaine par la recherche psychologique de nos jours qui se propose de montrer au moi qu’il n’est seulement pas maĂźtre dans sa propre maison, qu’il en est rĂ©duit Ă  se contenter de renseignements rares et fragmentaires sur ce qui se passe, en dehors de sa conscience, dans sa vie psychique. On le voit l’hypothĂšse de l’inconscient remet en cause l’idĂ©e mĂȘme de libertĂ©. Si le principe des actions n’est plus la seule volontĂ© rationnelle du Moi, mais des motifs inconscients qui nous dĂ©terminent secrĂštement, alors nos actions ne sont plus effectuĂ©es librement. Pourtant, l’inconscient est-il une rĂ©alitĂ© ? N’est-ce pas plutĂŽt un mythe, un prĂ©texte pour fuir notre libertĂ©, et notre responsabilitĂ© ? L’inconscient n’est qu’un mythe qui ne vient donc pas remettre en cause notre libertĂ© – Sartre Notre libertĂ© peut nous faire peur. Difficile en effet d’affronter l’infini des possibilitĂ©s qui s’offrent Ă  nous, et de faire un choix. Il est beaucoup plus simple de suivre des ordres, ou un chemin tout tracĂ©, que de prendre sa vie en main et dĂ©cider Ă  quoi elle va ressembler. Etre libre, c’est devenir aussi responsable de nos diffĂ©rentes actions. Il est beaucoup plus simple de fuir ses responsabilitĂ©s, et de s’inventer des excuses j’ai fait ça parce que X me l’a demandĂ©, etc. C’est lĂ  le point de dĂ©part de l’existentialisme de Sartre la libertĂ©. L’homme est absolument libre du fait qu’il n’y a pas d’essence de l’homme, qui l’emprisonnerait parce qu’il devrait s’y conformer. L’homme est bien plutĂŽt existence, et il construit peu Ă  peu, par ses actes, et l’ensemble de sa vie, ce qu’il est. Ce que Sartre prĂ©sente ainsi, dans l'Existentialisme est un humanisme DostoĂŻevski avait Ă©crit “Si Dieu n'existait pas, tout serait permis.” C'est lĂ  le point de dĂ©part de l'existentialisme. En effet, tout est permis si Dieu n'existe pas, et par consĂ©quent l'homme est dĂ©laissĂ©, parce qu'il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilitĂ© de s'accrocher. Il ne trouve d'abord pas d'excuses. Si, en effet, l'existence prĂ©cĂšde l'essence, on ne pourra jamais expliquer par rĂ©fĂ©rence Ă  une nature humaine donnĂ©e et figĂ©e ; autrement dit, il n'y a pas de dĂ©terminisme, l'homme est libre, l'homme est libertĂ©. Si, d'autre part, Dieu n'existe pas, nous ne trouvons pas en face de nous des valeurs ou des ordres qui lĂ©gitimeront notre conduite. Ainsi, nous n'avons ni derriĂšre nous, ni devant nous, dans le domaine numineux des valeurs, des justifications ou des excuses. Nous sommes seuls, sans excuses. C'est ce que j'exprimerai en disant que l'homme est condamnĂ© Ă  ĂȘtre libre. Le dĂ©terminisme apparaĂźt alors comme un acte de mauvaise foi l’homme, pour fuir sa libertĂ©, se ment Ă  lui-mĂȘme en imaginant que d’autres mobiles que sa volontĂ© sont Ă  l’origine de ses actions. C’est une forme de lĂąchetĂ© Nous avons dĂ©fini la situation de l'homme comme un choix libre, sans excuses et sans secours, tout homme qui se rĂ©fugie derriĂšre l'excuse de ses passions, tout homme qui invente un dĂ©terminisme est un homme de mauvaise foi. [...] Les uns qui se cacheront, par l'esprit de sĂ©rieux ou par des excuses dĂ©terministes, leur libertĂ© totale, je les appellerai lĂąches. L’hypothĂšse de l’inconscient, qui est une sorte de dĂ©terminisme puisque des Ă©lĂ©ments inconscients provoquent mes actions n’est autre qu’une forme de mauvaise foi l’homme se cherche des excuses avec la notion d’inconscient. On le voit la notion d’inconscient ne vient pas remettre en cause ma libertĂ©, puisqu’il ne s’agit lĂ  que d’un mythe, sans aucune rĂ©alitĂ©, uniquement conçu pour dĂ©douaner l’homme de ses responsabilitĂ©s. Pour lire la suite, tĂ©lĂ©chargez l'ouvrage les Notions de Philosophie ! Ilsfont leur retour de maniĂšre dĂ©guisĂ©e dans le rĂȘve ou sous forme de symptĂŽmes. Investis de l'Ă©nergie pulsionnelle, ils sont rĂ©gis par des mĂ©canismes propres au systĂšme inconscient. L'inconscient n'est donc pas une conscience obscurcie. Il ne peut mĂȘme pas ĂȘtre pensĂ© avec les catĂ©gories traditionnelles dont s'accommode la conscience. Vu derniÚrementñ€¯Vu il y a 2 joursMembre depuisñ€¯24 août 2022 Partager la publication "Forum bien-ÃÂȘtre, médecines douces et développement personnel" FacebookTwitter googleEcole de la vieEspace professionnelBoostez votre communication3Úme Festival pour l'école de la vieC’est quoi le bonheur pour vous ?Donnez un sens à vos vacancesNos engagementsNewslettersNos offres Le réseau neo-bienÃÂȘtre pour les professionnelsThérapeutes et professionnels du bien-ÃÂȘtre, vous retrouverez ici les différents services que propose l'agence Neo-bienÃÂȘtre en terme de communication, d'évÚnement... Rencontre inter-therapeutes Neo-bienÃÂȘtre – Paris – Lyon – Montpellier – Aix-en-Provence – Toulouse – BordeauxPas de conférence ou de table ronde, rien que des échanges conviviaux pour mieux se connaÃtre et échangerñ€© On laisse... 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Selon Freud, il y a trois instances dans l’homme, lesquelles rĂ©gissent ses comportements, Ă  la fois conscients et inconscient. On retrouve le ‘’ça‘’ la partie dite pulsionnelle. Il est animĂ© par le seul principe de plaisir 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID uTZpRdm7z5kW-wHf3WaCZROa99NZGIaACk-4SHssbJsS0xRAolQlcA== Pourma part, l’inconscient est un animal, une bĂȘte douĂ© d’une intelligence qui lui est propre, ce monde de violence lui va trĂšs bien, tandis que la conscience est un bien trĂšs prĂ©cieux et se sent mal Ă  l’aise dans ce monde ci pour pouvoir s’épanouir pleinement, un chemin paraĂźt il dangereux, la bĂȘte est le gardien qu’il faut
Introduction Le mot "inconscient" et le mot "connaissance" semblent antinomiques. Ce qui est inconscient est ce qui Ă©chappe Ă  la conscience et donc ce qui Ă©chappe Ă  toute possibilitĂ© de connaissance. Mais la question, telle qu'elle est formulĂ©e suppose qu'on pourrait connaĂźtre l'inconscient, non pas directement, mais indirectement. Nous nous demanderons dans un premier temps ce qu'est l'inconscient, puis si l'on peut connaĂźtre l'inconscient et enfin quel intĂ©rĂȘt il y a Ă  connaĂźtre l'inconscient. 1. Qu'est-ce que l'inconscient ? La notion d'inconscient remet en cause la conception classique d'un homme maĂźtre de lui grĂące Ă  sa conscience. L’homme serait au contraire dĂ©terminĂ© par des forces obscures, auxquelles il ne pourrait pas avoir accĂšs. Pour Descartes, l'esprit s'identifiait avec la conscience, avec la pensĂ©e claire et distincte. On pouvait avoir accĂšs, par la conscience, Ă  tout ce qui se passe en nous, sans possibilitĂ© d'erreur. DĂšs le XVIIĂšme siĂšcle, bien avant Freud, un contemporain de Descartes, Leibniz, a rĂ©pondu Ă  Descartes que cette conception du psychisme humain est insuffisante. Pour Leibniz, contrairement Ă  Descartes, on ne peut pas rendre compte du psychisme, et mĂȘme du comportement en gĂ©nĂ©ral, sans reconnaĂźtre l'existence de pensĂ©es inconscientes. On n'a pas accĂšs Ă  tout ce qui se passe en nous. La pensĂ©e n'est pas toujours pensĂ©e consciente nous pensons toujours mais nous n'avons pas conscience de toutes nos pensĂ©es. Freud Ă©labore le concept d’un inconscient, instance Ă  la fois psychique et distincte de la conscience, qui a ses propres structures et ses propres lois de fonctionnement et d’action. Dans ce qu'il appelle la "topique" reprĂ©sentation spatiale du psychisme humain, Freud compare l'appareil psychique Ă  une maison Ă  trois Ă©tages. Ces trois parties conscient, prĂ©conscient, inconscient dans la premiĂšre topique/ moi, surmoi, ça dans la seconde se distinguent l'une de l'autre et possĂšdent leurs propres contenus et lois de fonctionnement, le plus souvent en conflit. Pour Freud, l'inconscient est l'ensemble des dĂ©sirs les plus primitifs, souvent sexuels, qu'ils soient refoulĂ©s ou originaires, constitutifs de tout homme. En gĂ©nĂ©ral, on dit que ce sont des dĂ©sirs refoulĂ©s dans l'enfance qui le constituent. Ce qui est nouveau, c'est que l'inconscient freudien est "agissant" il est dotĂ© d'une Ă©nergie qui le pousse vers le haut, et de rĂ©sistance formĂ©e par des conflits continus, et a un contenu propre des dĂ©sirs refoulĂ©s. C'est donc une entitĂ© rĂ©elle. Le concept d'inconscient s'enrichit donc il n'est plus seulement un rĂ©servoir de "contenus" Ă©chappant Ă  la conscience. Ces contenus sont dotĂ©s d'une signification, ils sont acceptables ou non par la conscience, et donc, "refoulĂ©s" par la conscience dans l'inconscient. L'inconscient a donc acquis, par rapport Ă  la tradition classique, un sens positif lieu psychique qui a ses contenus reprĂ©sentatifs spĂ©cifiques, une Ă©nergie et un fonctionnement propre. Ce n'est pas latent, mais "interdit de citĂ©" c'est ce que la conscience ne veut pas savoir, et cela, parce que "ça" va contre nos valeurs morales. On ne peut donc pas y accĂ©der facilement. 2. Peut-on connaĂźtre l'inconscient ? L'inconscient n'est pas une chose, il n'est pas de l'ordre des phĂ©nomĂšnes directement observable. On ne peut donc pas, Ă  proprement parler le connaĂźtre Ă  la maniĂšre des phĂ©nomĂšnes qu'observent des sciences comme la physique, l'astronomie ou la biologie. L'hystĂ©rie, les lapsus, les actes manquĂ©s, les rĂȘves, tous ces comportements qui auparavant Ă©taient considĂ©rĂ©s soit comme banals, soit comme absurdes donc sans signification sont les moyens qu'a trouvĂ©s l'inconscient pour se faire entendre, pour s'exprimer. Par lĂ , on satisfait en quelque sorte symboliquement nos dĂ©sirs rĂ©primĂ©s. Mais lĂ  oĂč l'inconscient se manifeste le plus, c'est la nuit pendant le sommeil. Alors, la censure laisse se manifester les contenus inconscients, qui font surface dans les rĂȘves. Comme le dit Freud dans Introduction Ă  la psychanalyse, le rĂȘve est la voie royale qui mĂšne Ă  l'inconscient. "le rĂȘve est la satisfaction inconsciente et dĂ©guisĂ©e d’un dĂ©sir refoulĂ©" satisfaction dĂ©guisĂ©e pour que justement la conscience en laisse Ă©merger des fragments plus ou moins nombreux et cohĂ©rents, dans lesquels elle ne reconnaĂźt pas ce qu’elle avait d’abord refoulĂ©. D’oĂč cette satisfaction au rĂ©veil satisfaction liĂ©e au sentiment, Ă  l'impression, d'avoir rĂ©alisĂ© un dĂ©sir, et d’avoir pu tromper la conscience. On peut donc connaĂźtre l'inconscient en analysant nos rĂȘves, en cherchant sous le contenu apparent, le contenu latent cachĂ© du rĂȘve. 3. Quel intĂ©rĂȘt y a-t-il Ă  connaĂźtre l'inconscient ? L'enjeu est de nous inciter Ă  rĂ©flĂ©chir honnĂȘtement sur la nature de nos dĂ©sirs et les vĂ©ritables motifs de nos pensĂ©es et de nos actions pour cesser de nous mentir Ă  nous-mĂȘmes. Nous devons mettre de cĂŽtĂ© notre "amour propre" et abandonner "la bonne opinion que nous tenons Ă  avoir de nous-mĂȘmes" pour regarder nos dĂ©sirs en face, non pas pour les assouvir systĂ©matiquement au dĂ©pens des autres, comme GygĂšs dans le mythe de Platon, mais pour faire en sorte que nos dĂ©sirs inconscients deviennent conscients. La connaissance de soi-mĂȘme, des souvenirs refoulĂ©s dans l'inconscient, la reconnaissance des pulsions inavouables du "ça" l'inconscient doivent nous aider en les nommant Ă  exorciser nos dĂ©sirs en Ă©clairant leur provenance et Ă  nous libĂ©rer des "monstres" qui sommeillent en nous. Freud oppose les "arguments logiques" et les "intĂ©rĂȘts affectifs" les arguments logiques, ce sont les raisonnements conformes Ă  la raison, au bon sens ; les intĂ©rĂȘts affectifs, ce sont les dĂ©sirs profonds, les Ă©motions, les sentiments. Selon Freud, les arguments logiques ne peuvent rien contre les intĂ©rĂȘts affectifs. Ce point de vue rejoint celui de Spinoza dans l'Ethique la raison ne peut rien contre le dĂ©sir, mais seulement un dĂ©sir plus fort. La dĂ©faite de la raison face aux passions et au dĂ©sir vient de l'opposition entre le "principe de rĂ©alitĂ©" et le "principe de plaisir"... Le principe de plaisir a toujours tendance Ă  l'emporter sur le principe de rĂ©alitĂ©. On peut vĂ©rifier la justesse de ce point de vue dans le domaine de la passion amoureuse et dans celui des passions nationalistes Ă©voquĂ©es par Freud dans les ConsidĂ©rations actuelles sur la guerre et sur la mort, paru en 1915, durant la premiĂšre Guerre mondiale. Comme chacun sait "l'amour rend aveugle" "le cƓur a ses raisons que la raison ignore", dit Pascal et aucun raisonnement ne peut convaincre quelqu'un "qu'il a fait le mauvais choix" s'il est profondĂ©ment amoureux, car nos "choix" amoureux - on a tort de parler de "choix" quand c'est le dĂ©sir qui choisit et non la raison - dĂ©pendent bien souvent d'intĂ©rĂȘts inconscients sur lesquels les arguments logiques n'ont pas de prise. Cette prĂ©pondĂ©rance de la vie affective sur l'intellect, le fait, comme le dit Freud que la vie intellectuelle est entiĂšrement sous la dĂ©pendance de la vie affective justifie selon lui la pratique psychanalytique au niveau individuel pour dĂ©nouer les conflits entre le "moi" et le "ça" en aidant le patient Ă  prendre conscience de ses motivations inconscientes. Mais Freud est Ă©galement prĂ©occupĂ© par les "nĂ©vroses collectives" comme les passions nationalistes qui sĂ©vissent autour de lui et dont il constate les effets destructeurs. A l'instar d'Emmanuel Kant dans son Projet de paix perpĂ©tuelle, Freud se demande s'il est possible d'Ă©viter la guerre et d'empĂȘcher les hommes de sombrer dans la barbarie. Au cours de la cure psychanalytique, on donne le nom de rĂ©sistance Ă  tout ce qui, dans les actions et les paroles de l’analysĂ©, s’oppose Ă  l’accĂšs de celui-ci Ă  son inconscient. Par extension, Freud a parlĂ© de rĂ©sistance Ă  la psychanalyse pour dĂ©signer une attitude d’opposition Ă  ses dĂ©couvertes en tant qu’elles rĂ©vĂ©laient les dĂ©sirs inconscients et infligeaient Ă  l’homme une vexation psychologique » vocabulaire de la psychanalyse. Freud dit que les propriĂ©tĂ©s essentielles de l’inconscient sont le refoulement opĂ©ration par laquelle le sujet cherche Ă  repousser ou Ă  maintenir dans l’inconscient des reprĂ©sentations pensĂ©es, images, souvenirs, liĂ©es Ă  une "pulsion" et la pulsion processus dynamique consistant dans une poussĂ©e - charge Ă©nergĂ©tique, facteur de motricitĂ© qui fait tendre l’organisme vers un but. Il y a des conflits entre conscience et inconscient, les contenus inconscients cherchant Ă  sortir pour reparaĂźtre Ă  la conscience, et la conscience y oppose la force de son refus. Jacques Lacan, disciple de Freud et principal reprĂ©sentant de la psychanalyse en France, insiste sur la rĂ©sistance de l'analyste et parle de la rĂ©sistance comme d'un refus de jouer le jeu de l'analyse. La notion de "rĂ©sistance" est fondamentale dans le processus psychanalytique, avec la notion de "transfert". La rĂ©sistance et le transfert ont d'abord Ă©tĂ© perçus de maniĂšre nĂ©gative par Freud lui-mĂȘme car ils semblaient empĂȘcher la cure d'avancer ; Freud a compris par la suite que ces deux phĂ©nomĂšnes Ă©taient inĂ©vitables car liĂ©s au fonctionnement-mĂȘme de la psychĂ© et aux rapports entre le moi et le ça et pouvaient contribuer au processus de guĂ©rison, l'obstacle pouvant se muer en instrument thĂ©rapeutique la rĂ©sistance, ainsi que la dĂ©nĂ©gation Verneinung ou le dĂ©ni qui est une forme de rĂ©sistance particuliĂšre, permet de cerner le complexe dont elle est le symptĂŽme, au mĂȘme titre que les rĂȘves, les actes manquĂ©s et les lapsus. Freud donne l'exemple d'un "homme intelligent" qui est sous l'emprise de la passion amoureuse ou nationaliste. L'amour est une force positive, un puissant auxiliaire au service de la vie, mais il peut aussi obscurcir notre jugement et se muer en passion destructrice. Il est bon d'aimer son pays, mais non de dĂ©tester les autres. Lors du dĂ©roulement de la cure psychanalytique, l'analyste va se heurter Ă  la "rĂ©sistance" de l'inconscient les dĂ©sirs refoulĂ©s d'un homme intelligent qui souffre d'une passion de ce genre car il ne veut pas que soit mis au jour les "vraies raisons" qu'il a d'agir et de penser comme il le fait. En effet, notre inconscient est fonciĂšrement conservateur et n'a pas envie de changer. Cependant, le sujet peut rĂ©ussir, avec l'aide de l'analyste, Ă  lever la rĂ©sistance, au bĂ©nĂ©fice de son intelligence et de sa facultĂ© de comprendre, en laissant parler l'inconscient par la mĂ©thode des "associations libres", par exemple en Ă©voquant un souvenir d'enfance ou un rĂȘve. La dimension Ă©thique de la psychanalyse Freud n'a pas fait l'apologie de l'irrationnel, et des "forces obscures" de la libido et de l'instinct de mort dont il se mĂ©fiait comme de la peste et dont il avait prĂ©dit les ravages prĂ©sents et Ă  venir. HĂ©ritiĂšre de la "Haskala" judaĂŻsme des LumiĂšres, la psychanalyse est une volontĂ© de faire Ă©merger le sujet, ce n'est pas une descente Ă  la cave, mais une montĂ©e vers la lumiĂšre "Wo Es war, soll Ich werden." "LĂ  oĂč c'Ă©tait, je dois advenir" "Partout oĂč/ Chaque fois qu'/ il Ă©tait inconscient, un Ă©lĂ©ment doit parvenir Ă  la conscience du Moi. "Es ist Kulturarbeit wie die Trockenlegung der Zuydersee."... "C'est un travail de civilisation, comme l'assĂšchement du Zuydersee.", ajoute Freud. La connaissance de soi-mĂȘme, des souvenirs refoulĂ©s dans l'inconscient, la reconnaissance des pulsions inavouables du "ça" l'inconscient doivent nous aider en les nommant Ă  exorciser nos dĂ©sirs en Ă©clairant leur provenance et Ă  nous libĂ©rer des "monstres" qui sommeillent en nous. Conclusion L'inconscient n'est pas un phĂ©nomĂšne observable. On ne peut donc pas le connaĂźtre directement Ă  la maniĂšre des phĂ©nomĂšnes qu'observe ou que crĂ©e la science dans les laboratoires. Le type d'expĂ©riences que l'on peut faire n'est pas reproductible et on a pu dire que l'inconscient ne relevait pas du savoir, mais de l'interprĂ©tation. Pourtant, des phĂ©nomĂšnes comme les rĂȘves les lapsus, les actes manquĂ©s montrent qu'il y a en nous une dimension cachĂ©e qui Ă©chappe Ă  notre conscience. ConnaĂźtre cette dimension cachĂ©e et agissante qui influence notre vie affective est un enjeu majeur.
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l inconscient n est il qu une conscience obscurcie